C'était au temps ou Bettiol écrivait...
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Pas de sectarisme !
Dans les vieux magasines, tout n'était pas excellent. Certains des dessins ou humours ci-dessus ne me branchent pas vraiment, même pas du tout. Certes c'était une presse de passionnés pour des passionnés mais c'était quand même un business qui tentait, avec plus ou moins de bonheur, de surfer sur ce qui, par certains côtés, relevait d'un phénomène générationnel voire même de mode, non ?
Et puis, parmi les vidéos d'aujourd'hui, toutes ne sont pas à jeter . Certaines sont vivantes et fraîches mais un peu naïves , d'autres plus professionnelles mais vraiment chiantes.
Dans les vieux magasines, tout n'était pas excellent. Certains des dessins ou humours ci-dessus ne me branchent pas vraiment, même pas du tout. Certes c'était une presse de passionnés pour des passionnés mais c'était quand même un business qui tentait, avec plus ou moins de bonheur, de surfer sur ce qui, par certains côtés, relevait d'un phénomène générationnel voire même de mode, non ?
Et puis, parmi les vidéos d'aujourd'hui, toutes ne sont pas à jeter . Certaines sont vivantes et fraîches mais un peu naïves , d'autres plus professionnelles mais vraiment chiantes.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Daniel78 a écrit :Les essais vidéo sur YouTube arrivent même à faire de l’ombre à des émissions de télévision qui sont pourtant des institutions.
Pas de journaliste à rémunérer, pas de charges sociales, pas de formation, pas de cadreur, pas de relecture, possibilité de publier autant d’émissions et de la durée qui te plait pour un coût insignifiant.
Sauf que quand tu creuses un peu l'envers du décor, derrière les chaînes Youtube qui fonctionnent et dégagent un revenu, il y a des pros, des gens formés et dont c'est le métier d'écrire, réaliser, tourner, monter, des sociétés de production rodées à l'exercice. Certaines étant carrément financées par des grands groupes audiovisuel, mais adoptant une identité "amateur" parce que ça plait.
Les productions amateur de qualité sont rarissimes.
Une que j'apprécie particulièrement, c'est Fortnine: https://www.youtube.com/c/FortNine/videos
Une chaîne canadienne anglophone (mais des versions doublées existent : https://www.youtube.com/@FortNineFR/featured ) qui propose des essais très pointus, parfois de modèles anciens (c'est plutôt l'essai de la moto qu'on arrive à se payer que celle dont on rêve mais qu'on ne se payera jamais) souvent très décalés, profonds avec un background scientifique bien vulgarisé, un peu dingos, qui démontent pas mal de mythes, très bien tournées et montées. On frôle la perfection... je ne connais pas d'équivalent en France.
La Bullet est ma moto du quotidien.
Non, ça ne veut pas dire qu'il y a un article dans le journal à chaque fois qu'elle démarre.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Francesco vespa a écrit :…
Et quand je vois les commentaires dithyrambiques qui accompagnent souvent ces vidéos là, je me dis que l'esprit critique est bien mort.
La (fausse) gratuité corrompt notre perception et notre sens critique.
Quand on visionne une vidéo très médiocre, voire nulle, on n’a rien payé. Juste donné 2 mn de notre temps de cerveau à quelques publicités lucratives (pour d’autres).
Alors on est indulgent et on passe. Et même on y revient sans réticence. On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.
Le modèle est sacrément bien réfléchi par des petits génies de la Tech californienne.
La question à se poser est : est-ce que je serais prêt à payer pour avoir accès à ce contenu ?
Et même : est-ce que j’en retire quelque chose qui enrichit mon savoir ? Ou bien c’est juste distrayant « pour le prix ».
Ça remet tout de suite les choses en perspective.
Je dirais que 99,5 % des chaînes YT disparaîtraient si leur existence était conditionnée au financement par les internautes.
Ce modèle ne peut pas être concurrent d’un journalisme traditionnel, sans l’étouffer à moyen terme.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
jbt a écrit :Daniel78 a écrit :Les essais vidéo sur YouTube arrivent même à faire de l’ombre à des émissions de télévision qui sont pourtant des institutions.
