Tribulation d'un jeune conducteur
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Et une très belle:
Je suis ancien combattant, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si, dans ma vie, j'en ai entendu, des conneries !
Je suis ancien combattant, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si, dans ma vie, j'en ai entendu, des conneries !
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
C'est Patouillou le bistroquet dans "Un idiot à Paris".
JacquesD
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Après une absence de quelques semaines, je vous propose un troisième épisode de mes aventures avec cette fameuse Royal Enfield qui pointe aujourd'hui calmement 2'500 kilomètres au compteur.
Je vous avais laissé la dernière fois, si vous vous en souvenez encore, sur ma première expérience à 80 kilomètres/heure. La petite et moi faisions encore alors connaissance mais ce fut l'étape qui marqua une véritable lancée dans cet univers monocylindré. Je passai encore près de deux mois sans prendre de cours aucun. Les jeunes vous savez, on rêve tous d'appréhender la nouveauté seul et à l'instinct. Je me suis alors essayé à mes premières vraies courbes, mes premiers vrais démarrages au kick et mes premières vraies frayeurs. Commençons par les courbes : les motards parlent tout le temps de repose-pieds qui touchent, de virages serrés à 90 km/h voire même de genoux et coudes qui frottent. Je suis bien content de n'avoir expérimenté que le premier des trois et je peux vous assurer que la première fois, on est plus que surpris. Je prenais un virage un peu serré sur la gauche, en imitant la position que j'aurais adoptée à vélo et là, un petit frottement se fait entendre avant de se changer en véritable frottement puis en bruit assez sec et, reflex naturel oblige, "Mon Dieu mais quéqu'cé'qu'ça ! Je veux pas mourrir moi !", je plante le frein au milieu du virage qui avait une heureusement bonne visibilité, avant de caler et redémarrer. Le repose-pied gauche avait frotté pour la première fois, ça lui a même laissé une petite balafre côté sol, une blessure de guerre qui intimidera probablement les prochains angles croisant ma route. Arrivé au sommet de St-Cergue, mon défi du jour, j'amorce la descente... en quatrième et cinquième J'avais pris l'habitude de rouler assez "économique" en utilisant toujours le rapport le plus élevé. La deuxième et la troisième m'auraient bien convenu si j'avais compris plus tôt que la pente allait autant m'emporter ! Je gardais donc le pied droit bien serré sur le frein arrière et en faisant bien attention de ne pas frotter à nouveau mon repose-pied car je pensais alors que ça pouvait abimer la belle. Après deux minutes, j'aborde un virage à droite dans lequel j'étais rentré bien trop vite... J'appuie bien sur le frein arrière pour ralentir et un nouveau bruit de frottement cette fois très métallique se fait entendre, et la moto ne semble plus freiner comme je le souhaite. Le levier de frein faisait office de cale-pied frottant et a laissé une jolie traînée d'étincelles derrière lui. Très chic, sûrement, mais carrément inquiétant lorsqu'on est sur le véhicule en question et qu'on ne s'y attend pas. Je sors du virage indemne heureusement et roule prudemment jusqu'à la fin de la descente.
Un autre jour, je me suis essayé à l'antithèse de la Royal Enfield (même si certains en sont sûrement de fervents défenseurs) : L'autoroute.
J'ai essayé la balade en éléphant, la course à cheval, le coup de tazzer, mais jamais je n'ai autant tremblé qu'à 120 kilomètres/heure sur une Royal Enfield ! Les repose-pieds s'étaient changés en électrons, mon corps semblait imiter une voile avec un vent lourd qui me tirait en arrière. Je m'attendais à finir comme le petit Poucet, mais non, ma machine a bien tenu et n'a pas perdu une seule vis sur le chemin qui n'a pas duré plus de dix minutes. Les poignées, elles aussi, rebondissaient contre mes gants et mes rétroviseurs étaient aussi lisibles qu'une chaîne cryptée. L'autoroute, ce n'est pas pour moi, c'est sûr. Ma Royal Enfield est comme son maître, elle aime les petites routes, les chemins déserts, les paysages. Elle n'a pas besoin d'aller à 130 kilomètres/heure pour décoller, elle n'en a même pas envie.
