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Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

J'ai démonté la moto et je sais plus la remonter ? Il me reste des boulons ? J'ai mis l'injection sur ma bullet ? Des questions qui ne rentrent pas dans les cases ci-dessus ?
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Galuc
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar Galuc » 28 déc. 2020, 15:33

Jackymoto a écrit :Une Ural se torpille en moins de 100h car tout est disponible en neuf. Suffit de changer les bouts, un vrai plaisir.
Je suis en train de finir un moteur de 750 Chang Yang , un vrai plaisir a bosser. C'est les seules motos avec lesquelles on
peut compter son temps et c'est toujours réparable. Attention les flat twin de l'est sont quand même des BMW et il faut les bons outils pour bosser dessus rapidement.


Pourrait-on avoir quelques précisions sur ce Chang Yang 750; ça doit être plutôt rare dans nos contrées?

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nirlo
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar nirlo » 28 déc. 2020, 16:40

fab le motard a écrit :très joliment filmé
et à peine le side est pret qu'il sort dans la neige !!


Effectivement le format muet est une trouvaille ! J'ai été captivé du début à la fin. Le démarrage au kick, après avoir titillé pour remplir les cuves de carbu m'a rappelé ce que je faisais tous les samedis matin quand je faisait de la R50/2 au club moto de l'école de gendarmerie de Fontainebleau.
Comme le ferait remarquer Marco, mécanique simple et réparable à l'infini, mais trop polluant pour certains. Or, la vraie pollution est-elle là ? (Dans des moteurs anciens aux rendements médiocres) ou là dans la surconsommation de nouveautés (avec l'alibi que les rejets de co2 sont moindres, alors tu comprends).
Ne serait-il.pas possible de trouver le juste milieu ?
Je pose la question.
:chapo:
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar nirlo » 28 déc. 2020, 16:43

Galuc a écrit :
Jackymoto a écrit :Une Ural se torpille en moins de 100h car tout est disponible en neuf. Suffit de changer les bouts, un vrai plaisir.
Je suis en train de finir un moteur de 750 Chang Yang , un vrai plaisir a bosser. C'est les seules motos avec lesquelles on
peut compter son temps et c'est toujours réparable. Attention les flat twin de l'est sont quand même des BMW et il faut les bons outils pour bosser dessus rapidement.


Pourrait-on avoir quelques précisions sur ce Chang Yang 750; ça doit être plutôt rare dans nos contrées?


Oui c'est rare, mais il y en a en France la preuve. Tu trouveras ton bonheur ici : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Chang-Jiang
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar Galuc » 28 déc. 2020, 17:49

Merci!

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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar Marco » 28 déc. 2020, 19:35

nirlo a écrit :...Comme le ferait remarquer Marco, mécanique simple et réparable à l'infini...


ouais, je connais un peu les Oural. J'en ai eu deux : un solo que j'ai revendu assez vite et le side que j'avais acheté en Sibérie et que j'ai laissé là-bas après mes pérégrinations entre Irkoutsk et l'île d'Olkhon, sur le lac Baïkal.

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J'adore ces bécanes, mais c'est quand même assez rustique et totalement inadapté à nos routes, surtout en IDF.

L'Oural solo que j'ai gardé quelques mois ne freinait pas : j'avais fait rectifier les tambours, mais on s'est aperçu lors de cette opération que les moyeux-tambours n'était pas concentriques à l'axe de la roue. Les carbus pissaient et le robinet d'essence ne fermait pas complètement. J'ai eu beau changer les pointeaux de carbus et le robinet complet, rien à faire... j'ai fini par poser des robinets de tondeuses à gazon sur les durites allant du robinet aux carbus.
Ces bécanes, c'est bien à la campagne. Ça n'aime pas les voies rapides, ça n'aime pas tourner au ralenti dans les embouteillages, la boîte de vitesses se commande à coup de savate ou avec beaucoup de diplomatie, bref, ces motos russkoff font un peu ce qu'elles veulent, selon leur propre humeur.