Pas de journaliste à rémunérer, pas de charges sociales, pas de formation, pas de cadreur, pas de relecture, possibilité de publier autant d’émissions et de la durée qui te plait pour un coût insignifiant.
Sauf que quand tu creuses un peu l'envers du décor, derrière les chaînes Youtube qui fonctionnent et dégagent un revenu, il y a des pros, des gens formés et dont c'est le métier d'écrire, réaliser, tourner, monter, des sociétés de production rodées à l'exercice…
C’est vrai aussi.
Oui, FortNine est très bon et pertinent.
J’avais mis quelques-unes de leurs vidéos ici.
Modifié en dernier par Daniel78 le 30 déc. 2022, 12:39, modifié 2 fois.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
La cible de YouTube n'est pas la presse mais la télévision... Avec des programmes figés et impossibles à individualiser, elle est condamnée à court terme.
Les chiffres d'audience ne mentionnent jamais que la très grande majorité des gens ne regarde pas la télévision.
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La Bullet est ma moto du quotidien.
Non, ça ne veut pas dire qu'il y a un article dans le journal à chaque fois qu'elle démarre.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Ok, mais la jeune génération est quand même plus vidéo (très courte) que longue lecture.
Ça condamne, selon moi, également la presse écrite.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Pourvu que cela ne condamne pas aussi la jeune génération.
Depuis près de 50 ans avec chaque mercredi après-midi la diffusion des dessins animés à cinq images secondes (soit disant bénéfiques pour faire travailler le cerveau des enfants), et non pas (honni soit qui mal y pense), pour faire de la bouillie à bas prix, qui de toute façon médiocre ou bonne, faisait tenir tranquille les marmots scotchés devant le petit écran.
Aujourd'hui on a le choix avec les messages bidon, falsifiés, ou vrai va savoir ! . . .
Beaucoup de communications ressemblent plus à du poker menteur qu'à un jeu d'enfants de chœur.
Depuis près de 50 ans avec chaque mercredi après-midi la diffusion des dessins animés à cinq images secondes (soit disant bénéfiques pour faire travailler le cerveau des enfants), et non pas (honni soit qui mal y pense), pour faire de la bouillie à bas prix, qui de toute façon médiocre ou bonne, faisait tenir tranquille les marmots scotchés devant le petit écran.
Aujourd'hui on a le choix avec les messages bidon, falsifiés, ou vrai va savoir ! . . .
Beaucoup de communications ressemblent plus à du poker menteur qu'à un jeu d'enfants de chœur.
JacquesD
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
quand on était jeune, nous au moins on savait passer des heures devant la Cinquième à regarder des dessins animés japonais nus (jeanne et serge au match de volley ball ...) ou de supers séries comme "tonnere mécanique" où la moto tournait à angle droit.
alors les jeunes, je pense qu'ils sélectionnent un peu ce qu'ils veulent regarder.
Il savent aussi regarder 5 épisodes de suite d'une série
Bon, la presse ... la lecture, le papier, là, c'est plus complexe
alors les jeunes, je pense qu'ils sélectionnent un peu ce qu'ils veulent regarder.
Il savent aussi regarder 5 épisodes de suite d'une série
Bon, la presse ... la lecture, le papier, là, c'est plus complexe
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Faudrait pas croire que c'est spécifique à cette génération.
Quand j'étais gamin, j'ai été stupéfait de constater en allant chez des copains d'école qu'il n'y avait pas le moindre livre chez eux. Pas même l'annuaire.
Quand j'étais gamin, j'ai été stupéfait de constater en allant chez des copains d'école qu'il n'y avait pas le moindre livre chez eux. Pas même l'annuaire.
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Non, ça ne veut pas dire qu'il y a un article dans le journal à chaque fois qu'elle démarre.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Oui, bon. Quand j'étais gamin j'ai été stupéfait aussi de constater en allant chez des copains d'école qu'il n'y avait même pas de salle de bains chez-eux. Pas même de douches, la toilette c'était dans l'évier de la cuisine (c'était à Barcelonnette, en 1974, j'avais 11 ans, et mon père était chef de bataillon au 11ème BCA).
