Galuc a écrit :....je ne méprise pas les scoots.
Moi non plus, pas plus que je ne mépriserais les parapluies, les presse-agrume électriques, un GPS, les caravanes de tourisme, le tire-fesse pour skieur-client-consommateur de neige tarifée ou les vélos d'appartement (la roue dans la cage de hamster), autant d'objets dont je me passe très bien. J'en veux pas, ça ne m'intéresse pas, je ne me sens pas concerné.
En revanche, j'aime les motos et faire de la moto. Mais le scootisme, c'est pas mon truc, j'aime pas quand c'est "pratique" gnan-gnan, sans saveur ni odeur, le truc entre deux trucs, le centre-droit, le mou, le consensuel...
La moto, j'aime bien quand c'est un peu rugueux, avec du vent et de la pluie dans la gueule, à cheval sur un moteur en ferraille qui vibre, qui grogne, qui pousse quand tu lui commande ou qui se fait doux à patte de velours quand tu veux filer sur un filet de gaz, en mode poète, le pif dans les odeurs de printemps ou d'automne... un truc qui te fait sentir d'être vivant, quoi... un truc qui te fait porter des bottes et un blouson de cuir que tu gardes vingt ans, tout patiné par le temps...
Le scotère, je vois ça comme un objet électro-ménager, un truc jetable, qui se veut facile et accessible à tout le monde... et ça, ça ne m'intéresse pas car je ne suis pas tout le monde, je suis moi.
En fait, je dirais que le scotère est à la moto ce que le babybel est au fromage.