mimi.lulu a écrit :Marco a écrit :Le problème de ces écolos punitifs,
Même davantage que punitifs. Ce sont les ayatollah de l'écologie.
Exact !
À ce stade, ce n'est d'ailleurs plus de l'écologie, c'est juste de la posture permanente pour tenir le crachoir médiatique pour tout et n'importe quoi.
Sous prétexte d'une menace planétaire réelle (le réchauffement climatique accéléré), c'est la politique de la peur, un état de pensée anxiogène qui permet à ces cavaliers de l'apocalypse de décréter le bien ou le mal, qui fait bien, qui fait pas bien, qui doit être restreint et comment, "pour sauver le monde", évidemment.
Ce sont les mêmes mécanismes d'intolérance que ceux qui sont à l'oeuvre depuis la nuit des temps avec les religions, les croyances et au final, la domination d'une prétendue élite (la plupart du temps auto-proclamée) sur les autres, ces pauvres "pêcheurs" qu'il faut sauver d'eux-mêmes, quitte à les contraindre.
Et concrètement, c'est ce qui justifie le stationnement payant des motos en ville ("pour limiter" la pollution, disent-ils, même si ça n'a aucun rapport), les ZFE, la vignette Crit'Air, etc...
Que ça ait de l'effet des causes aux conséquences, peu leur importe : ce qu'il faut, c'est "punir" tout en jouant à qui se montrera le plus "vertueux", quitte à être radical, autoritaire, voire dictatorial.
Et pour ça, faut fabriquer des "coupables" (en l'occurrence les utilisateurs de véhicules à moteur) et des "victimes" (la nature, la biodiversité, la qualité de l'air...). On en arrive alors à cette incroyable inversion des choses où les vraies victimes (les usagers contraints qui n'ont pas le choix) se retrouvent classés dans la catégorie des "prédateurs" tandis que leurs véritables prédateurs (ces ayathollas-écolos punitifs) se posent en victimes ou en défenseurs des victimes.
Quant à l'écologie (la vraie), dans tout ça, elle prend cher, comme on dit... ce concept, pourtant si nécéssaire, prend la forme d'un monstre implacable et omnipotent au nom duquel on classe les gens dans le camp du Bien ou du Mal, classement décrété par ces ayathollas prêts à tout pour rester en scène, se faire tendre un micro, passer à la télé, se poser en expert, briguer un mandat, bref, se hisser au-dessus des autres et ne plus vouloir jamais redescendre.