Pas d'annuaire non plus, vu que le téléphone, ben c'était encore un truc pour riches.
Ceci étant vu qu'il n'y avait presque pas la tv non plus, il restait la lecture pour s'évader, rêver, s'instruire et se construire.
Ca passait autant par le journal de Mickey que par les romans de Jules Verne ou plus tard la bibliothèque verte, signes de piste etc...
Et les BD (Blueberry), ou la littérature qui me faisait rêver: "Fortune de France".
Pour revenir aux revues la moto je ne peux pas en parler vu que je suis jeune motard, mais l'ULM c'est la même désillusion, les bonnes revues et les rédacteurs passionnés ont disparu, il ne reste quasiment que des publi-reportages, je n'achète plus et me contente de suivre l'évolution du milieu sur le FB concerné.
A une époque en quittant Yenne ou j'étais instructeur vers 2010 j'avais plus de 300 numéros (depuis le début de son existence) de Vol Moteur, un petit trésor, je ne pouvais pas l'emmener alors je l'ai proposé gratuit sur le Bon Coin et sur des forum aéro, ben personne n'en a voulu. J'ai tout abandonné dans le hangar, pour les souris.
Même maintenant ceux qui lisent, c'est souvent dématérialisé, sur tablette.
Finalement la vie est assez bien fichue: à force de regretter les Temps passés l'heure venue on sera content d'enfin trépasser !
Pas d'annuaire non plus, vu que le téléphone, ben c'était encore un truc pour riches.
Ceci étant vu qu'il n'y avait presque pas la tv non plus, il restait la lecture pour s'évader, rêver, s'instruire et se construire.
Ca passait autant par le journal de Mickey que par les romans de Jules Verne ou plus tard la bibliothèque verte, signes de piste etc...
Et les BD (Blueberry), ou la littérature qui me faisait rêver: "Fortune de France".
Pour revenir aux revues la moto je ne peux pas en parler vu que je suis jeune motard, mais l'ULM c'est la même désillusion, les bonnes revues et les rédacteurs passionnés ont disparu, il ne reste quasiment que des publi-reportages, je n'achète plus et me contente de suivre l'évolution du milieu sur le FB concerné.
A une époque en quittant Yenne ou j'étais instructeur vers 2010 j'avais plus de 300 numéros (depuis le début de son existence) de Vol Moteur, un petit trésor, je ne pouvais pas l'emmener alors je l'ai proposé gratuit sur le Bon Coin et sur des forum aéro, ben personne n'en a voulu. J'ai tout abandonné dans le hangar, pour les souris.
Même maintenant ceux qui lisent, c'est souvent dématérialisé, sur tablette.
Finalement la vie est assez bien fichue: à force de regretter les Temps passés l'heure venue on sera content d'enfin trépasser !
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- Localisation : quelque part dans le monde
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Pas plus tard que hier un pote journaliste me disait que pour faire de la vente,
la vie de la moto est obligée de mettre au moins une 125 Peugeot ou une Mob merdique en première page si non
ça se vend bien moins bien. Perso, je ne suis plus abonné qu'au LE Velocette club et ça m'économise de la place et du blé.
Pour les ULM en Limousin: des 30 qu'il y avait il y a quarante ans il ne reste que 5 copains.
La moto ancienne se maintient car nous n'avons jamais refusé personne: les gamins commencent avec un 103 et
finissent avec une Terrot type H de 1930. Par contre, ce sont de piètres mécanos et certains en profitent pour
les entuber sur les réparations. Je ne les plains pas car on est prêt à leur apprendre mais ça ne les intéresse pas.
Pas facile de faire sortir des pétoires d'avant guerre pourtant vraiment faciles à utiliser.
Pas grave, la municipalité qui nous accueille vient de nous donner un trés bon local...
la vie de la moto est obligée de mettre au moins une 125 Peugeot ou une Mob merdique en première page si non
ça se vend bien moins bien. Perso, je ne suis plus abonné qu'au LE Velocette club et ça m'économise de la place et du blé.