Allez, encore une petite anecdote pour la forme : Il n'y a pas longtemps, j'ai pour la première fois essayé une autre moto. Il s'agit donc de ma première expérience motorisée qui n'implique pas d'indienne. La fifille était une Honda de 2015, une CB250X dans mon souvenir. Compteur digital, ABS et autant d'autres fonctions à faire pâlir les amateurs de oldies. Ben, c'est autre chose. Tout à fait autre chose. Après quelques mètres dessus, je me suis demandé si j'étais réellement sur une moto. J'avais presque l'impression de ne pas conduire tellement tout m'était indiqué et prescrit. Oh un compte-tour, plus besoin d'écouter le moteur alors ? Ah chouette, le clignotant s'enlève seul quand je finis mon virage, plus besoin de martyriser le bouton central alors. Euh, quand je freine ça freine, même si je m'y prend au dernier instant, c'est normal ? J'ai finis mon petit tour en me disant : "C'est chouette, mais qu'est-ce que c'est facile", puis j'ai laissé les clefs de la RE au jeune conducteur de Honda afin qu'il s'y essaie. Le pauvre a été surpris comme pas deux et a du s'arrêter assez vite. La Royal Enfield, c'est un peu apprendre la moto à la manière forte. Pas d'assistance, pas de bidule chouette, pas de léchage de botte. Mais en retour, on acquiert des bases excellentes et fondamentales pour conduire n'importe quel véhicule, on "comprend" les véhicules et on apprend à les sentir.
Bientôt, je vous sors un épisode 4 avec mon premier cours de moto et ma première virée !
Bises et bonne route à vous tous !
Je vous avais laissé la dernière fois, si vous vous en souvenez encore, sur ma première expérience à 80 kilomètres/heure. La petite et moi faisions encore alors connaissance mais ce fut l'étape qui marqua une véritable lancée dans cet univers monocylindré. Je passai encore près de deux mois sans prendre de cours aucun. Les jeunes vous savez, on rêve tous d'appréhender la nouveauté seul et à l'instinct. Je me suis alors essayé à mes premières vraies courbes, mes premiers vrais démarrages au kick et mes premières vraies frayeurs. Commençons par les courbes : les motards parlent tout le temps de repose-pieds qui touchent, de virages serrés à 90 km/h voire même de genoux et coudes qui frottent. Je suis bien content de n'avoir expérimenté que le premier des trois et je peux vous assurer que la première fois, on est plus que surpris. Je prenais un virage un peu serré sur la gauche, en imitant la position que j'aurais adoptée à vélo et là, un petit frottement se fait entendre avant de se changer en véritable frottement puis en bruit assez sec et, reflex naturel oblige, "Mon Dieu mais quéqu'cé'qu'ça ! Je veux pas mourrir moi !", je plante le frein au milieu du virage qui avait une heureusement bonne visibilité, avant de caler et redémarrer. Le repose-pied gauche avait frotté pour la première fois, ça lui a même laissé une petite balafre côté sol, une blessure de guerre qui intimidera probablement les prochains angles croisant ma route. Arrivé au sommet de St-Cergue, mon défi du jour, j'amorce la descente... en quatrième et cinquième J'avais pris l'habitude de rouler assez "économique" en utilisant toujours le rapport le plus élevé. La deuxième et la troisième m'auraient bien convenu si j'avais compris plus tôt que la pente allait autant m'emporter ! Je gardais donc le pied droit bien serré sur le frein arrière et en faisant bien attention de ne pas frotter à nouveau mon repose-pied car je pensais alors que ça pouvait abimer la belle. Après deux minutes, j'aborde un virage à droite dans lequel j'étais rentré bien trop vite... J'appuie bien sur le frein arrière pour ralentir et un nouveau bruit de frottement cette fois très métallique se fait entendre, et la moto ne semble plus freiner comme je le souhaite. Le levier de frein faisait office de cale-pied frottant et a laissé une jolie traînée d'étincelles derrière lui. Très chic, sûrement, mais carrément inquiétant lorsqu'on est sur le véhicule en question et qu'on ne s'y attend pas. Je sors du virage indemne heureusement et roule prudemment jusqu'à la fin de la descente.
