Stella Alpina 2017 : 7-9 juillet 2017

[jadisenhiver]

Pffff !!! ça a l'air pénible

[fab le motard]

Chouette

[cose]

vas encore nous raconter des histoires sur les Géesses et autres téméraires.
Le Yves sur le toit.

[jbt]

Il est fier not' bonhomme tout en haut!

Bon, j'ai encore une fois jeté l'éponge...j'ai préservé mes vertebres à peine décoincées, je suis pas allé à la Stella, mais aujourd'hui je peux bouger presque normalement!

[Cathy et Rapha]

jolie photo ! c'est pris où ? au Ladakh ?
au vu du sticker BP , et de la clipper , je pencherais dans les années 60 ...
en tous cas , bravo d'être monté si haut .
quant à toi JBT , ce n'est que partie remise . le prochain coup sera peut-être le bon .

[hiero]

Il en fait une tronche le Yves, on sent qu il est vachement content d'être là......

[Pequod]

Bravo !
Et bien rentré ?
Un petit récit ??

[claude et flo condrieu]

.

Elle se régale....la Clipper

Bises.

[yvesmetz]

Un trajet pour m'y rendre sans surprises,.. allons direct dans le vif du sujet avec la Stella proprement dite .....
Et c'est frai comme un gardon au matin que j'attaquais jusqu'au camp de base comme un cabri et sans m'y arrêter, dans la foulée, j'continuais l'ascension, la vraie, celle du sommet .

Alors la vieille Clipper, la veille, pour me mettre en confiance m'avait rappelé son talent de grimpeuse, chargée la mule, en suivant en un parcours technique une vache de BM empêtrée de sa lourdeur,....en moi, Yves ça va le faire fastoche .

Donc j'attaquais comme un con, à l'aise Blaise, "la meute au cul juste bonne à suivre et même quelques dépassements", et ce jusqu'au premier palier quand au détour d'une épingle ardue et chemin défoncé j'aperçus d'anciennes Bultaco que j'aurais aimé en d'autres temps, la jeunesse, ma pensée pour elles, et là l'esprit dispersé, la fraction d'inattention, la trajectoire ratée, trop tard, et le pavé tremplin qui fera rebondir l'avant sans amortissement de ma pétoire à me propulser contre la paroi du sentier .
Rien de cassé, pas de bobo au sans gants,... un suisse suiveur à s'enquérir du guignol devant lui, vraiment gentil, normal qu'il m'a dit, et me voilà reparti calmé pour de bon, enfin sage .
Pis c'n'est pas plus mal car la Clipper à de plus en plus de mal au delà de 2000, elle ratatouille à haut régime, un cran de moins à l'aiguille, mais au dessus de 2500, là, rien à y faire même en bas, comme son chauffeur, ça manque d'air, la 100% fonte chauffe, surchauffe, faut accélérer à donf pour lui donner de quoi se remplir, la refroidir un poil, et avoir ainsi de quoi avancer .
Oui avancer pour passer la barre des 3000, la cuvette neigeuse de l'an passé qui bloquait le passage, surprise, malgré de hauts couloirs au travers la piste est ouverte jusqu'au col du Sommelier, ça rallonge, et pas question en son corridor, un bourbier en plein lacet à ornières profondes que les enduristes ont labouré, la boue, la flotte, dans un sillon neigeux hauteur d'homme que je ne vais pas rater (ça a dû être le cas dans beaucoup des têtes présentes), non, ils sont là à mater tous les victorieux, les spectateurs, moi le passant et sa Clipper à donf qui n'y fera pas dix mètres sans y crever à bout de souffle, pas la peine, j'ai r'essayé, remis en branle, accéléré comme un mulet, de l'air, de l'air, mais rien n'y fera scotchée, collée dans la poisse, beuhh..., elle n'en veut plus,.... ma cocotte tu vas voir j'vais te sortir de ce mauvais pas les quelques cinq chevaux qu'il te reste à c't'heure, chevaux à l'agonie, y a pas de miracle avec quinze au départ,... alors je la libère de mon poids, lui laisse sa première en prise et moteur tournant à son côté je la hisse hors ce chantier, cette passe difficile .
Les derniers mètres sur son dos s'effectueront sous les respects de l'assemblée présente, même en anglais, et moi bien content, vidé, d'en sortir de cette heureuse galère .

