Messagepar Marco » 07 avr. 2021, 14:39
En fait, c'est l'apprentissage des maths que nous avons mis en cause, nous autres habitués de la place du fond, près du radiateur et le nez à la fenêtre.
Les profs ne sont pas eux-mêmes en cause, ils ne font qu'appliquer les programmes décidés dans des ministères.
J'ai entendu parler maintes fois de profs de maths formidables qui faisaient aimer cette matière à des mômes qui n'y entendaient rien. Je n'ai pas eu la chance d'en rencontrer, mais je garde le souvenir d'autres profs qui m'ont éveillé à certaines spécialités... des profs qui avaient "un truc en plus", mais ça ne marche pas avec tous les élèves.
Et il est peut-être plus facile, pour un élève rebelle, de se réfugier dans l'imaginaire des livres (plus facilement accessibles) que dans l'abstraction des mathématiques, encore que cela ne dépende aussi du milieu familial dans lequel on grandit.
Chez moi, il n'y avait pas de matheux, plutôt des littéraires... j'ai donc été happé très tôt par la magie des mots et jamais par celle des chiffres, mais je veux bien croire que cette magie existe et qu'elle ouvre la porte à des mondes infinis.
Je ne me suis intéressé à la géométrie, tardivement, seulement après que mon père m'ait montré un de ses cahiers de l'Ecole Boule, magnifiquement écrit à la plume, dans les années quarante.
J'ai aussi connu des cancres qui devenaient de véritables génies en maths et qui étaient rétifs à tout autre domaine.
Sinon, oui, les enseignants sont en "première ligne" et ils devraient être mieux considérés dans la société. Beaucoup d'entre-eux font un travail admirable.
Je suis de la mauvaise herbe, c'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe, je suis de la mauvaise herbe, je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés. (G. Brassens)
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