Hivernal du Vercors 2021.

[T Max 66]

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ANNULE

https://ffmc2607.org/article/annulation ... BkZDF5_G_Y



Edition 2020

https://www.motomag.com/Concentre-du-Ve ... osLNY8qnik



Edition 2019

https://www.motomag.com/Motos-gelees-to ... BkZDF5_G_Y


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[pinsole07]

Ça tombe bien...

Je ne l'avais pas encore mis sur le calendrier de la RA de 2021

Bises à tous chez toi

[Jean-do 74]

IMG_20210101_100927_resized_20210102_051638375.jpg (52.08 Kio) Vu 1988 fois

Hier, j'ai sorti la rouge pour le premier jour de l'année.
Deux roues, un guidon, un monocylindre, un phare rond, et puis des bottes, des gants, un blouson, et roule.
Première hivernale de l'année....

[jbt]

Moi je suis équipé sérieusement pour ce genre d'hivernales:
700cm3 flat -twin BMW, un guidon, un volant, trois leviers de vitesse, quatre roues jumelées à chaînes, freins indépendants...
Bon, ça fait 500 kg de fraise à piloter, finalement c'est moins fatigant de prendre la pelle, mais c'est tellement satisfaisant de l'utiliser...je veux dire, tu es tellement heureux d'être encore en vie après et de n'avoir pas fini happé et broyé par cet engin inconduisible!
Il faut dire que l'ergonomie est tout particulièrement pensée pour provoquer a minima une invalidité à 100%.
Vu l'encombrement du truc, impensable de faire demi tour sur place: il faut donc reculer.
Et en reculant, les poignées du guidon sont placées à l'endroit idéal pour rentrer dans les poches de la veste. Les poignées de frein inversées assurant le rôle de harpon pour qu'il soit impossible de s'en dégager, bien aidées par la brutalité de l'embrayage qui fonctionne à l'aide d'un levier à repousser loin vers l'avant pour embrayer. La bête bondit alors vers le conducteur, le maintient entre les griffes de son guidon, assez loin pour l'empêcher d'atteindre le levier à nouveau pour débrayer, et poursuit sa course régulière, sachant qu'elle peut compter sur le couple à bas régime pour ne pas caler.
Le jeu consiste à ne pas glisser en marchant à reculons sur de la neige damée jusqu'à ce qu'on parvienne à se dégager pour enfin débrayer ou finir étouffé contre un tronc.
Heureusement, il y a des sécurités. Dès que les pieds sont happés par la fraise, ça correspond exactement au moment où les couilles entrent en contact avec la poulie dentée de vilebrequin qui sert au démarrage à la ficelle, et s'enroulent autour jusqu'à faire caler le moteur. S'en suit le déclenchement simultané d'une alarme sonore vocale de plus en plus aigüe et d'une alarme visuelle via la cheminée d'évacuation, le rouge se remarquant très bien sur le blanc de la neige. L'alerte puis l'intervention des secours s'en trouve facilitée, suivez la trace messieurs les pompiers, ce qui reste de mon mari est au bout mais je n'en aurai plus l'usage, vous pouvez le garder.

Et en dehors de l'usage hivernal, je m'en sers à la belle saison comme épareuse à huissier, c'est assez efficace aussi.

[nirlo]

Ah oui, ça plaisante pas. Et vous faites quoi pour les ours ?

[nirlo]

