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Sympa et surement très émouvant.

jipounet a écrit :... Il est vrai qu'il y a eu quelques travaux de voirie depuis 1930...

Pas tant que ça en fait.
C'est assez rare que le tracé d'une route disparaisse, surtout en milieu rural.

Je collabore à un site web consacré à un cycliste parisien, membre du Touring Club de France, qui entre 1889 et 1910 a consigné dans des carnets ses promenades dominicales et de ses randonnées annuelles à vélo sur les routes de France (témoignage passionnant de la vie et de la façon dont on voyageait à l'époque).
J'utilise une carte d'Etat Major de 1860, et même en Ile-de-France où le réseau est devenu très dense, on retrouve le tracé de quasiment toutes les routes d'époque.
Le truc qui peut changer pas mal la physionomie d'un réseau routier, c'est par exemple un pont bombardé ou saboté pendant de la seconde guerre mondiale, avec un nouveau pont parfois construit en aval ou en amont.

Voici un petit outil sympa : http://remonterletemps.ign.fr/comparer/ ... =doubleMap

En ce qui concerne les grands axes, c'est plus difficile, avec des copains nous avons refait la route de nos vacances 1976 en 2016 sur la Nationale 6, même en évitant les contournements des villes, le paysage a vraiment changé, 4 voies, zones commerciales, ronds-points, centres villes déviés.

Au retour sur la Nationale 7, elle n'existe même plus entre Magny-Cours et Gien c'est une autoroute.

Et je ne parle pas des garages, stations et bistrots ou restaurants disparus !

Daniel78 a écrit :Voici un petit outil sympa : http://remonterletemps.ign.fr/comparer/ ... =doubleMap

super !!

Daniel78 a écrit :

jipounet a écrit :... Il est vrai qu'il y a eu quelques travaux de voirie depuis 1930...

Pas tant que ça en fait.
C'est assez rare que le tracé d'une route disparaisse, surtout en milieu rural.

Je collabore à un site web consacré à un cycliste parisien, membre du Touring Club de France, qui entre 1889 et 1910 a consigné dans des carnets ses promenades dominicales et de ses randonnées annuelles à vélo sur les routes de France (témoignage passionnant de la vie et de la façon dont on voyageait à l'époque).
J'utilise une carte d'Etat Major de 1860, et même en Ile-de-France où le réseau est devenu très dense, on retrouve le tracé de quasiment toutes les routes d'époque.
Le truc qui peut changer pas mal la physionomie d'un réseau routier, c'est par exemple un pont bombardé ou saboté pendant de la seconde guerre mondiale, avec un nouveau pont parfois construit en aval ou en amont.

Voici un petit outil sympa : http://remonterletemps.ign.fr/comparer/ ... =doubleMap

Super intéressant ton lien, j'adore !

Ça m'intéresse de connaitre ta passion, je me suis toujours demandé quand est apparu le bitume, le goudron, bref, cet infâme revêtement... ?
J'ai demandé à mon grand père avant qu'il décède, mais il ne se souvenait plus trop...
Y avait-il avant des pavés sur les futures nationales ou alors que dans les villes ?

il me semble qu'il y avait encore des pavés sur les nationales jusque vers 1960
au départ de Lille vers Douai puis Arras mais aussi vers Valenciennes ou Carvin, Lens et Arras
les Dunlop Universal et les Michelin Flèche d'Or de la 350 AJS y glissaient bien lors des très rares périodes humides
je m'en souviens d'autant mieux que j'y ai crevé à l'arrière en allant à Cambrai "pour les 3 jours" en 58 ou 59

En tous cas, là il n'y avait pas de pavés...

La fameuse course de côte de Gometz-le-Châtel pendant l'hiver 1911.

Ca a été très progressif.
Et il reste encore des pavés aujourd'hui, même dans Paris !

Les premiers secteur goudronnés arrivent vers 1905 (mais testé bien avant).
Avec le lancement de la mode de l'automobile en fait. Quand on a commencé à vouloir rouler "vite", sans manger trop de poussière.

Les routes pavées étaient la hantise des cyclistes. Il parait qu'entre Paris et Roubaix certains cyclistes ne les digèrent toujours pas.
Ces routes pavées étaient clairement indiquées sur les cartes et guides touristiques pour cyclistes... afin de les éviter.
En ville, déjà en 1900, les cyclistes empruntaient les trottoirs pour éviter ces cochonneries de pavés modernes, et se plaignaient déjà de ces fous furieux d’automobilistes qui les doublaient en les asphyxiant de poussière et de puanteur de carburant.

"... les chaussées des villes, quelque soit leur taille, sont revêtues de pavés. Henri peste contre la plupart d’entre elles, qui sont « épouvantables » et « glissantes ». Mais les axes routiers sont aussi empavés, où se côtoient les routes « ignobles » et les «routes « convenables ». Les travaux de transformations de ces chaussées sont souhaités ou bien accueillis. Ce n’est qu’entre 1904 et 1914 que des expériences de goudronnage par des enrobés de bitume seront tentées, mais il faut attendre les années 20 pour en voir le développement..."

http://www.rv37.fr/?page_id=1847

Je collectionne les cartes routières depuis que ça existe (Taride-De Dion Bouton etc) En Province à part les périphériques et autoroutes, il y a peu de changement. Ma plus vieille carte routière date de 1780 et les routes ont repris le tracé des grands chemins.
Au niveau du revêtement les pavés de bois debout, courants à Londres et à Paris et Étampes devenaient du verglas sous la pluie. Un danger pour les cyclistes et motocyclistes.
Les premiers Bol d'or, comme le tourist Trophy ou les 24 H du mans se sont courus sur des chemins empierrés.

Dans le Cyclo-Guide Miran illustré : environs de Paris (ouest). 1896.