Royal Enfield le Site : Le Forum

Bonjour,

Ces derniers temps, j'ai pris un peu de recul pour comprendre ce qui pouvait résumer au mieux la raison du succès de cette marque RoyalEnfield. En dressant un rapide état des lieux, je suis parti du constat que les motos étaient toutes conçues sur la même base, à savoir une faible puissance, des contraintes mécaniques propres à tout monocylindre, une architecture d'une autre époque, une qualité de fabrication qui s'améliore mais ce n'est pas là non plus un critère distinctif. Bref, la question "Pourquoi RoyalEnfield?" me semble légitime.

C'est en roulant avec ma veste en jean sous les 29 degré de cette belle journée d'hier que j'ai eu un élément de réponse. Vitesse stabilisée à 70 Km/h, je sentais que ma Bullet Standard était à cette vitesse au mieux de sa forme. Je n'étais pas pressé, j'avais pas besoin d'aller plus vite. Et puis, une voiture me colle, essaie de me presser jusqu'à ce moment où je travaille sur moi pour faire comme si elle n'existait pas afin de continuer à kiffer. Je me suis imaginé rouler comme ça sans jamais m'arrêter pour traverser paysages et merveilles.

J'ai eu ma réponse. J'aime cette marque parce qu'elle est un paradoxe à elle seule. Elle réussit à t'inviter au voyage en étant légère et peu puissante. Elle te fait admirer ce que tu ne regardais plus. Depuis, j'adopte un comportement RoyalEnfield dans tout ce que je fais: Je prends mon temps, j'essaie d'apprécier...

Et vous, pourquoi RoyalEnfield?

GreyShadeBullet a écrit :C'est en roulant avec ma veste en jean sous les 29 degré de cette belle journée d'hier que j'ai eu un élément de réponse. Vitesse stabilisée à 70 Km/h, je sentais que ma Bullet Standard était à cette vitesse au mieux de sa forme. Je n'étais pas pressé, j'avais pas besoin d'aller plus vite. Et puis, une voiture me colle, essaie de me presser jusqu'à ce moment où je travaille sur moi pour faire comme si elle n'existait pas afin de continuer à kiffer. Je me suis imaginé rouler comme ça sans jamais m'arrêter pour traverser paysages et merveilles.

J'ai eu ma réponse. J'aime cette marque parce qu'elle est un paradoxe à elle seule. Elle réussit à t'inviter au voyage en étant légère et peu puissante. Elle te fait admirer ce que tu ne regardais plus. Depuis, j'adopte un comportement RoyalEnfield dans tout ce que je fais: Je prends mon temps, j'essaie d'apprécier...

En plus de tes constatations motardesques à l'ancienne , le fait d'avoir des pièces disponibles au-delà de 10 ans a été déterminant pour moi...
Même si je ne sais pas où j'en serais dans 10 ans

Pour ma part, j'avais aidé un pote vers mes 18 balais à remettre en route une vieille BSA des années 50 dont je ne me rappelle plus le modèle mais que je trouvais vraiment super belle et là, vu les galères mécaniques de "restauration", je me suis dis: "merde je pourrai jamais avoir une moto aussi chouette, je suis trop une bille en mécanique, pfff.." et puis, de nombreuses années après, je suis tombé sur l'EFI! Yes, la moto qu'a la gueule dont j'ai toujours rêvé et qui est fiabilisé! Une vrai fausse vieille, les soucis en moins, et là, retour de la joie de rouler tranquille avec un bel objet, de "cruiser" comme on faisait avec les potes en mob! Voilà pourquoi Royal Enfield!

Plus un pour le concept de prendre son temps, on va pas en reculant et le quotidien emballe le rythme,
alors oui la royal ralenti le temps, apaise tout ça et nous fait redécouvrir le plaisir de contempler, de vagabonder
en fait c'est la pause " kit-kat".

