Je vends ma (très belle) Classic noire de 2011
Posté : 01 juin 2015, 15:48
Tout est dans l'Objet
Bonjour à tous,
Je vous épargne les "c'est à regret", "c'est bien malgré moi" et autre "ça n'est pas sans émotion" – qui ne seraient pas déplacés, pourtant. Mais je vends ma Bullet, en effet. Elle est très belle, et de 2011.
Elle a 61 900 km, ce qu'on lui reprochera sûrement. Mais elle n'a été utilisée qu'en mode "loisirs", et consciencieusement entretenue chez l'excellent concessionnaire de l'Isère, Denis Gaget.
Elle sort d'une "grosse" révision, faite à 60 146 km. Soit, en plus de la révision normale : remplacement de l'huile de fourche (c'est long et coûteux sur une Classic, mais très profitable), remplacement du liquide de frein, remplacement des bagues de bras oscillant (principe de précaution : les précédentes n'étaient pas tellement usées), vérification de l'ensemble de la partie cycle et de la boulonnerie. Montage de deux pneus Avon neufs.
La moto est équipée d'un porte-paquets, d'un guidon d'Electra (plus large et plus confortable que celui d'origine AMA), d'amortisseurs Hagon montés en décembre 2013, et d'un pot Hitchcock. Le pot d'origine est fourni, ainsi que l'essentiel de la "dotation" qui vient avec la moto, moins les câbles de gaz et d'embrayage (chambres à air, autres câbles, divers).
La batterie (Yuasa) a été remplacée au printemps dernier.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire ici, elle n'a connu en quatre ans aucun souci particulier. Conduite sur le couple et à une vitesse de croisière de 80-90 km/h, elle tourne comme une horloge, et démarre au premier coup de kick. Sauf s'il y a quelqu'un pour me regarder faire (par exemple Yves Metz, quand je suis reparti de Chinon).
La moto sera vendue par Denis Gaget, concessionnaire Royal Enfield à Ruy (près de Bourgoin, et à 50 km au sud-est de Lyon), chez qui elle est maintenant visible. Compte tenu de son état exceptionnel et de ce que dessus, je crois pouvoir en demander 3400 euros.
Toutes précisions, bien sûr, en MP, à qui serait intéressé.
Bin, pourquoi tu la vends, si elle est si bien que ça, ta moto ?
Bonne question. La réponse est : pour plusieurs raisons.
1. L'âge de la retraite a sonné pour moi depuis pas mal de temps, mais maintenant, je suis arrivé à l'âge de l'arthrite. La dernière fois que, sur le bout de trottoir où je bricole, j'ai nettoyé la chaîne (je fais ça soigneusement, avec du pétrole, un pinceau et une brosse à dents !), je n'ai pas pu me relever… Enfin si, puisque je suis là devant mon clavier. Mais ça m'a pris du temps, et l'idée de devoir recommencer dans 2 000 km m'a glacé.
2. J'ai toujours été volage, comme garçon. J'ai eu dix motos que j'ai gardé chacune deux ans, une trois ans (ma 1200 GS) et une quatre ans et trois mois (ma Bullet). C'est un signe – mais il est vrai aussi que je n'ai plus les moyens d'être aussi volage qu'avant.
3. Je sais que je ne ferai pas de la moto pendant encore longtemps, mais me venait de temps en temps l'envie d'essayer autre chose. Le problème, c'est qu'aucune moto ne m'attirait, et que j'adorais ma Bullet.
4. Comme souvent, c'est la lecture de ma revue préférée qui m'a aidé à switcher. Je l'avais déjà repérée pendant nos rassemblements (et même roulé en sa compagnie pour venir à Chinon), mais dans le dernier hors-série "Balades" de MotoMag, la nationale 7 revisitée par Aldo Fusco en Guzzi V7 Stone, ça m'avait bien fait envie. Et puis je suis tombé, dans MotoMag de mai, sur l'essai de la V7 II, et cet essai m'a convaincu que cette moto-là devrait me plaire – à défaut de me faire oublier la Bullet.
Au fait, le journaliste auteur de l'essai, peut-être que certains d'entre vous le connaissent : il s'appelle Marc Bertrand.
