van.alstine a écrit :Des motos rigolotes j'en ai déjà... Ce que je voudrais c'est un truc que j'ai pas encore eu et pas forcément pour allonger les bras, j'ai ce qu'il faut là aussi.
Et ça ?
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ou bien ça ?
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Pour ce qui est des Guzzi Griso, j'ai eu la chance d'en essayer quand j'étais journaliste, une 850 et une 1200. J'ai préféré la 850 : moteur moins puissant, mais plus vif, plus alerte, plus rigolo à emmener. J'avais déjà constaté ça entre les BMW R 850 R et R 1100 R et aussi avec les Kawa Drifter 800 et 1500 : le petit moteur pour une même moto est toujours le + sympa... le gros impressionne au début, mais devient chiant à la longue à force de ne pas pouvoir en tirer le meilleur sur routes ouvertes dans le respect des limitations de vitesses.
Et pour revenir aux moteurs modernes des Guzzi, j'ai toujours préféré les deux soupapes plutôt que les quatre soupapes, comme aussi avec les Ducati 1000 Mostro.
Finalement, je reviens toujours aux motos aux performances modestes, entre 25 et 50 ch : ce sont celles dont les performances d'origine sont les plus en adéquation avec la réglementation routière tout en pouvant tirer la quintessence d'un moteur. C'est le point de vue d'un mécanicien (amateur) et d'un rouleur touriste et contemplatif des paysages... pas d'un pilote ni d'un arpenteur d'autoroutes.
La Norton Commando est une moto attachante, belle, légendaire, efficace (sauf les freins d'origine), mais l'entretien est astreignant si l'on est pas définitivement "mordu" par le virus de l'Anglaise ancienne... rouler en anglaise ancienne, c'est presque une religion, ça demande de la foi.
En général, les twins anglais de l'âge d'or de ces motos (années 60-70) sont des motos très jouissives à faire rouler : elles sont relativement légères (par rapport aux premières super-bikes japonaises), très maniables, confortable, évidentes et surtout, leurs vertical-twin "longue-course) calés à 360° sont des moteurs vraiment sympas, vivant, souples, coupleux, avec une impression de puissance dès les bas-régime, avec du gras qui remonte des carters, comme des bons légumes qui ont marinés longtemps au fond de la cocotte de soupe. C'est difficile à expliquer, faut essayer, faut le vivre.
J'en ai tâté, j'ai beaucoup aimé !
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La BSA (ex- Druid) ne freinait pas (malgré la rectif' des tambours amicalement réalisée par Jivaro), en ville, c'était chaud patate ! Je l'ai revendue le prix que je l'avais acheté cinq ans plus tard et six mois après, mon acheteur a eu la malchance que le vilo casse d'un coup : maneton anciennement mal rectifié, on ne l'a su qu'au démontage.
La T140 m'a beaucoup fait chier pour des problèmes de carbu (j'ai fini par en monter des neufs) et à la fin, pour des problèmes d'allumages récurrents (pannes moteur soudaines sur le périph', chaud !) alors que tout était neuf (faisceau, allumage électronique Boyer...). Agaçant et plus confiance, échangée contre la Bullet 500 Bullet anglaise à reprendre de A à Z (avec l'aide de Pryt).
Le problème de ces motos aujourd'hui, c'est leurs kilométrages, leurs vibrations qui fatiguent la mécanique et surtout, les bricolages de leurs propriétaires précédents. La notion de fiabilité ne veut pas dire grand-chose avec ces motos : tout merde à un moment ou à un autre : allumage, carbus, circuits de charge, étanchéité... et parfois (souvent), ça finit par dégringoler aussi plus gravement, au cœur de la mécanique : bielles coulées ou cassées, vilo cassés, blocs-cylindre fendus, culasses venues à bout de leurs cotes de rectif', arbres à cames décémentés ou usés...
Ceux qui roulent beaucoup sont ceux qui soit ont tout refait dans les règles de l'art (avec les bons outils, les bons rectifieurs et les bons réglages), soit ceux qui n'ont jamais cessé de rouler (pas trop fort) avec leurs moto acquises il y longtemps, neuves ou faiblement kilométrées et qui les utilisent régulièrement.
Pour les autres qui les achètent maintenant, plus ou moins bien restaurées et qui les utilisent occasionnellement quand il fait beau, c'est souvent la misère, voire le cauchemar... et ça coûte cher, très cher !
Y'a que des mecs comme Jacky ou Yvemetz qui s'en sortent bien avec ces motos-là.
Alors pourquoi pas une Royal-Enfield Bullet anglaise, une bonne "fonte" indienne ou une Guzzi T3 des années 80 ? Ces motos-là sont utilisables dans le trafic actuel, faciles à entretenir et relativement solides, suffisamment fiables pour de longues balades.
Et comme les anglaises classiques, elles ont du caractère, c'est très sympa à faire rouler et gratifiant à posséder et à utiliser.
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Le sélecteur à droite et le frein AR au pied gauche, ça ne m'a jamais embêté : faut s'y faire au début et après, c'est naturel, on n'y pense plus.