Après reste plus qu'à prendre quelques photos, des preuves , à visiter le lieu d'une beauté " y a pas mieux", dommage les canettes et mégots qui y traînent, puis partager un peu de temps avec des copains à Eric qui m'ont reconnu ( Bernard et compagnie ), sont cool ceux-là, où à 3000 j'apprends qu'une Ural est en rade dans la vallée, n'accélère plus ou du moins reste sans puissance, donc babiole, on décide d'y descendre ensemble, ça m'intéresse de rester derrière avec mes freins "du tonnerre", faut surtout calmer le Yves, ainsi jusqu'au bas à train de sénateurs, et avant de déguster le réconfort sous la forme d'une babasse bien fraiche, j'ai le temps pour un diagnostique précis,.. la moto démarre, tourne au ralenti régulièrement, mais sortie de cela elle n'est plus capable du moindre effort un peu comme la mienne au Sommelier .
J'en conclus un manque d'air ou de carburant, je vire les deux manchons au cul des carbus, constate que leur bouche respective pleure l'essence (c'est bon ça se précise), un blocage en amont, et résultat de suite concluant, il m'a suffi avant de déposer le filtre à air à remettre en marche puis d'accélérer pour voir tout ce noir (cette noyade) sortir au derrière de la machine, le moteur reprendre du régime même au ralenti et de dire : ton filtre est colmaté complet bon pour une dépose et un perçage à coups de tournevis pour qu'il reste un semblant de filtration, puis essai routier avec en retour en prime la banane de son proprio, heureux, qui jusqu'alors se voyait mal, très mal, coincé avec son side en cette montagne surtout qu'on l'attendait le soir même à Lyon .
Son filtre amélioré, neuf extérieurement, l'amont se faisant par l'intérieur sur ces motos, s'était bouché, faut voir comment, sur la "dizaine" de kilomètres qui mènent vers le refuge camp de base, par les nuages de poussière dégagée sur cette route encombrée de motos furieuses !....Personnellement j'en ai mangé comme jamais, à peine arrivé au camping, empoussiéré de la tête au pied, sous la douche j'eus cru ne pas m'être lavé pendant un mois .

En résumé : une bonne montée suivie d'une bonne action, pour une journée heureuse,.... y en faut pas plus .

D'autres bonnes actions j'en ai faites en chemin mais elles sont d'autres histoires à raconter .
Pas idée d'être mécano .

[yvesmetz]

Vers le sommet,...

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Au sommet :

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Vue de la France :

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Rares, on y trouve :

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Celles qui m'ont tourné la tête :

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[yvesmetz]

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Yankee :

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Pour notre niçois, c'est possible :

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Chapeau bas pour la jolie, jolie fille montée tout en haut avec sa honda :

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[skoncey]

Magnifique Yves! Chapeau bas! Mais tu le savais déjà!

[yvesmetz]

Deux sides qui se croisent en cet endroit c'est pas commun, mais là en face de nous qui descendions, j'y crois pas, un connu en milieu side-cariste, un gros bras, un qui pousse, s'écoute pas, qui te remue son engin sans garde au sol, maintes et maintes fois, un diable, que t'en reviens pas encore aujourd'hui .... Il pousse, secoue, fait cirer son embrayage siffleur qui doit le maudire lui et sa volonté l'aller jusqu'au bout, d'aller coûte que coûte, que je lui ai foutu une tape sur l'épaule en guise de bravo et bon courage, et que je vois encore passer au ras du précipice avec son navire, puis qui s'éloigne mais qui restera graver !....Tous des Mickey quand t'as croisé un tel gaillard, pas du blabla, en pleine action .
Fin mot de l'histoire, par après, de ceux qui le connaissent : notre homme loin de se contenter du rassemblement y est monté le samedi en toute fin de matinée pour installer son bivouac haut perché et y passer sa journée, crapahuter, sa nuit seul dans le ciel, et ainsi être certain en redescendant le lendemain dimanche de recevoir la médaille .

J'ai dit chapeau bas pour la jeune et jolie en honda, pour lui, l'effort consenti, le tapis rouge aurait été bienvenu .

Impressionnant :

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[yvesmetz]

Milieu de parcours et déjà la poussière :

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Sans amortisseurs, sans joints, mais pleine d'huile, une pompe à vélo la fourche Clipper, qui chahutée, le mot est faible a pleuré toutes les larmes de son corps :

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[yvesmetz]

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