Messagepar Jivaro » 07 sept. 2018, 08:04
J'ai l'impression que les amortisseurs sont plus courts sur ton modèle. D'ou la non interchangeabilité.
Pour en finir avec le moteur, à l'époque, nous n'avions pas la possibilité ni les connaissances pour intervenir dans le boitier d'injection. Dommage, avec le rupteur mille tours plus haut, cela nous aurait bien aidé. Pour gaver un peu, j'ai retiré le clapet de pression de 3,5 bars à 5 bars. Je ne conseille pas trop cette opération, car le clapet est dans la pompe, qui est plastique clipsé. Il y a une chance sur deux de casser un élément, et de n'avoir que ses yeux pour pleurer. Sinon, un petit coup de presse sur le capot du ressort, un coup de mano de pression et hop, c'est fait. Les seuls soucis avec le moteur sont arrivés avec le passage en 535, pour le rallye du Dourdou, ou nous avons dépassé les capacités du reniflard. d'ou vidage de l'huile en cours de route. Dommage, le tracé nous allait bien. Sinon, ce fut parfait. La puissance avait du grimper autour d'une trentaine de baudets, et les reprises avaient changé du tout au tout. Très très agréable.
Bon, je n'ai pas trop de photos de la prépa de la partie cycle, mais je vais essayer de bien expliquer. J'ai acheté un kit Woodsman, pour avoir le pot en l'air, les commandes semi reculées et un silencieux plus libre. À ce propos, c'est du 'plug and play' à l'anglaise. Ça se monte très bien, si tu as un poste à souder, une bonne meuleuse, trois mains, etc..... Le tube passe si tu coupes la patte de klaxon, et le silencieux pèse environ deux ânes! Mais il fallait bien une base.
J'ai commencé par les roues. Deux jantes alu sans rebords, rayons inox plus gros, en 19' à l'avant et 18' à l'arrière, avec des AVON Roadrider, en 90/90 devant et 110/90 derrière. Ensuite, leur montage. Une chose m'avait choqué, ce sont les entretoises de roues sur les axes. Ce sont de simples morceaux de tube mince, coupés au tour et largement chanfreinés. La portée des extrémités n'est que de quelques dixièmes, en plus mal positionnés coté roulement, en plein dans le congé du chemin de billes intérieur. On sent bien au serrage qu'en fait, ce n'est pas vraiment serré. Tous les efforts de vrillage passant par la, ce n'était pas viable. J'ai donc tourné un jeu d'entretoises en alu de qualité 2024 (Dural), dont les portées sont au maximum, coté roulement sur toute la surface du chemin intérieur, et coté fourche et bras sur le maximum possible. Toutes les étanchéité abracadabrantes en feutre et autres joyeusetés ont sauté pour des roulements étanches de qualité. Le bras de fourche qui pince l'axe avant le faisait avec une vis de 6 et un écrou. Paf, viré, et vis de 8 en classe 10.9 et taraudage dans le bras. J'ai vu que sur les versions actuelles, c'est du 8. Rien que ça a changé le comportement de la machine en courbe à fond et au freinage. Ensuite, j'ai sorti le bras oscillant. Il est monté sur des bagues plastique, qui font aussi cales de latéral, et qui sont suffisantes en tourisme peinard. Mais, vu le 'touriste' que j'allait mettre dessus, ça n'irait pas. Alors, montage en bagues bronze sur mesures, et cales de latéral en bronze, ajustées au poil pour un fonctionnement juste 'gras'. La aussi, le résultat est étonnant. Ensuite, un jeu de ressorts progressifs dans la fourche, avec la bonne huile fournie et le premier rallye s'est fait comme ça.
Si tu n'en veux pas, je la remet dans ma culotte