Quand je pense que jusqu'aux années 1950, dans les campagnes on répétait aux mômes : "Travaille bien à l'école et tu pourras entrer à la Compagnie des chemins de fer" ! . . .
Ces conseilleurs ne voyaient pas plus loin que l'appât de la retraite que les paysans découvraient à peine (et très peu).
Mais à quoi bon une retraite plus précoce si c'est pour te permettre de pouvoir cracher les poumons plus vite.
Evidemment il n'y avait pas que des "ramougnats" à la Cie et certains retraités ont vécu une très longue retraite, certains n'avaient jamais touché un bout de charbon (et ils ont bien fait).
En 1974, dans une usine d'Afrique, j'ai dû entrer dans une chaudière (côté vapeur) pour vérifier que des tubes de fumée n'étaient pas déformés, pour ne pas me donner en spectacle j'y suis allé après le départ des ouvriers, mal m'en a pris.
Au moment de sortir, je n'arrivais plus à passer les hanches par le "trou d'homme" qui côté interne présentait un angle droit par rapport à la virole de la chaudière, pour m'en sortir j'ai utilisé ce que j'avait à portée de la main, à savoir une boîte de graisse "Belleville", c'est très efficace.
Je suis rentré chez moi les hanches enduites de cette graisse et des paillettes de graphite qu'elle contient, j'ai passé un très long moment sous la douche en commençant par me laver avec de l'huile moteur, puis du gasoil, pour finir avec des produits plus classiques.
Le pire pour ces "cheminots" nettoyeurs de loco, c'était la répétition à vie de ce job sans doute assez médiocrement payé.
Rien à voir avec le boulot de certains metteurs au point qui, dans certaines usines de motos, rentraient parfois chez eux pour déjeuner avec la bête en cours de réglage, histoire de faire un galop d'essai.
Les gens de "la ferraille" ne sont pas tous égaux.
encore un ferrovipathe dirait Clive Lamming.
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