Messagepar Marco » 17 avr. 2020, 02:06
Salut,
je viens de lire ce post.
D'abord, le contrôle du jeu de fonctionnement aux soupapes n'a rien à voir entre une "fonte" (moteur longue course culbuté et cylindre en fonte) issu des années 40 et une Interceptor 650 moderne qui a un moteur moderne, avec arbre à cames en tête et quatre soupapes par cylindre.
Par principe, sur un moteur neuf, le contrôle du jeu aux soupapes après les 500 premiers fait partie de l'ensemble des contrôles à faire par un agent de la marque. Tout simplement parce que le moteur neuf a travaillé, que les joints peuvent se tasser un peu (quelques centièmes à peine), que les soupapes aient pris leur place sur leurs sièges, bref, que les différents éléments moteurs aient commencé à s'user ensemble.
Ça ne veut pas dire qu'il faut absolument le faire (les moteurs modernes se dérèglent très peu, voire pas du tout), c'est juste que ça doit être fait par acquis de conscience, au cas où, exceptionnellement, cela révèle un jeu anormal et qu'il faudra agir pour ne pas que ça empire.
En l'occurrence, un contrôle du jeu aux soupapes à la révision des 500 premiers km consiste à glisser une cale d'épaisseur entre la queue de soupape et le culbuteur ou la pastille, au bon temps moteur, après avoir déposé (c'est souvent ce qui prend le plus de temps) le réservoir et les couvercles de dessus de culasse. Comme le contrôle des jeux ne se fait pas moteur chaud, généralement, soit la moto est déposée en fin de journée et le mécano s'y met le lendemain matin, soit la moto est déposée le matin et le mécano s'y attelle dans l'après-midi pour qu'elle soit prête en fin de journée.
Un concessionnaire qui vend une moto neuve à un client doit effectuer scrupuleusement la procédure indiquée par le constructeur, point final. Non seulement, c'est de la simple conscience professionnelle, mais aussi, dans une relation vendeur-client, le concessionnaire qui a vendu la moto à tout intérêt à mettre le client en confiance dès le début.
Enfin, il me semble que le coût d'une révision contractuelle est déterminée selon un tarif forfaitaire fixe correspondant à une check-list précise.
Bref, il suit la procédure prévue et il n'a pas à estimer que tel ou tel contrôle ne sert à rien. Son boulot, c'est de procéder à la totalité des contrôles programmés et le client règle la note prévue d'avance, ni plus ni moins.
Un contrat, ça fonctionne dans les deux sens.
Je suis de la mauvaise herbe, c'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe, je suis de la mauvaise herbe, je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés. (G. Brassens)
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