JicéduVar a écrit :La question est : ces éoliennes produisent-elles suffisamment d'énergie durant toute leur durée de vie pour compenser celle qu'il a fallut pour les construire, puis pour les entretenir et ensuite pour les recycler ?
(Très) largement. Le taux de retour énergétique est atteint en quelques mois de fonctionnement (plus rapidement sur terre qu'en offshore, naturellement).
C'est l'hydro électricité qui a le meilleur TRE, mais les sites qui ne sont pas encore équipés sont rares. Donc peu de développement à attendre de ce coté là, à moins de faire des barrages dans le Pamyr et de diminuer le TRE d'autant qu'il sera nécessaire de connecter la production aux réseaux existants.
Après, pétrole, uranium et éolien font jeu à peu près égal.
Mais les réserves du premier ne sont pas inépuisables (et le TRE du pétrole de schiste est minable, inférieur à 1, ce qui revient à utiliser plus d'énergie à en produire que ce qu'on produira), le second non plus (et le TRE n'inclut pas le recyclage impossible, et devrait donc se baser sur un stockage infini des déchets, donc un TRE qui tend vers zéro). Reste l'éolien qui est la moins mauvaise des solutions actuelles dont le développement envisageable - (TRE 10 fois plus élevé que le solaire, thermique ou photovoltaique), et les reserves inépuisables.
Ce qu'on appelle pompeusement la biomasse n'a pas grand chose de vertueux dans son mode de production. Loin de n'être composé que de déchets valorisés, ça repose sur la production intensive de masse végétale à grand coups d'expropriations, d'OGM et de pesticides, avec un TRE très faible aussi.