Un autre jour, je me suis essayé à l'antithèse de la Royal Enfield (même si certains en sont sûrement de fervents défenseurs) : L'autoroute.
J'ai essayé la balade en éléphant, la course à cheval, le coup de tazzer, mais jamais je n'ai autant tremblé qu'à 120 kilomètres/heure sur une Royal Enfield ! Les repose-pieds s'étaient changés en électrons, mon corps semblait imiter une voile avec un vent lourd qui me tirait en arrière. Je m'attendais à finir comme le petit Poucet, mais non, ma machine a bien tenu et n'a pas perdu une seule vis sur le chemin qui n'a pas duré plus de dix minutes. Les poignées, elles aussi, rebondissaient contre mes gants et mes rétroviseurs étaient aussi lisibles qu'une chaîne cryptée. L'autoroute, ce n'est pas pour moi, c'est sûr. Ma Royal Enfield est comme son maître, elle aime les petites routes, les chemins déserts, les paysages. Elle n'a pas besoin d'aller à 130 kilomètres/heure pour décoller, elle n'en a même pas envie.
Allez, encore une petite anecdote pour la forme : Il n'y a pas longtemps, j'ai pour la première fois essayé une autre moto. Il s'agit donc de ma première expérience motorisée qui n'implique pas d'indienne. La fifille était une Honda de 2015, une CB250X dans mon souvenir. Compteur digital, ABS et autant d'autres fonctions à faire pâlir les amateurs de oldies. Ben, c'est autre chose. Tout à fait autre chose. Après quelques mètres dessus, je me suis demandé si j'étais réellement sur une moto. J'avais presque l'impression de ne pas conduire tellement tout m'était indiqué et prescrit. Oh un compte-tour, plus besoin d'écouter le moteur alors ? Ah chouette, le clignotant s'enlève seul quand je finis mon virage, plus besoin de martyriser le bouton central alors. Euh, quand je freine ça freine, même si je m'y prend au dernier instant, c'est normal ? J'ai finis mon petit tour en me disant : "C'est chouette, mais qu'est-ce que c'est facile", puis j'ai laissé les clefs de la RE au jeune conducteur de Honda afin qu'il s'y essaie. Le pauvre a été surpris comme pas deux et a du s'arrêter assez vite. La Royal Enfield, c'est un peu apprendre la moto à la manière forte. Pas d'assistance, pas de bidule chouette, pas de léchage de botte. Mais en retour, on acquiert des bases excellentes et fondamentales pour conduire n'importe quel véhicule, on "comprend" les véhicules et on apprend à les sentir.
Bientôt, je vous sors un épisode 4 avec mon premier cours de moto et ma première virée !
Bises et bonne route à vous tous !
Modifié en dernier par Félix le 03 août 2015, 21:09, modifié 1 fois.
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- en rodage
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Romain / earth2
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- Votre moto : Pas de moto
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
J'm'en va te dire mon ptit gars Felix : Te racontes que des âneries !
J'y crois pas !
Impossible de faire frotter les " cales pieds " sur une R.E.
Bi-don !
Hein Jacques ! Bi-don ! Comme celui dont jouait le grand Gouby...
J'y crois pas !
Impossible de faire frotter les " cales pieds " sur une R.E.
Bi-don !
Hein Jacques ! Bi-don ! Comme celui dont jouait le grand Gouby...
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- Le moteur tourne bien
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- Localisation : Compiègne (Oise), en France
- Localisation : Compiègne ( Oise - France )
Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Félix, tu as une plume remarquable et une grande facilité d'écriture, tu pourras publier un bouquin de ta vie de motocycliste monocylindriste indophile, ça devrait se vendre à l'aise.
Mais au point d'avancement où tu es rendu, il est temps que tu apprennes que sur une moto il n'existe pas de "cale-pieds" ("Le cale-pied gauche avait frotté pour la première fois,....") , ça c'est un dispositif en forme de cage destiné exclusivement aux pédales de bicyclettes de course, pour empêcher la chaussure du coureur en plein effort de riper.
Une moto est pourvue de repose-pieds.
Ta Royal Enfield l'est aussi !
