Chewie 2 a écrit :
Enfin, en ce qui concerne la planète, je rappelle que :
* Il y a 200 millions d'années, la Terre était couverte en grande partie par une immense forêt tropicale où évoluaient les dinosaures reptiliens. Des restes de forêt tropicale ont même été retrouvés à l'intérieur de ce qui constitue aujourd'hui le cercle polaire arctique. Quand au Groenland, son nom signifie le "pays vert", et les historiens savent très bien que cette zone a connue un climat bien plus tempéré et doux que celui connu actuellement. pour passer de ces périodes de climat chaud ou tropical à des périodes de glaciation, il a donc fallu que la Terre connaisse des périodes de refroidissement rapides et très importantes, et là encore sans que l'homme et son activité dite "polluante" ne puisse être mis en cause.
Sauf que...
Tropiques : Chacun des deux parallèles de la sphère terrestre, distants de l'équateur de 23° 27', délimitant la zone où le Soleil passe au zénith, à chacun des solstices.
Donc, tu sembles nous dire que dans les temps anciens (enfin 200 millions d'années c'est pas si vieux
(je reprend ton raisonnement) il y aurait eu un climat " tropical " dans les régions proches du cercle polaire.
Euh, sans vouloir te contredire, pour qu'il y ait un climat " tropical " il faut que les régions ou il est présent soient situées dans les tropiques (voir ce qu'est la définition du tropique ci dessus.)
Il est certain que le climat a varié au cours des siècles, passant alternativement de périodes chaudes à des périodes glaciaires.
Ce qui est invariable en revanche, c'est la position de la terre sur son axe et sa distance du soleil (je rappelle que certaines théories existent pour dire que l'axe de la terre aurait changé suite à une collision avec un astéroïde qui aurait eu pour résultat de lui donner son inclinaison actuelle et partant est à l'origine des saisons.)
Ce qui est établi aussi c'est la dérive des continents, ce qui nous permets de retrouver effectivement des fossiles d'arbres " tropicaux " dans des régions aujourd'hui en zone " tempérée ". Car il y a l'effet de serre, mais aussi l'angle du soleil par rapport à la terre, qui détermine la quantité d'énergie reçue au m² et la température moyenne de la région en question, selon sa position sur la terre.
Ici, on incontestablement une résultante de l'effet de serre, puisqu'à ma connaissance, la terre n'a pas bougé sur son axe.
Il est juste de dire que l'effet de serre est un phénomène naturel à l'origine de la vie, et que des variations ont eu lieu dans le passé sans que l'homme y soit vraiment pour grand chose, mais ces variations naturelles se faisaient à un rythme naturel qui permettait à la nature de s'adapter, d'équilibrer les effets du réchauffement en quelque sorte.
Depuis le début de l'ère industrielle, les rejets ont considérablement augmenté, sans qu'on s'en soucie outre mesure, les changements étant modérés dans un premier temps et pouvant passer pour des caprices de la météo.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale en revanche, ces changements s’accélèrent et les premières mises en garde " sérieuses " datent du milieu des années 70, candidature de Réné Dumont à la la présidentielle de 1974 où il a fait un flop, l'opinion n'étant pas prête à entendre son discours, et il semblerait que ce soit encore le cas.
Aujourd'hui, devant l'imminence d'une catastrophe climatique (il ne s'agit pas de savoir si elle va se produire,
mais quand va-telle se produire) , on ouvre le parachute, mais à mon avis c'est trop tard et on va finir par s'écraser lamentablement, chacun souhaitant que ce ne soit pas de son vivant, mais l'échéance se rapproche, à l'échelle de la vie de la terre, ce n'est probablement qu'une question de secondes.
Et pourtant je ne suis pas forcément un adepte de la collapsologie !
Bref on nous propose des remèdes de cheval, forcément contraignant (mais comment sinon espérer résoudre en quelques années l'équation qui consiste à maintenir un système basé sur la croissance perpétuelle, aujourd'hui juste, durable, mais ce ne sont que des mots destinés à nous anesthésier et " en même temps " diminuer en moins de dix ans nos émissions de gaz à effet de serre de 40 % (par rapport à 1990) en moins de 10 ans, sachant que les gaz à effet de serre émis aujourd'hui et les années précédentes doivent avoir un effet cumulatif, sachant que la nature met du temps à réagir, mais que quand c'est déréglé ça l'est pour longtemps et que certains phénomènes naturels de libération de gaz à effet de serre se sont enclenchés comme la fonte du permafrost dans les régions polaires et sont irréversibles.
Bref, quand on nous propose, ou impose un remède de cheval, mais on devrait plutôt penser aux soins palliatifs...
Ceci dit, tout le monde sera d'accord avec moi pour dire qu'on cherche surtout à sauver l'espèce humaine, espèce actuellement dominante mais qui finira par s'éclipser un jour de son propre fait au profit d'une autre espèce qui prendra progressivement le pouvoir et dominera à son tour la terre, jusqu'à ce que son cycle se termine aussi.
Je relativise, mais ça permets de tenir le coup.
Ce qui est sur c'est qu'elle devra cette prochaine espèce résister à la radioactivité car quand le dernier homme sera mort et que les centrales nucléaires s'emballeront toutes en même temps, les compteurs Geiger s'affoleront, mais on s'en fout, on sera plus la pour le voir.
Ce qui est sur enfin, et j'en termine là, c'est que la terre nous survivra encore longtemps.
Allez, bonne journée