etienne01 a écrit :...Même si le rapport que tu pointes du doigt (mouillé bien sûr) n'est pas dans le vrai absolu il a le mérite de pauser un jalon....
Pas dans le "vrai absolu", de 2% à 10% ? Heu, c'est un rapport de 1 à 5 tout de même ! Et c'est ce rapport qui est sensé justifier toute une politique publique !
Un rapport de 1 à 5, c'est comme si Castex-Véran nous annonçait un nombre de morts du Covid de deux à dix millions de mort depuis mars dernier... peut-être deux, p'têt dix, on ne sait pas trop, on n'est pas dans "le vrai absolu", quoi, mais bon, faîtes-nous confiance et obéissez, on gère !
Si ça pose un jalon, c'est un jalon de quoi ? Quand les décideurs de la politique de sécurité routière en France bidonnent des pourcentages pour justifier des décisions arbitraires, faut appeler ça comment ? Moi j'appelle ça de la malhonnêteté, d'aucuns diront que c'est tout simplement de la "politique".
Si c'est un jalon, c'est celui, bien au-delà de la limite, où un gouvernement prend les citoyens pour des cons... ce qui n'est pas une nouveauté, hélas.
Le problème, c'est que les médias reprennent ces bidonnages sans les vérifier et là, la plupart des journalistes soit-disant "spécialisés" ne font pas bien leur boulot.
Et puis comparer les risques du 2RM et de l'automobile, ça revient à comparer l'exposition aux risques entre un parapentiste et un joueur de pétanque au seul motif qu'ils pratiquent tous les deux une activité de plein air. La différence qui n'est pas comparable, c'est la vulnérabilité des usagers, tout simplement parce qu'en voiture, les occupants sont attachés dans une carrosserie protectrice, ce qui n'est pas le cas et qui ne le sera jamais avec un 2RM... d'ailleurs, je n'ai jamais encore entendu les gens de la sécurité routière comparer l’accidentalité cycliste et l’accidentalité des automobilistes en se basant sur le kilométrage annuel supposé des cyclistes, pour te donner un exemple de la mauvaise foi des arguments de la sécurité routière à l'encontre de la moto.
Quant à ce que moi je pointe du doigt en critiquant la politique de sécurité routière, ce n'est pas "au doigt mouillé" : c'est une opinion (forcément subjective) que je défends sur la base de données existantes.