Moi je suis équipé sérieusement pour ce genre d'hivernales:
700cm3 flat -twin BMW, un guidon, un volant, trois leviers de vitesse, quatre roues jumelées à chaînes, freins indépendants...
Bon, ça fait 500 kg de fraise à piloter, finalement c'est moins fatigant de prendre la pelle, mais c'est tellement satisfaisant de l'utiliser...je veux dire, tu es tellement heureux d'être encore en vie après et de n'avoir pas fini happé et broyé par cet engin inconduisible!
Il faut dire que l'ergonomie est tout particulièrement pensée pour provoquer a minima une invalidité à 100%.
Vu l'encombrement du truc, impensable de faire demi tour sur place: il faut donc reculer.
Et en reculant, les poignées du guidon sont placées à l'endroit idéal pour rentrer dans les poches de la veste. Les poignées de frein inversées assurant le rôle de harpon pour qu'il soit impossible de s'en dégager, bien aidées par la brutalité de l'embrayage qui fonctionne à l'aide d'un levier à repousser loin vers l'avant pour embrayer. La bête bondit alors vers le conducteur, le maintient entre les griffes de son guidon, assez loin pour l'empêcher d'atteindre le levier à nouveau pour débrayer, et poursuit sa course régulière, sachant qu'elle peut compter sur le couple à bas régime pour ne pas caler.
Le jeu consiste à ne pas glisser en marchant à reculons sur de la neige damée jusqu'à ce qu'on parvienne à se dégager pour enfin débrayer ou finir étouffé contre un tronc.
Heureusement, il y a des sécurités. Dès que les pieds sont happés par la fraise, ça correspond exactement au moment où les couilles entrent en contact avec la poulie dentée de vilebrequin qui sert au démarrage à la ficelle, et s'enroulent autour jusqu'à faire caler le moteur. S'en suit le déclenchement simultané d'une alarme sonore vocale de plus en plus aigüe et d'une alarme visuelle via la cheminée d'évacuation, le rouge se remarquant très bien sur le blanc de la neige. L'alerte puis l'intervention des secours s'en trouve facilitée, suivez la trace messieurs les pompiers, ce qui reste de mon mari est au bout mais je n'en aurai plus l'usage, vous pouvez le garder.

Et en dehors de l'usage hivernal, je m'en sers à la belle saison comme épareuse à huissier, c'est assez efficace aussi.

[JacquesD]

Cet engin semble assez particulier.
Il doit falloir approcher cet engin après avoir étudié à fond la notice d'emploi.

[druid]

Pourquoi s'emmerder la vie avec ce machin sur base de bien molle, lourd comme un âne crevé, dangereux de surcroit, alors que j'ai dans mon catalogue des fraises à neige double étage, de fabrication américaine, à démarrage électrique, équipées de poignées chauffantes, rotation et orientation électrique de la goulotte, phare de travail, "easy turn" par décrabotage et équipées de moteurs spécialement conçus pour travailler à des températures extrêmes ?

En vente chez tous les bons concessionnaires de la marque. Ceci est une info, pas une pub. Je n'ai pas cité la marque.

Maintenant, si certains préfèrent terminer leur vie sous la forme d'un steak haché...

PS: j'ai aussi des groupes électrogènes américains ( pas du chintok ) au catalogue.

[JicéduVar]

Pourquoi s'emmerder la vie avec ce machin sur base de bien molle, lourd comme un âne crevé, dangereux de surcroit, alors que j'ai dans mon catalogue des fraises à neige double étage, de fabrication américaine, à démarrage électrique, équipées de poignées chauffantes, rotation et orientation électrique de la goulotte, phare de travail, "easy turn" par décrabotage et équipées de moteurs spécialement conçus pour travailler à des températures extrêmes ?

Mais tu n'as pas le plaisir de piloter ce moteur mythique de BMW.

[druid]

Moteur "mythique" de BMW...

[jbt]