Celle que j'avais acheté en Sibérie en 2001, pareil, mais en pire... très pire ! En fait, tant qu'on roule doucement (à 50 à l'heure), sur des pistes où il y a de la place et très peu de véhicules, c'est plutôt sympa. Et si on aime faire de la mécanique, on est servi ! En Sibérie, on en faisait tout le temps : pour la mettre en route, pour la redémarrer après un arrêt, chemin faisant, le matin, le midi et le soir... bref, de quoi avancer sur les trente prochains kilomètres, en étant optimiste... quand elles tombaient en marche, quoi ! :mrgreen:

L'avantage, c'est que ça se bricole facilement, avec les quelques outils de la trousse de bord.

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Dans mes doigts, l'allumeur...
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baïkal 2001 totem.jpg (150.84 Kio) Vu 1456 fois


Si je m'installe à la campagne, peut-être que je m'en chercherai une... j'aimerais bien me trouver un Dnepr 750 à soupapes latérales.
Je suis de la mauvaise herbe, c'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe, je suis de la mauvaise herbe, je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés. (G. Brassens)
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar nirlo » 28 déc. 2020, 19:58

marco a écrit :quand elles tombaient en marche, quoi ! :mrgreen:


J'aime bien l'expression. ;)
Je suppose que les Ourals et autres Dniepr actuelles, maintenant que leur rythme de fabrication n'a plus à " dépasser les objectifs du plan " tombent en panne plutôt qu'en marche.
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar corto71 » 28 déc. 2020, 20:05

yvesmetz a écrit :
corto71 a écrit : dommage avec ces vidéos on se rend pas bien compte du temps passé pour faire ça et c'est pour cette raison que, en ce qui me concerne, ça me fait rêver. :D



2000 heures pour une bagnole, 300 à 500 heures pour une bécane, suivant modèle, travaux à effectuer,... et encore plus
s'il faut redémonter parce que pas parfait du premier coup .

Merci pour ta réponse :D
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar Tonton » 28 déc. 2020, 20:14

J'ai un pote qui dit " si tu achète çà , c'est fait pour rouler comme un moujik :036: "
"Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche !" - M Audiard
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https://himalayan-et-scram.forumactif.com/ :ouiiin:

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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar Jackymoto » 28 déc. 2020, 21:28

C'est surtout qu'une Ural, c'est un moteur de 1939 très gonflé, et il faut tirer dessus normalement.
Tous les casseurs veulent suivre les Golf Wing: même problème que les royal fonte..et les Falcone, Sanglas et autres .
Tu transformes un machin plutôt costaud emmené normalement, en tas de ferraille. ;)

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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar Marco » 29 déc. 2020, 00:39

Ouais... en Russie, au temps de l'URSS, les croquants qui roulaient avec ça à la campagne, c'était ceux qui n'avait pas pu se payer une Moskvitch, une Jigouli (Lada) ou une Zaporoget. Alors ils les faisaient durer. Vu que le super-carburant était rare, voire introuvable en dehors des grandes villes, les moteurs tournaient à l'essence ordinaire et les Oural sortaient d'usine avec des pistons plats, à basse compression... le bas moteur ne s'en portait que mieux, avec un maximum de 25 ch environ.

La qualité de fabrication était aussi assez aléatoire : ce n'était pas l'économie de marché, mais une économie de "plan" : tels volumes devaient sortir d'usine à telle date pour être livrés dans telle région, là où les demandes s'accumulaient ou que les usages avait été identifiés comme nécessaires, le tout décidé par des commissaires au plan chargés de faire produire selon des besoins calculés par des fonctionnaires.
L'usine d'Irbit tournait à plein et faisait vivre tous les prolos du coin, mais sans s'affoler : si une aléseuse à cylindre prenait du jeu et usinait de traviole, ça continuait comme ça tant qu'un chef n'avait pas décidé qu'il fallait intervenir, ou bien tant que les ouvriers n'avaient pas signalé le problème, la solution étant parfois annonciatrice d'autres problèmes.
L'économie capitaliste fonctionne sur le système de l'offre, en concurrence avec les autres fabricants d'un produit équivalent : si le produit est merdique, les clients s'en détournent.
En URSS, y'avait pas de concurrence et la demande était plus importante que l'offre, alors les clients se contentaient de ce qu'ils recevaient, longtemps après la commande initiale... et si il n'étaient pas contents, ils fermaient leur gueule et se démerdait pour finir eux-mêmes ce véhicule qu'ils avaient tant attendu... la plupart du temps, c'était ça ou rien. Et contrairement aux missiles, aux Mig ou aux chiottes de la station Mir, un Oural qui tombe en panne ne se casse pas la gueule depuis l'espace... ça ne va emmerder que le moujik, mais qui s'en soucie ?