Cordialement.
Bonjour à tous,
Je vous épargne les "c'est à regret", "c'est bien malgré moi" et autre "ça n'est pas sans émotion" – qui ne seraient pas déplacés, pourtant. Mais je vends ma Bullet, en effet. Elle est très belle, et de 2011.
Elle a 61 900 km, ce qu'on lui reprochera sûrement. Mais elle n'a été utilisée qu'en mode "loisirs", et consciencieusement entretenue chez l'excellent concessionnaire de l'Isère, Denis Gaget.
Elle sort d'une "grosse" révision, faite à 60 146 km. Soit, en plus de la révision normale : remplacement de l'huile de fourche (c'est long et coûteux sur une Classic, mais très profitable), remplacement du liquide de frein, remplacement des bagues de bras oscillant (principe de précaution : les précédentes n'étaient pas tellement usées), vérification de l'ensemble de la partie cycle et de la boulonnerie. Montage de deux pneus Avon neufs.
La moto est équipée d'un porte-paquets, d'un guidon d'Electra (plus large et plus confortable que celui d'origine AMA), d'amortisseurs Hagon montés en décembre 2013, et d'un pot Hitchcock. Le pot d'origine est fourni, ainsi que l'essentiel de la "dotation" qui vient avec la moto, moins les câbles de gaz et d'embrayage (chambres à air, autres câbles, divers).
La batterie (Yuasa) a été remplacée au printemps dernier.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire ici, elle n'a connu en quatre ans aucun souci particulier. Conduite sur le couple et à une vitesse de croisière de 80-90 km/h, elle tourne comme une horloge, et démarre au premier coup de kick. Sauf s'il y a quelqu'un pour me regarder faire (par exemple Yves Metz, quand je suis reparti de Chinon).
La moto sera vendue par Denis Gaget, concessionnaire Royal Enfield à Ruy (près de Bourgoin, et à 50 km au sud-est de Lyon), chez qui elle est maintenant visible. Compte tenu de son état exceptionnel et de ce que dessus, je crois pouvoir en demander 3400 euros.
Toutes précisions, bien sûr, en MP, à qui serait intéressé.
Bin, pourquoi tu la vends, si elle est si bien que ça, ta moto ?
Bonne question. La réponse est : pour plusieurs raisons.
1. L'âge de la retraite a sonné pour moi depuis pas mal de temps, mais maintenant, je suis arrivé à l'âge de l'arthrite. La dernière fois que, sur le bout de trottoir où je bricole, j'ai nettoyé la chaîne (je fais ça soigneusement, avec du pétrole, un pinceau et une brosse à dents !), je n'ai pas pu me relever… Enfin si, puisque je suis là devant mon clavier. Mais ça m'a pris du temps, et l'idée de devoir recommencer dans 2 000 km m'a glacé.
2. J'ai toujours été volage, comme garçon. J'ai eu dix motos que j'ai gardé chacune deux ans, une trois ans (ma 1200 GS) et une quatre ans et trois mois (ma Bullet). C'est un signe – mais il est vrai aussi que je n'ai plus les moyens d'être aussi volage qu'avant.
3. Je sais que je ne ferai pas de la moto pendant encore longtemps, mais me venait de temps en temps l'envie d'essayer autre chose. Le problème, c'est qu'aucune moto ne m'attirait, et que j'adorais ma Bullet.
4. Comme souvent, c'est la lecture de ma revue préférée qui m'a aidé à switcher. Je l'avais déjà repérée pendant nos rassemblements (et même roulé en sa compagnie pour venir à Chinon), mais dans le dernier hors-série "Balades" de MotoMag, la nationale 7 revisitée par Aldo Fusco en Guzzi V7 Stone, ça m'avait bien fait envie. Et puis je suis tombé, dans MotoMag de mai, sur l'essai de la V7 II, et cet essai m'a convaincu que cette moto-là devrait me plaire – à défaut de me faire oublier la Bullet.
Au fait, le journaliste auteur de l'essai, peut-être que certains d'entre vous le connaissent : il s'appelle Marc Bertrand.
Cordialement.