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on peu t’aussi meuler ou limer une vieille clé

Voui, facile pour les clefs 12 pans...

Jackymoto a écrit :

on peu t’aussi meuler ou limer une vieille clé

Voui, facile pour les clefs 12 pans...

Aii donc! Eh patate, te v’là qui fais ton Druid ?
T’as pas vu que Gédèon causait ´xclusivement « clés plates !
Quand aux douze oeils , pourvu que le trou soye tassé grand...j’l’ai vu, c’t’oiseau avec sa toute ch’tite lime diamant ébouzeuze d’outils de tour se sortir de ce genre de sauvetage...Bon.,.Toi aussi probable ...

Peux toujours meuler, limer, les écrous et têtes de vis !...Vu, pratiqué aussi .
J'ai cette chance d'avoir hérité d'un lot complet (douilles, clés mâles, pipes, oeils) facom suite à la réfection d'un moteur de T140
il y a cela plus de 35 ans ..... D'un riche Rohrbach de Metz qui consommait suivant tendance, pis s'ennuyait, donc bazardait .

Eh patate, te v’là qui fais ton Druid ?

Et sinon, Gédéon, en ce début d'année... elle tourne enfin cette Electra ?
Tous mes voeux et la bise entre les deux seins de Maria

la bise entre les deux seins de Maria

T’as pas vu que Gédèon causait ´xclusivement « clés plates !

ben non, c'est des clefs mistes, comme Guy Lusque!
Les clefs plates, c’est utile pour arrondir les boulons.

Jackymoto a écrit :

Les clefs plates, c’est utile pour arrondir les boulons.

Pour ça les clés à oeil à 12 pans sont pas mal non plus.
Pour moi, rien ne vaut une clé à oeil ou une douille à 6 pans quand le serrage est conséquent.

C’est ça mes cocottes, au tas les clés plates !
Et les culbus hein ? Avec clefs à oeil ? pipe ? douille ?
Tiens,ça m’donne une idée : deux machins à tuyauter, méat fendu pour passer la tige
et plus de tâtonnement pour régler les culbus !
Si ça s’trouve...ça existe, je réinvente l’eau chaude

Pour moi, rien ne vaut une clé à œil ou une douille à 6 pans quand le serrage est conséquent.

Ca c'est l'évidence même: sur le matériel ancien , on ne bosse qu'avec du six pans, encore plus pour le démontage.
Pour le remontage avec des boulons graissés, sur une moto, il n'y a pratiquement rien qui se serre très fort,
et tu peux utiliser ce que tu veux. J'ai passé 6 après midi à démonter un moteur de 125 Terrot de 1947, qui avait eu de la flotte dedans.
Là il vaut mieux avoir des clefs 6 pans, du pétrole (plus efficace que les dégrippants du commerce) et un chalugaz. Je n'ai eu à percer que 3 vis.
Il n'y a que les pignons de transmission primaire et les ressorts variés (à changer systématiquement sur les Terrot) qui sont morts.
La boite avait reçu la transformation qui doublait le guidage des fourchettes. La boite est vraiment en bon état malgré le régime aquatique.
Beaucoup de taf et de chalugaz pour sortir tous les axes (embrayage, kick, et sélecteurs soudés aux carters) sans tuer les bouts.
C'est le premier moteur aussi vieux que je répare, et il y a beaucoup de différences avec les plus récents:
bielle polie, roulement à rouleaux côté volant magnétique, commande d'embrayage minable..mais aussi costaud que sur nos Royal,
sans la butée à billes des modèles suivants. Le reniflard à clapet est sur le pignon de sortie de boite et non à l'avant du moteur.
Le cylindre est en alu chemisé. Le système de graissage est vraiment raffiné, comme sur les AMC. Contrairement à certains veinards de ce forum, je n'ai pas eu la chance de trouver du chrome sous la rouille! Sur mes NSU OSL, on régle les culbus avec une clef à pipe de dix, sans cales avec les excentriques. Sur les autres je n' utilise pas de cales non plus (sur un moteur usagé, elles donnent de fausses indications car les queues de soupapes sont creusées.)

M'en fous, il y a la plate d'un côté et 12 pans de l'autre côté du même manche:D

Pourquoi j'utilise beaucoup de clefs bon marché:


Celle là, elle sert pour serrer l'écrou de l'arbre de sélecteur, pour changer le ressort.
Les boites Terrot, c'est la terreur des mauvais mécanos même s'ils auraient du foutre le ressort de l'autre côté de la cloison,
dans le carter d'embrayage, comme sur les dernières. Il y a encore un ressort à péter, c'est celui des cliquets du sélecteur,
on le voit sous la came plateau.
Dans tous les cas, démontage de la boite obligatoire! Mais j'aime bien les 125 Terrot, les AMC tout est trop lourd (mais raffiné), et les Motobécane
tout est moche à l'intérieur (ça ne les empêche pas de fonctionner!).

Merci Jacky, tu me fais rajeunir ! . . .
J'ai fait cette réparation une nuit de janvier 1962, sur une 125 ETD de 1952. Un copain qui avait un bouclard m'avait prêté la clé plate cintrée de 14mm.
Je travaillais à quatre pattes, avec une lampe de poche entre les dents, à 18 ans on ne doute de rien, j'ai bien fait puisque le lendemain tout fonctionnait.
J'avais aussi changé le crabot de 2è ou 3è (je ne me souviens plus duquel), qui sautait.
Et ensuite je pouvais foncer à 79 et quelques km/h (chrono).

Les clefs, tournevis, meulés, cintrés, et autres outils spéciaux, la mécanique moto en est pleine,..... pas le choix .
Outils fétiches ils deviennent ! ....Touche pas au grisbi !

Dans tous les boulots manuels on se fabrique de l'outillage spécifique.
Bon elles sont vendues , ayé !

Je suis parti de ça:



Pour arriver à ça:




La pompe à huile double étage des Terrot m'a toujours plu, même s''il y a souvent des pédarauds qui ont systématiquement abîmé les couvercles en
travaillant sans chauffer le carter. Je suis très content d'avoir ce moteur qui a reçu la modification du double guidage des fourchettes.
Je mélange les pièces du même moteur acheté à Montclar (25€) moitié démonté et incomplet.