Merci GreyShadeBullet tu as LA SOLUTION… du Bonheur en Bullet :

Limiter nos routes départementales à 70 km/h


...Et fournir à chaque motard une marguerite à mâchonner par la tige en roulant

J'adhère

Crapouillot

Ben j'eus possédé ma première enfield en 1993 ou 94, sais plus trop, simplement parce qu'en cette période de vaches maigres je ne pouvais m'en sortir avec ma troisième triumph t140 .... M'avait semblé que l'enfield, d'alors, n'était que moto pour pauvres comme mézigue, qui se rua sur sa p'tite gueule à petit prix .
J'va dire que c'était pas mal, sans plus, rien dans l'sac, pour un gars bien trop jeune pour se contenter de si peu,... qui ne dura pas,.. pis dès que refait, ainsi va la vie, m'en fut vite débarrassé pour retrouver cette fois chevaux en pagaille .... Après, le retour à c'te marque fut causé par Madame trop flippée pour me permettre les chevaux sportifs .

Maintenant plus snobe que jamais, pire qu'Artaban le grand, j'me pavane qu'en authentiques ne pouvant m'abaisser à me montrer à dos d'indienne , d'où j'ai opté pour l'unique Clipper 350 du pays, pure anglaise, et de prolétaire, faut pas déconner quand même .

GreyShadeBullet a écrit :Bonjour,

Ces derniers temps, j'ai pris un peu de recul pour comprendre ce qui pouvait résumer au mieux la raison du succès de cette marque RoyalEnfield. En dressant un rapide état des lieux, je suis parti du constat que les motos étaient toutes conçues sur la même base, à savoir une faible puissance, des contraintes mécaniques propres à tout monocylindre, une architecture d'une autre époque, une qualité de fabrication qui s'améliore mais ce n'est pas là non plus un critère distinctif. Bref, la question "Pourquoi RoyalEnfield?" me semble légitime.

C'est en roulant avec ma veste en jean sous les 29 degré de cette belle journée d'hier que j'ai eu un élément de réponse. Vitesse stabilisée à 70 Km/h, je sentais que ma Bullet Standard était à cette vitesse au mieux de sa forme. Je n'étais pas pressé, j'avais pas besoin d'aller plus vite. Et puis, une voiture me colle, essaie de me presser jusqu'à ce moment où je travaille sur moi pour faire comme si elle n'existait pas afin de continuer à kiffer. Je me suis imaginé rouler comme ça sans jamais m'arrêter pour traverser paysages et merveilles.

J'ai eu ma réponse. J'aime cette marque parce qu'elle est un paradoxe à elle seule. Elle réussit à t'inviter au voyage en étant légère et peu puissante. Elle te fait admirer ce que tu ne regardais plus. Depuis, j'adopte un comportement RoyalEnfield dans tout ce que je fais: Je prends mon temps, j'essaie d'apprécier...

Et vous, pourquoi RoyalEnfield?

Une petite promenade bien agréable aujourd'hui même. Les routes de l’Estérel et les départementales Varoises sont formidables en Royal Enfield en cette saison (quand il ne pleut pas) et je ne vous cache pas que plus je roule avec, plus je l'aime mon side.

yvesmetz a écrit :Ben j'eus possédé ma première enfield en 1993 ou 94, sais plus trop, simplement parce qu'en cette période de vaches maigres je ne pouvais m'en sortir avec ma troisième triumph t140 .... M'avait semblé que l'enfield, d'alors, n'était que moto pour pauvres comme mézigue, qui se rua sur sa p'tite gueule à petit prix .
J'va dire que c'était pas mal, sans plus, rien dans l'sac, pour un gars bien trop jeune pour se contenter de si peu,... qui ne dura pas,.. pis dès que refait, ainsi va la vie, m'en fut vite débarrassé pour retrouver cette fois chevaux en pagaille .... Après, le retour à c'te marque fut causé par Madame trop flippée pour me permettre les chevaux sportifs .

Maintenant plus snobe que jamais, pire qu'Artaban le grand, j'me pavane qu'en authentiques ne pouvant m'abaisser à me montrer à dos d'indienne , d'où j'ai opté pour l'unique Clipper 350 du pays, pure anglaise, et de prolétaire, faut pas déconner quand même .

Merci Yves.

