Quelques mots sur ma fidèle monture...
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En 2500 bornes, le comportement moteur n'a cessé de s'améliorer au fil des kilomètres en roulant entre 50 et 120 km/h, le plus souvent à 80.
Mais hier, face au vent fort et à cause du grand pare-brise, je n'arrivais à dépasser le 120 en 5ème sur l'autoroute.
La conso d'essence a été d'environ 6,4 L/100, avec passage en réserve (18 L sur 22 au total) ou ravitaillement vers 250, 260 km au compteur.
Par contre, j'étais parti avec un pneu AR usé "à plat" (maladie francilienne) et je n'aurais pas dû.
En plus des amortos AR fatigués (sûrement là depuis le début), la grosse mémère et son chargement avait tendance à se redresser sur les irrégularités du goudron pourri des routes de montagne ou à faire des écarts soudains et ça m'a bien gâché la tenue de route dans les enchainements de virages, au point de devoir rendre la main car je perdais la confiance, continuellement obligé de regarder la route devant ma roue AV (pour éviter les rainures et les trous) au lieu de regarder la sortie des virages. Dommage.
Sur son trail mono 650 Freewind, Yannick était bien content de rouler peinard derrière moi, sans se soucier de la route et en profitant du paysage. Ce vieux motard très expérimenté va bientôt être mûr pour rouler en Bullet !
Évidemment, je me suis fait enrhumer par tous les tarmos de la planète en bécanes modernes qui me faisaien l'exter' avec des angles de folie à chaque virage, mais je m'en fous. Qui va piano va sano, qui va sano va lonta !
Et heureusement car en Savoie, en grimpant dans les gorges du Guier-mort en direction du Col du coq (massif de la Chartreuse), j'ai bien failli me ramasser sur un épandage de gravier, p... de DDE ! La moto est partie en dérapage des deux roues, direction la voie d'en face... heureusement, il n'y avait personne qui descendait mais j'ai eu chaud !
Mon joint SPI fuyard au pont AR a continué de chier des crachats d'huile, mais ça n'a pas empiré depuis le rasso dans la Creuse début juillet.
La conso d'huile moteur n'a pas bougé d'un centimètre sur la jauge que je n'ai vérifié qu'une fois au milieu du voyage.
Je n'avais pas emmené d'huile... ça dégueule dans les bagages et on en trouve partout dans les stations-services au cas où.
J'avais emporté une chambre à air et de quoi la changer, des câbles de gaz prêts à enfiler dans les gaines, un câble et un serre-câble qui ont servi à remplacer le câble d'embrayage de la Suzuki 650 Freewind de Yannick qui s'est détoronné dans sa gaine, une platine d'allumage munie de ses deux rupteurs et condensateurs au cas où et des bricoles pour l'électricité, ainsi qu'un multimètre qui n'a heureusement pas servi.
Sur place, à Mandello, j'en ai profité pour racheter un câble d'embrayage Guzzi, un jeu de rupteurs, deux bougies et deux bobines pour les avoir en réserve pour plus tard.
La peau de mouton sur la selle a bien limité le mal au cul, quitte à la replier sur elle-même pour augmenter l'épaisseur. Par contre, sous les orages d'hier, elle a pris la flotte... pas grave, je l'ai roulée et rangée dans une sacoche grâce à la place libérée par la tenue de pluie. Je l'ai ressorti quand la pluie à cessé, elle a fini de sécher en roulant.
Bref, bilan très positif pour cette vieille moto de 41 ans.