Bref, les premières Oural importées en Europe ont souvent été le cauchemar de leurs clients et de l'agent qui leur avait vendu, obligé d'appliquer la garantie, sans parler du boulot de mise en route qui leur fallait faire entre la sortie de caisse et la remise des clefs au client.
Et ce n'était que le début du parcours d'obstacles car une fois en main, montées avec des pistons "export" à plus fort taux de compression et alimentées avec un super-carburant bien sec, la pauvre Oural finissait par exploser son moteur sur nos routes bien plus rapides et roulantes que les chemins creux de la campagne russe pour lesquels elle était prévue.

Et les Dniepr ukrainiennes vendues aux civils dans les années 80-90, c'était pire que tout. Pourtant, à l'époque de Brejnev, les Dniepr étaient surtout destinées à la police et à l'armée et là, la qualité était correcte : faut dire que les pièces étaient frappées d'un poinçon identifiant l'atelier d'où elles sortaient et si y'avait trop de problèmes, ça pouvait être considéré comme du sabotage antirévolutionnaire à la solde des fascistes réactionnaires des capitalistes de l'Ouest... et là, ça ne rigolait plus ! :mrgreen:
Je suis de la mauvaise herbe, c'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe, je suis de la mauvaise herbe, je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés. (G. Brassens)
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar JacquesD » 29 déc. 2020, 09:31

Lors du premier rassemblement de 2007, le président du club Ural France est passé avec quelques copains, je lui ai demandé si c'était vrai que le record de casse rapide d'un moteur Ural neuf était de 7 000 Km environ, il m'a dit que c'était faux, que c'était lui qui détenait le record d'un vilebrequin cassé alors qu'il allait sortir du garage où il l'avait acheté, le tout réparé sous garantie bien sûr, mais bon.

Il en est de la moto rustique ou moderne comme de la photo (argentique), je me sers encore d'appareils anciens 100% manuels et de plus en plus fantaisistes, ainsi que d'appareils parmi les derniers sortis et les plus modernes qui sont bien plus pratiques, mais ceux-là quand ils foirent (que ce soit dans la steppe ou boulevard Beaumarchais), pas la peine de sortir le couteau suisse, à 99% des cas l'appareil devient un presse-papier.
Je me sers aussi d'APN.

Je fais un parallèle avec la photo, car je ne suis plus du tout "motard pratiquant". :ipleut: :old:

:chapo:
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar APEMA » 29 déc. 2020, 11:09

Marco a écrit :...La qualité de fabrication était aussi assez aléatoire

Oui, mais c'était vrai aussi à l'Ouest : Mon père me racontait qu'en 1952, il était allé chercher sa Norton Dominator 500 neuve chez GARREAU en camion (!) pour la démonter et refaire les plans de joints, certaines connexions du système Lucas, etc. avant de pouvoir rouler sans trop de pannes. :polom:
Marco a écrit :...L'économie capitaliste fonctionne sur le système de l'offre, en concurrence avec les autres fabricants d'un produit équivalent : si le produit est merdique, les clients s'en détournent.

Et c'est pour ça que la flamboyante industrie anglaise de la moto est morte dans les années 1970...au profit de l'industrie japonaise ! :sorry:
Marco a écrit :...alors les clients se contentaient de ce qu'ils recevaient, longtemps après la commande initiale... et si il n'étaient pas contents, ils fermaient leur gueule

C'était vrai aussi de ce côté du rideau de fer, il est vrai au siècle dernier : Mon père, toujours lui, une fois marié avec ma mère, a commandé en 1954 une 4CV Renault qu'il a attendu près de 2 ans ! Le concessionnaire donnait l'impression de lui faire une fleur, et il fallait le supplier ! :grmmml: Quand aux pannes de la 4CV, même neuve, ça devait valoir celles de l'industrie soviétique... :)

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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar JacquesD » 29 déc. 2020, 12:16

De Apema :
"Quand aux pannes de la 4CV, même neuve, ça devait valoir celles de l'industrie soviétique..."

