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Hello,

Hier, j'ai (re) visité le musée de la SNECMA à Villaroche au nord de Melun.
Pour s'y rendre : autoroute A5 b, sortie Réau Centre Aéronautique.
Ouvert tous les mercredis en continu, le samedi après midi et ce samedi 19 mai en soirée exceptionnellement dans le cadre de la nuit des musées.


L'entrée est gratuite.

On y découvrira, outre une importante collection d'objet ayant trait à l'aéronautique (répliques d'avion, avions et hélicoptères (un mirage 3 et une alouette 2) dans lesquels on peut prendre place, moteurs d'avions en ligne, en V, en étoile, flat-four etc, une très belle collection de motos Gnome et Rhone puisque ce constructeur fut d'abord un motoriste d'aviation avant de se diversifier dans la moto et d'être fusionné dans l'entité SNECMA après la seconde guerre mondiale.

La collection photographiée par mes soins, avec mon smartphone. Les conditions d'éclairage étant ce qu'elles sont, les photos sont parfois un peu piquées.





Blériot XI, réplique de l'appareil qui réussit la première traversée de la Manche le 25 juillet 1909.


Tracteur SIFT dont la production fut confiée à la SNECMA à sa création, pour répondre à la très forte demande, le constructeur n'ayant pas les capacités industrielles suffisantes.

Une moto Gnome et Rhone " Bol d'or "

Encore un modèle " Bol d'or ", rouge car ce sont les motos qui vont le plus vite...



Le side car qui fut utilisé lors du tournage de " La Grande Vadrouille " :



un modèle qui équipa jadis la Maréchaussée (c'est écrit dessus) :



Pour ne pas faire de discriminations, celui qui équipa l'escorte présidentielle de 39 à 44 (mission confiée à la CRS n° 1 à Vélizy) dont Police Nationale (à l'époque Sûreté Nationale) :

un modèle militaire 750 cc, équipée d'une mitrailleuse FN dans le panier du side aux performances époustouflantes :



je parlais de la mitrailleuse évidemment

Pour ceux qui ne liraient pas : poids 180 kg (ça va c'est léger) puissance 20 cv, moteur à soupapes latérales, transmission par cardan.

Mais somme toute conforme à la production de l'époque, une traction affichant 1300 cc et seulement 34 cv.

divers spécimens solos :

Des sides :





des modèles populaires d'après-guerre :

Tu as le chic pour trouver des musées sympas
Merci pour le partage

Merci Nirlo pour cette visite guidée.

de bien belles machines. Merci.

D'ailleurs mon papa et ma maman, à l'époque...

merci Nirlo

Chouette musée, merci Nirlo.
Juste un p'tit truc qui me fait tiquer à propos du Blériot de la traversée de la manche. Je crois bien qu'il était équipé d'un moteur Anzani 3 cylindres en éventail. Mais celui de ta photo est chouette quand même
Superbe aussi la photo en noir et blanc des parents à DJN44

180 kg pour une moto des années 30 avec un monocylindre
90 ans après .... chez Enfield, c'est pas plus leger et à peine plus puissants
et pourtant, on devrait savoir faire plus leger, avec des études, des ingénieurs, des ordinateurs et nouveau matériaux

Merci de ce partage

Le musée est un des lieux qui donnent la plus haute idée de l'homme.
(André Malraux)

Limobull a écrit :Chouette musée, merci Nirlo.
Juste un p'tit truc qui me fait tiquer à propos du Blériot de la traversée de la manche. Je crois bien qu'il était équipé d'un moteur Anzani 3 cylindres en éventail. Mais celui de ta photo est chouette quand même
Superbe aussi la photo en noir et blanc des parents à DJN44

C'est possible, malgré les mises en garde, comme le dit JPV17, il m'arrive encore de " faire ma grower "

fab le motard a écrit :180 kg pour une moto des années 30 avec un monocylindre
90 ans après .... chez Enfield, c'est pas plus leger et à peine plus puissants
et pourtant, on devrait savoir faire plus leger, avec des études, des ingénieurs, des ordinateurs et nouveau matériaux

Pour le poids, la masse spécifique de l'acier et les solutions choisies expliquent à mon sens qu'on ai pas évolué.
Comme le dit Druid, l'allégement augmente paradoxalement le prix.

En revanche pour le rendement du moteur, une simple règle de trois, 20/700 * 500, montre que si on en était resté aux solutions techniques des années 30, les EFI développeraient seulement 13 cv. Et de plus la norme (SAE ou DIN) adoptée n'est pas précisée. Or il y a de grandes chances que la puissance affichée le soit aux normes SAE (la France ayant adopté la norme DIN tardivement ). On estime que l'adoption de la norme SAE (celle en vigueur à cette époque) fait " gagner " entre 15 et 20 % de puissance. Ce qui ramènerait la puissance affichée au normes DIN à 16 CV environ et a 10,56 cv la puissance de nos EFI !
Si on fait l'inverse, c'est à dire voir quelle puissance aurait cette 750 selon les critères actuels ben adoptant la norme DIN) on obtient un peu plus de 41 cv... 27,4/500 * 750.

Une Guzzi V7, 750 développe 46 cv de memoire.

On ne peut donc pas dire qu'il n'y a pas eu d'évolution. Et heureusement !

Merci.

druid a écrit :Tout dépend de ce que tu entends exactement par " solutions techniques des années 30 "...

Une Velocette 500 MSS de 1936, totalement de série, développe 23 cv.

Je ne connais pas les Velocettes, mais je suppose qu'il s'agissait ici d'un modèle destiné à un public " sportif ", même strictement de série.Et puis, en matière de moteur tout avait déjà été inventé , il fallait juste que les constructeurs osent appliquer à des modèles de série des solutions innovantes susceptibles de faire fuir une clientèle dont la mentalité était plutôt orientée " fiabilité " et économie.


Je viens de regarder. On a ici un moteur culbuté , par essence plus performant que le moteur à soupapes latérales qui équipe la Gnome et Rhône. Plus delicat également. Ca corrobore tout à fait ce que je dit.