CB

Pourquoi une Enfield?
Bon, ça faisait longtemps déjà que je l'avais envisagée, ce fossile motocycliste. Au début de mes années motocyclistes, dans les 90's, il aurait pas fallu me pousser beaucoup pour que je craque. Heureusement que je n'ai pas franchi le pas à l'époque, j'en aurai sans doute été dégouté. J'ai opté pour les flats beumeu, plus aptes à assumer la centaine de milliers de kilomètres annuels que j'infligeais à mes motos.
En 2012, j'ai mis en vente une K75 que j'avais amoureusement restauré. Les amateurs ne se bousculent pas...je ne sais plus si c'est le vendeur de la Bullet qui m'a proposé un échange ou si c'est moi, mais on a fait affaire sur les pentes du col de Lus la Croix Haute, immédiatement séduit par le gromono que j'ai enfourné dans mon fourgon. Son ex propriétaire est parti avec la K75 qu'il a pulvérisé 200 km plus loin, sans avoir pris le temps de l'assurer au préalable...
Un an et 10000km plus tard, je suis toujours aussi amoureux de cette moto, même si elle va connaître quelques avaries qui sont sans doute dues à une négligence d'entretien, de ma part ou d'avant, qui sait? Mais c'est pas grave. Après quelques années passés à attendre dans l'atelier que je me penche dessus, elle a repris la route ce printemps, moteur fiabilisé, et je ne roule quasiment plus qu'avec ça, les autres motos tirant un peu la gueule d'être ainsi négligées et m'interpellant à grand renforts d'arguments à base de chevaux en pagaille, de freins Brembo ou de capacités de franchissement étonnantes. M'en fous. Ca avance pas, ça freine pas, ça tient pas la route, mais aucune autre moto ne me donne autant de plaisir (sauf peut-être mon Bitza side car à base de série 2...)!

Pour moi , je connaissais le prestige de cette ancienne marque Anglaise et les modéles d'avant 60 me faisaient de l'oeil ; y'à 4/5 ans j'ai loupé une Super Météor à pas grand chose , c'est sur un jour j'en aurai une de l'ancienne génération .....en attendant une G5 qui me comble , moi qui ne suis plus un adepte de la vitesse , une mob qui te force à prendre le temps , un clin d'oeil à un passé révolu , un décalage dans une époque qui ne me plait pas , une belle alternative à de l'ancienne véritable en somme !

La plus belle à mes yeux !

Pour ma part, j'ai découvert la Royal Enfield lorsque je travaillais à Mumbai (ex Bombay) en Inde.
Le week-end, j'allais régulièrement à Goa que je parcourais à 30-35 km/h sur des modèles fontes; j'ai tout essayé: boite à droite, à gauche, avec ou sans démarreur électrique, 350 ou 500, electra, thunderbird. J'adorais le bruit: poum poum poum

A mon retour en France, j'ai acheté une bullet fonte 350 à un vieux monsieur qui l'avait acheté neuve à Lyon chez MCC mais je trouve que l'utilisation au quotidien est un peu problématique: trâces d'huile, boite lente.... Il n'empêche que je la garderai tant que je pourrai rouler à moto.
Je me suis rendu compte qu'il y avait finalement peu de Bullet 350 100% origine. La mienne est de 1989; les seules modifs sont les clignotantts qui ont remplacé les horreurs en plastique rectangulaire .

Et début mai, je suis retourné en Inde pour la première fois depuis 8 ans et je me suis décidé à tester une Enfield récente dans les conditions de circulation normale dans le sud de l'Inde: Kérala et Goa afin de vérifier s'il était réellement possible de rouler au quotidien avec.

En effet, je vais au boulot toute l'année en 2 roues motorisées (SYM 250 GTS pour ceux qui connaissent) qu'il pleuve, neige ou vente....Et j'habite en Bretagne, région bien connue pour son ensoleillement.

Ce trip m'a permis de me rendre compte que les différences entre la 350 et la 500 étaient assez faibles: on sent juste plus de couple sur la 500.

J'ai donc décidé d'acheter un modèle EFI à mon retour.
J'ai contacté les concessionnaires de ma région pour un modèle neuf.
Finalement j'ai trouvé le modèle de mes rêves en occasion sur LBC: un Santal 2017 (disque AR ABS etc ...)
Je récupère ma nouvelle moto ce week-end. J'ai hâte.

Pour tout vous dire, j'avais craqué sur la nouvelle Ducati 1100 Scrambler (pas le même prix bien sûr) mais je me suis dit que j'aurais beaucoup plus de plaisir à 70 km/h sur une Bullet qu'à 150 sur une Ducati!

Et puis je trouve ma Santal plus jolie! que la Scrambler!

Pour la Royal Enfield c'est à cause de fab le motard fin des années 90. Véridique.

Tout est là :
http://www.royalenfieldlesite.fr/spip/s ... article420


Dix ans de moins quand même.