JicéduVar a écrit :Marco a écrit :...Les deux premières séance m'ont confirmé que refaire un moteur ancien qui a déjà été plusieurs fois démonté et remonté, ça prend toujours du temps et surtout, ça ne se refait pas sur l'établi d'un simple mécano comme moi...
Voilà qui est bien résumé...
Enfin, ça dépend des moteurs... j'ai refait tout seul plusieurs moteurs de 2CV et le moteur de ma Guzzi T3 (avec mon pote Axel) sur mon établi (ce qui n'empêche pas des étapes d'usinage dans des ateliers spécialisés, comme pour le réalésage, les remplacements de guides de soupape et autres rectifications normales)... j'ai aussi ouvert et refermé des flat de BMW S7 avec des pièces neuves... mais ces moteurs ont des vilo monoblocs, des carters tunnel (sauf la 2CV qui est en deux demi-bloc) et des assemblages sur bagues et paliers rapportés, c'est assez facile.
Le remontage est simple : on change les bagues et portées usées par des éléments neufs et on rempile le tout dans le bon sens. Tout est repéré, pionté, avec des détrompeurs... suffit d'être soigneux, si possible de suivre la revue technique et de respecter quelques gestes de mécano (ne pas forcer, huiler abondamment). Un pied à coulisse de qualité et une bonne clef dynamométrique suffisent généralement.
Le cas des vieilles motos anglaises à vilo assemblés, c'est délicat quand on s'attaque au bas-moteur : faut des compétences, de l'outillage de rectification et beaucoup d'expérience.
En tout cas, ça confirme une chose déjà répétée maintes fois par Jackymotos, Yvemetz ou Jivaro : un moteur "refait", c'est un moteur dont le bas-moteur a été démonté, contrôlé et au besoin, révisé et ce, dans les règles de l'art.