Pour les ULM en Limousin: des 30 qu'il y avait il y a quarante ans il ne reste que 5 copains.
La moto ancienne se maintient car nous n'avons jamais refusé personne: les gamins commencent avec un 103 et
finissent avec une Terrot type H de 1930. Par contre, ce sont de piètres mécanos et certains en profitent pour
les entuber sur les réparations. Je ne les plains pas car on est prêt à leur apprendre mais ça ne les intéresse pas.
Pas facile de faire sortir des pétoires d'avant guerre pourtant vraiment faciles à utiliser.
Pas grave, la municipalité qui nous accueille vient de nous donner un trés bon local...
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Un club de voitures et motos anciennes du coin organise une bourse chaque année.
Il y a quelques éditions de celà, deux gamins de 13 ou 14 ans trépignaient à l'entrée, avec des yeux comme des billes, mais n'avaient pas les ronds pour rentrer. Les prix avaient augmenté, l'entrée passant de 3 à 5 euros. "On n'a que 8,50 à deux..." suppliaient les gosses."C'est 5 euros par personne!" tranchait invariablement le cerbère, en prenant soin de se positionner pour que les gamins ne puissent pas, penchés par dessus la barrière de sécurité, apercevoir les merveilles à l'intérieur de la halle accueillant la bourse. Il les a finalement fait déguerpir, lassé de leurs jérémiades, avant d'enchaîner avec un compère une litanie de plainte sur les gens qui viennent plus aux bourses, qu'internet leur fait du mal, que les jeunes s'intéressent plus aux anciennes...
Je ne sais pas s'il y a un marché pour la bêtise, mais celui-ci était collector!
Il y a quelques éditions de celà, deux gamins de 13 ou 14 ans trépignaient à l'entrée, avec des yeux comme des billes, mais n'avaient pas les ronds pour rentrer. Les prix avaient augmenté, l'entrée passant de 3 à 5 euros. "On n'a que 8,50 à deux..." suppliaient les gosses."C'est 5 euros par personne!" tranchait invariablement le cerbère, en prenant soin de se positionner pour que les gamins ne puissent pas, penchés par dessus la barrière de sécurité, apercevoir les merveilles à l'intérieur de la halle accueillant la bourse. Il les a finalement fait déguerpir, lassé de leurs jérémiades, avant d'enchaîner avec un compère une litanie de plainte sur les gens qui viennent plus aux bourses, qu'internet leur fait du mal, que les jeunes s'intéressent plus aux anciennes...
Je ne sais pas s'il y a un marché pour la bêtise, mais celui-ci était collector!
La Bullet est ma moto du quotidien.
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Non, ça ne veut pas dire qu'il y a un article dans le journal à chaque fois qu'elle démarre.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
Nos expos et bourses d'échanges sont à entrées et emplacements gratuits...si le site où on organise est gratos.
A Paris certains organisateurs commencent par demander du blé AVANT d'organiser.
A Paris certains organisateurs commencent par demander du blé AVANT d'organiser.
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Re: C'était au temps ou Bettiol écrivait...
jbt a écrit :Un club de voitures et motos anciennes du coin organise une bourse chaque année.
Il y a quelques éditions de celà, deux gamins de 13 ou 14 ans trépignaient à l'entrée, avec des yeux comme des billes, mais n'avaient pas les ronds pour rentrer. Les prix avaient augmenté, l'entrée passant de 3 à 5 euros. "On n'a que 8,50 à deux..." suppliaient les gosses."C'est 5 euros par personne!" tranchait invariablement le cerbère, en prenant soin de se positionner pour que les gamins ne puissent pas, penchés par dessus la barrière de sécurité, apercevoir les merveilles à l'intérieur de la halle accueillant la bourse. Il les a finalement fait déguerpir, lassé de leurs jérémiades, avant d'enchaîner avec un compère une litanie de plainte sur les gens qui viennent plus aux bourses, qu'internet leur fait du mal, que les jeunes s'intéressent plus aux anciennes...
Je ne sais pas s'il y a un marché pour la bêtise, mais celui-ci était collector!
T’aurais pu leur filer 1,5 euros aux gamins, non?