Ni celui de caresser les poignées de guidon en bois tourné dont la tenue en main, malgré quelques échardes, apporte elle aussi une chaleur que peu d'autres objets de même forme sont capables de donner...le modèle porte d'ailleurs un nom évocateur de délices interdites consommées avec de jeunes éphèbes dans la moiteur embrumée de discrets saunas scandinaves puisqu'il s'appelle Snow boy, tout un programme qui réchauffe à lui seul le coeur lorsqu'on déneige au petit matin, beaucoup plus qu'une résistance en 12V noyée dans du caoutchouc impérialiste.
Ni celui de calculer au plus juste ton rayon d'action en fonction de la longueur maxi de l'enrouleur qui permettra de redémarrer la fraise au prochain calage, parce que la démarrer à la ficelle, c'est même pas la peine d'y songer, j'utilise une grosse perceuse en 380 munie d'un embout en caoutchouc (rien à voir avec les occupants du sauna précité) qui elle seule a le couple nécessaire pour le faire partir.
Pas plus que de voir reculer l'automobiliste furibard dont la projection de cailloux issue de la cheminée de la fraise (oui, ça fait aussi du terrassement, je vous avais pas dit?) a brisé toutes les fenêtres alors qu'il passait sur la route à 50m de là, une fois qu'il se retrouve face à un rouleau hérissé de lames gourmandes à l'avant d'un engin manifestement dirigé par un individu non qualifié et ostensiblement dépassé par les évènements puisque trainé derrière la machine la tête en bas par les poches retournées de son anorak .
Certains VRP en matériel agricole useront de l'argumentaire éculé de la consommation avantageuse de leur matériel américain, mais qu'ai-je à faire de cette notion puisque le réservoir qui fuit est de toute façon vide à chaque fois que je la redémarre?
Peu me chaut qu'il existe des matériels à orientation éléctrique de la goulotte parce que l'orientation, c'est mon métier et je le pratique à l'ancienne, sans assistance électrique. Et face à ce Moloch mécanique, rien n'est plus aisé que d'orienter la goulotte: il suffit, après avoir engagé la fraise sur une portion rectiligne, de se pencher par dessus la boite à outils pour desserrer la bride qui maintien le volant et l'actionner afin que, par le biais de deux joints de cardans parfaitement pas alignés et d'un effort que j'estime à environ 40 m.kg, le volant consente à une rotation de quelques degrés et qu'au lieu de marteler les fenêtres de la maison, la fraise envoie directement le mélange de neige,glace et graviers à l'endroit exact où doit se situer la tête de l'opérateur s'il désire accéder au volant pour régler la goulotte, ce qui rend tout réglage définitif - jusqu'au prochain calage.
Ressentirai-je avec une fraise pasteurisée l'adrénaline du défi consistant à synchroniser une dizaine de commandes à la fois sous peine d'homicide involontaire en cas d'erreur d'appréciation? Déneiger avec ça, c'est comme allumer un barbecue au Napalm, crois-tu vraiment me convertir au micro-ondes pour cuire mes merguez?
Enfin, lorsque la visite du garage * aboutit tout au fond, là où la pierre apparente suinte d'humidité sur laquelle se reflète la pâle lueur d'une ampoule de 25W, à la découverte de ce gaffophone de viabilité hivernale , cet engin me permet de briller parmi mes pairs, de stupéfaire les plus érudits des afficionados du flat teuton, d'emporter la confiance des clients potentiels et de séduire les filles.
Enfin, surtout les filles qui acceptent de me suivre jusqu'au fond du garage.


Alors merci de ton offre, Druid, mais je garde ma bonne vielle fraise!


* si vous voulez voir à quoi ça ressemble, j'ai fait un petit film promotionnel avec de la jolie lumière, de la musique douce et de vrais morceaux de poésie pour y attirer les filles, à regarder jusqu'au bout.

[JicéduVar]

Il suffirait de rajouter une selle pour rendre l'engin confortable et supprimer le danger de passer sous la fraise, et tu aurais ainsi l'engin idéal pour aller aux hivernales.

[jbt]

Une option barre de coupe existait à l'époque, permettant de convertir la fraise à neige en motofaucheuse aux beaux jours.
Ca doit être trouvable au fin fond de la Suisse...

Bref, c'est surtout pour le folklore que j'ai ce truc. Je savais depuis longtemps que ça existait, j'en cherchais un mollement, et un client m'en a proposé une un jour à un tarif plus qu'extrêmement raisonnable, ayant cédé aux sirènes de la facilité d'utilisation et de l'ennui à crédit d'un matériel moderne.
A vrai dire, j'en ai un usage modéré: une ou deux fois par hiver, et encore, pas tous les hivers, et à condition que je réussisse à la démarrer avant que mon père ne soit parvenu à mettre en route son vieux Massey Harris équipé d'une lame.
La dernière fois qu'elle a servi, j'ai perdu un patin et un anti-parasite m'a lâché...
Je crois que je vais effectivement la reconvertir en autre chose, mais quoi?

[JicéduVar]

....
Je crois que je vais effectivement la reconvertir en autre chose, mais quoi?

Tu pourrais en faire une moto, le moteur semble s'y prêter.

[jbt]

Ca ressemble à un moteur de moto...mais c'est en fait une déclinaison industrielle d'un moteur de voiture (ayant équipé les BMW 700, les Isetta, et les Farmobil) lui-même dérivé de la base moteur de la R60.
Mais avec un carter moteur plus large, des cylindres, pistons et culasses spécifiques, un arbre à came particulier, un vilo compatible avec l'entraînement d'une turbine de refroidissement.
J'avais bien pensé le dépiauter pour l'adapter dans un carter de /2 qui traîne, mais voilà, rien n'est plug&play.