Re: Additif pour essence
Posté : 03 août 2019, 10:03
L'essence n'est pas de l'acide...ça c'était avant.
A force d'y incorporer de l'éthanol, bin ça devient corrosif justement.
L'éthanol, c'est du sucre, et en cas de stockage prolonger, bin c'est un milieu qu'adore certaines bactéries qui vont s'y vautrer et s'y nourrir comme certains rèvent d'une piscine de chocolat fondu ou de bière tiède.
Le problème, c'est qu'en dégradant les sucres composant l'ethanol, ces bactéries rejettent des acides qui s'attaquent au réservoir.
Ca n'est pas instantané, il faut un stockage sur une longue période, mais ça commence à être suffisamment documenter pour que ça préoccupe des responsables de dépot pétrolier qui voient le jour à travers les cuves.
J'ignore si les stabilisateurs ont un effet là-dessus, mais en tout cas il y a un besoin justifié.
Sur les additifs censés remplacer le plomb, l'existence du besoin et de leur capacité à y répondre est encore plus sujette à caution par contre. Le pouvoir protecteur du plomb sur les sièges de soupape (et uniquement là-dessus) a été constaté par hasard dans les années 30, jamais réellement expliqué, encore moins quantifié. Presque un siècle plus tard, la qualité des métaux employés dans les moteurs s'est considérablement améliorée (surtout vers les années 60) et la récession des soupapes, rarissime est plus due à un défaut de maintenance qu'à l'absence de plomb.
Restent les additifs miraculeux dont l'apport à la chimie et la mécanique est dérisoire par rapport aux trésors littéraires que constitue leur argumentaire de vente: comment laisser entrevoir tant de bénéfices sans jamais promettre quelque chose de tangible, ce qui constituerait une publicité mensongère? Voilà qui ouvre un champ d'expression vaste et large dans lequel s'ébattent de très talentueux rédacteurs, auquel le comité Goncourt devrait s'intéresser de plus près.
Et pourtant, ça serait tellement simple d'équiper un moteur avec un double circuit de carburant, la moitié des cylindres étant alimentés par un carburant de base, l'autre par un carburant additivé, et de procéder à une métrologie au bout de 50000 ou 100000 km...voilà qui fournirait (non, pas toi Michel) des preuves irréfutables d'un effet positif d'un additif. Et pourtant, aucun perlipimpulvérisateur n'en a jamais publié.
Au final, la composition des additifs, c'est 5% d'hydrocarbures pour 95% de littérature.
A force d'y incorporer de l'éthanol, bin ça devient corrosif justement.
L'éthanol, c'est du sucre, et en cas de stockage prolonger, bin c'est un milieu qu'adore certaines bactéries qui vont s'y vautrer et s'y nourrir comme certains rèvent d'une piscine de chocolat fondu ou de bière tiède.
Le problème, c'est qu'en dégradant les sucres composant l'ethanol, ces bactéries rejettent des acides qui s'attaquent au réservoir.
Ca n'est pas instantané, il faut un stockage sur une longue période, mais ça commence à être suffisamment documenter pour que ça préoccupe des responsables de dépot pétrolier qui voient le jour à travers les cuves.
J'ignore si les stabilisateurs ont un effet là-dessus, mais en tout cas il y a un besoin justifié.
Sur les additifs censés remplacer le plomb, l'existence du besoin et de leur capacité à y répondre est encore plus sujette à caution par contre. Le pouvoir protecteur du plomb sur les sièges de soupape (et uniquement là-dessus) a été constaté par hasard dans les années 30, jamais réellement expliqué, encore moins quantifié. Presque un siècle plus tard, la qualité des métaux employés dans les moteurs s'est considérablement améliorée (surtout vers les années 60) et la récession des soupapes, rarissime est plus due à un défaut de maintenance qu'à l'absence de plomb.
Restent les additifs miraculeux dont l'apport à la chimie et la mécanique est dérisoire par rapport aux trésors littéraires que constitue leur argumentaire de vente: comment laisser entrevoir tant de bénéfices sans jamais promettre quelque chose de tangible, ce qui constituerait une publicité mensongère? Voilà qui ouvre un champ d'expression vaste et large dans lequel s'ébattent de très talentueux rédacteurs, auquel le comité Goncourt devrait s'intéresser de plus près.
Et pourtant, ça serait tellement simple d'équiper un moteur avec un double circuit de carburant, la moitié des cylindres étant alimentés par un carburant de base, l'autre par un carburant additivé, et de procéder à une métrologie au bout de 50000 ou 100000 km...voilà qui fournirait (non, pas toi Michel) des preuves irréfutables d'un effet positif d'un additif. Et pourtant, aucun perlipimpulvérisateur n'en a jamais publié.
Au final, la composition des additifs, c'est 5% d'hydrocarbures pour 95% de littérature.