Non tout de même pas, jusqu'en 1956 les trains avant étaient montés sur des articulations réalisées avec des pièces mâles et femelles filetées qui s'usaient assez vite malgré les graissages répétés. Les métaux, les huiles et les carburants disponibles obligeaient à un entretien fréquent (les vidanges tous les 2 000 km).
Un problème de direction délicate à régler, étant donné que le rappel des roues avant en ligne droite n'était pas provoqué par l'angle de chasse qui était nul (je ne sais plus pour qu'elle raison), mais par deux ressorts antagonistes placés en opposition sur la crémaillère de direction.
Le réglage du parallélisme demandait un peu d'attention.
Je me souviens d'un article dans Paris-Match qui, sur une pleine page, parlait de la 4cv qui avait parcouru 100.000 Km avec le même moteur.
De toute façon, à cette époque-là le Km parcouru revenait bien plus cher qu'aujourd'hui, (en comparant avec les salaires de l'époque), les possesseurs de voitures ne roulaient pas trop. :mouais:
D'autre part Renault était un peu "borné", par exemple en restant plus longtemps que bien d'autres avec l'installation électrique en 6 volts, en hiver les démarrages étaient assez pénibles (surtout l'hiver à partir du 21 janvier 1956). C'est cette fois-là que le toit du marché de Marseille s'est effondré sous la poids de la neige. :woot:

:chapo:
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar Jackymoto » 29 déc. 2020, 14:51

Jackymoto a écrit :C'est surtout qu'une Ural, c'est un moteur de 1939 très gonflé, et il faut tirer dessus normalement.
Tous les casseurs veulent suivre les Gold Wing: même problème que les royal fonte..et les Falcone, Sanglas et autres .
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Re: Dérouiller un réservoir à l'électrolyse

Messagepar nirlo » 29 déc. 2020, 15:37

JacquesD a écrit :Les métaux, les huiles et les carburants disponibles obligeaient à un entretien fréquent (les vidanges tous les 2 000 km).


Tu oublies aussi le graissage. Mon père a eu une 4 cv ( qui est en photo dans le post " photos anciennes toutes catégories ") et une Frégate. Il me disait que ces voitures avaient un nombre effarant de points de graissages

jacquesD a écrit :Je me souviens d'un article dans Paris-Match qui, sur une pleine page, parlait de la 4cv qui avait parcouru 100.000 Km avec le même moteur.


Jusque dans les années 70, on a considéré qu'à 100 000 bornes débutaient les emmerdes. Simca avait aussi fait ce coup de pub avec son Aronde, 100 000 km à 100 de moyenne. Alors en y reflechissant, la première affirmation devait être exacte. Pour la seconde, 100 de moyenne faut les tenir ! :LOL: Même avec les compteurs ultra optimistes des années 50. Dont ont hérité certaines Bullet comme la mienne.
Et puis il y avait aussi les tôles et les éléments de soubassement qui étaient plus facilement sujets à la rouille. En revanche, les gens gardaient très longtemps leurs voitures et en prenaient un soin maniaque. La 4 cv de mon père a ainsi eu trois propriétaire en une quinzaine d'années de vie.


jacquesD a écrit :D'autre part Renault était un peu "borné", par exemple en restant plus longtemps que bien d'autres avec l'installation électrique en 6 volts, en hiver les démarrages étaient assez pénibles (surtout l'hiver à partir du 21 janvier 1956). C'est cette fois-là que le toit du marché de Marseille s'est effondré sous la poids de la neige. :woot:
:chapo:


Et les freins ? Pendant longtemps Louis Renault s'est opposé à ce qu'on modifie les freins de ses voitures (celles commercialisées avant la 2eme GM) contrel'avis de ses ingénieurs qui lui disait que ses voitures freinaient mal.
Et puis Renault n'a jamais eu l'image d'un constructeur novateur. Avant que soit osé le pari réussi de L'espace, les " nouveaux " modèles reprenaient les solutions éprouvées des modèles précédant , notamment pour les moteurs. Seule la R16, dans les années 60 d'un moteur " alu " mais qui sera amorti ensuite en équipant R12/15/17/18 ( toutes des voitures sur base " 12 ") 20, des Alpines également.
:chapo:

Mais pour la pub, on ne reculait devant aucune approximation. 100 km à 70 " de moyenne " avec 4 personnes à bord. :woot:



De même la Frégate " bourrelets caoutchouc (censés être " antichocs ") sous le tableau de bord "



:chapo:
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