Mais au point d'avancement où tu es rendu, il est temps que tu apprennes que sur une moto il n'existe pas de "cale-pieds" ("Le cale-pied gauche avait frotté pour la première fois,....") , ça c'est un dispositif en forme de cage destiné exclusivement aux pédales de bicyclettes de course, pour empêcher la chaussure du coureur en plein effort de riper.
Une moto est pourvue de repose-pieds.
Ta Royal Enfield l'est aussi !
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Topic author - Messages : 17
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- Votre moto : 500 Sixty 5
- Modèle de votre autre moto : Il en faut vraiment une autre ?
- Localisation : Suisse
Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Hahaha, excuse-moi cette faute grave qui, je l'espère, n'entraînera pas de retrait de permis et du véhicule ! Je t'avoue être cycliste avant motard, or mon champ lexical n'est pas encore tout à fait adapté aux engins motorisés, mais ça ne saurait tarder ! "Repose-pied", je cale ( ) ça dans un coin de ma tête.
Modifié en dernier par Félix le 03 août 2015, 21:09, modifié 1 fois.
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- Bullet 500
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- Localisation : France
Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Fouzidon aussi que quand c'est qu'il y a deux verbes qui font rien qu'a se succéder
c'est IMPÉRATIF que le second soit à l'INFINITIF et pas au PARTICIPE DÉPASSÉ!
M..!
Ne saurait tardé Ne saurait tardeR
Et j'suis convaincu qu'tu l'sais, en plus!
Mais pris par ta verve tu coupes pas tous les km pour graisser les queues de soupapes.
Vlan!Ca casse tout.
Sacripant !
Et que c'est juste à cause que j'y trouve que t'écris bien que j't'y dis tout ça, d'abord...
c'est IMPÉRATIF que le second soit à l'INFINITIF et pas au PARTICIPE DÉPASSÉ!
M..!
Ne saurait tardé Ne saurait tardeR
Et j'suis convaincu qu'tu l'sais, en plus!
Mais pris par ta verve tu coupes pas tous les km pour graisser les queues de soupapes.
Vlan!Ca casse tout.
Sacripant !
Et que c'est juste à cause que j'y trouve que t'écris bien que j't'y dis tout ça, d'abord...
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Topic author - Messages : 17
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- Votre moto : 500 Sixty 5
- Modèle de votre autre moto : Il en faut vraiment une autre ?
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Pour toute réclamation concernant l'orthographe, prière de vous adresser à la relecture, actuellement en congé depuis 1 mois
Je travaille dans le livre toute l'année, et j'avoue qu'en vacances, je me relâche très facilement C'est un peu la honte, m'enfin, tant que mon boss n'en sait rien !
Je travaille dans le livre toute l'année, et j'avoue qu'en vacances, je me relâche très facilement C'est un peu la honte, m'enfin, tant que mon boss n'en sait rien !
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
"Repose-pied", je cale ( ) ça dans un coin de ma tête.
Le combat contre les "cale pieds " c'est celui de mon ami Jean Bourdache (historien motocycliste sympathique)
et que je soutiens sur ce fort rhum, aidé par quelques royalistes convaincus !
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- Prénom : Luc
- Localisation : Fontenay sous Bois
- Localisation : demande à Jan-jan...
Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Sympa, mais attention à l'excommunication pour cause de d'hérésie (cale-pied) !
Puis tu verras qu'elle se bonifie avec les kils, le "rodage" n'est pas fini... La mienne c'est à 30 000 que j'arrive à la pousser à 120 (130 compteur, mais pas longtemps), sans être assis sur un shaker...
Puis tu verras qu'elle se bonifie avec les kils, le "rodage" n'est pas fini... La mienne c'est à 30 000 que j'arrive à la pousser à 120 (130 compteur, mais pas longtemps), sans être assis sur un shaker...
"Roulez toujours, Ne mourrez jamais"
Pratiquant non-croyant !
Pratiquant non-croyant !
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Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Que dire : beaucoup de plaisir à lire ces tribulations
Dans l'attente de lire le feuilleton.
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- Votre moto : .
- Prénom : Quentin
- Localisation : Paris
Re: Tribulation d'un jeune conducteur
Et merci pour cette belle lecture effectivement
J'imagine très bien ce que tu dois ressentir avec cette première moto