Y a long à dire si je dois comparer à la mécanique BSA que je connais dorénavant .
Alors pour commencer cet aprem j'suis allé courir la nature en Constellation qui, première sensation, est une moto d'homme, pleine de souffle, sans aucun bruit parasite, qui s'impose comme une "grosse moto" d'époque tant par son coffre moteur, son son, ses performances, d'un autre standing que mon utilitaire de base (pas l'habitude).... Douce dès que j'eus capté les bonnes positions de l'avance manuelle, mi-course pour le démarrage et la circulation en agglomération, 0 pour un beau ralenti, et pleine dès le champs libre, suis parti comme toujours sans gant pour bien la sentir jusqu'à Pagny la Blanche Côte où je m'arrêtais pour y voir la couleur des bougies, que là en commun accord avec moi même je décidais d'enfiler mes gants de jardinier pour filtrer le fourmillement au-dessus de 100, désagréable..... Tenue de route impeccable même si un peu raide pour moi plus habitué aux véloces, freinage puissant, tout étant relatif surtout qu'aucune de mes motos ne freinent vraiment, j'puis pas parler de confort , ça s'est fait sans selle, à la dure,... pis vous savez comment qu'c'est une première, ça tâtonne , ça n'fait pas le mariole,.. mais il en ressort que c'est une moto plus qu'un jouet, qui forcément classera
celui qui la monte
qu'elle possède, sans détour, de beaux atours .... Pifou peut en être fier .
Pour ajuster mes impressions je préfère qu'il, Pifou, donne les siennes car au contraire de moi qui n'ai aucune référence en la matière des Constellation, lui saura en parler par comparaison entre l'avant démontage et maintenant .... La moto est arrivée chez moi partiellement démontée .
Maintenant par rapport à la BSA c'est quasi le jour et la nuit :
Celle de Birmingham pour le démontage mécanique complet, tu vires carter primaire et de boite-distribution et là s'offre à toi à gauche transmission classique à sortir à mains nues,.. à droite, une boite qui sort comme d'un tiroir, la pompe à huile (3 vis), que par dessus dès le cache-culbus enlevé l'accès au reste c'est du niveau maternelle 2eme année, à enlever culasse-cylindre afin, après avoir retiré les fixations d'assemblage des demi-carter, les écarter, d'atteindre bêtement sans outillage spécifique l'embiellage qui s'offre alors à toi ....Directement tu fonces mesurer ton tourillon droit pour savoir s'il est dans le besoin, etc,...épurateur, coussinets, et hop t'attaque le remontage .
La Royal : déjà, comme dit Jacqui la corvée de la dépose parce que quoi qu'on dise t'as toujours une béquille, son axe, les platines de béquille, à réparer, recharger, pour qu'à l'arrière le pneu ne traîne pas au sol moto sur centrale ....Moteur boite séparée : car ça ne doit guère y penser, rarement tu les trouves alignés l'un et l'autre , là la sortie moteur frottait sur le carter intérieur primaire, l'embrayage j'en cause pas tout a était modifié, .. revenons devant, où j'oublierai volontiers les tiges de culbus installées à l'envers (ça ne devrait pas être possible), ensuite d'être obligé d'extraire les axes de pistons en passant avec un chasse via l'intérieur des pistons en place, jamais ailleurs, j'avoue m'être gratté la tête, plus en bas la complexité du faible circuit de graissage, m'a fallu bien le comprendre (deux pompes à double effet) pour le nettoyer en chaque recoin, puis cette fameuse lors de l'extraction du pignon moteur de distribution, que c'est l'arrière qui saute au lieu du voulu, à me faire vraiment chier pour extraire le morceau manquant resté dans une joue du vilo, la repose pile poil pas aisée non-plus . Ensuite des bouchons d'épurateur indémontables, faut carrément les usiner, les vis de bielles à goupilles (j'vois vraiment pas comment il peuvent serrer au couple sachant qu'il faut que les trous coïncident), pis cette technologie qui implique d'avoir les bielles installées et en position basse pour entrer le vilo dans le carter moteur, évidemment la pâte à joint à sa place qu'il faudrait 3 mains pour tenir, maintenir, et gigoter jusqu'à voir les roulements en place, et qu'il faut bien quelques coups de maillet pour qu'enfin tout tourne librement .... Et c'est là que tu te dis qu'à l'usine devaient pas se planter car les roulements plaqués en place, en butée, une fois fermé comment modifier un éventuel besoin de calage latéral ? ....Contrôlées, mesurées, centrées milieu des fûts, les bielles, ça marchera droit .... Puis les fuites d'huile, les conduites, les raccords, comment comparer ça avec l'étanchéité d'une BSA ? ...Sais pas le temps fin de chantier, quel chantier, passé entre fuites d'huile et essence, décourageantes .
Je n'dis pas que la Constellation est corsée plus que de mesure, c'n'est pas vrai, mais à comparer chez BSA ils devaient aimer les mécanos pour les aider avec mécanique si aisée ....Faut le dire .
Question : mis des pompes à huile neuves, c'est c'qu'on apprend à l'école des mécanos , moteur neuf, pompes neuves,.. excusez mes termes, mais quand je vois la p'tite bite qui sert à pousser l'huile vers les coussinets et en décalage vers le haut moteur, j'pourrais croire les BSA chanceuses .... Avec la SRM, l'A50 et son vilo rectifié est restée parfaitement stable côté mano d'huile malgré les kilomètres, qu'en est-il des Constellation avec leur si petite pompe d'alimentation (de bullet) ? ...Et manetons durs .