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quand tu crèves tu guidon

tu ne crois pas si bien dire, je l'avais prêté,
au copain de ma fille pour le machin rétro à Saumur.
Il me l'a rendu sans pneu avant ...et sans fond de jante.
J'ai commencé par tailler le fond de jante dans une vieille chambre: tu colles
les deux bouts et tu fais le trou de la valve à l'emporte pièce (je fais pareil sur mes motos!)
J'avais un pneu de récup avec sa chambre percée que j'ai réparé avec un bout de chambre à air
(je n'avais que des rustines énormes).

Vulcanisation à chaud, t'as connu ? ...Jacqui ?

Voui, c'était un machin Chemico avec des pièces spéciales.
Il y avait le fusible qui fondait quand le temps de vulcanisation était suffisant.
Mais comme nous réparions des pneus percés sur les flancs, il fallait au moins quatre fusibles.
On tournait ce pétassage vers l'intérieur de l'aile, hors de portée du regard des flics, et
tu finissais d'user ton pneu! Il ne me reste que les moules en alu dans mon tas de ferraille.
Quand les pièces Tip Top allemandes sont arrivées sur le marché, plus personne ne s'est plus emmerdé avec ça.

La presse à vulcanisateur avec fusibles était un truc simple à utiliser.
J'ai connu la presse Michelin avec minuterie, là il fallait faire attention à ne pas faire du "trop cuit", je faisais mes premiers essais sur cette machine en 1954, j'avais dix ans, la femme du garagiste avait disputé son mari, car elle me trouvait trop jeune pour faire ces choses-là (elle avait raison).

Au service militaire j'ai connu des "presses à vulcaniser de campagne" sur lesquelles la plaque supérieure de pression recevait une "certaine quantité" d'essence qui devait être enflammée pour chauffer la rustine, je ne m'en suis jamais servi car je n'étais pas "en campagne" mais dans un service auto de caserne.

Daniel78 a écrit :Et le délai pour attraper les leviers de freins quand tu as les mains en haut du guidon.

Quand j'étais jeune dans les années 70 il m'est arrivé de rouler sur ce qu'on appelait à l'époque un "routier" avec des pneus de 650 demi-ballon et des freins au guidon, ça ressemblait à ça. Sauf que j'avais double commande, les poignées horizontales et les poignées en bout de guidon.

On en a fait des km... chargés à bloc devant et derrière !

fab le motard a écrit :... celui à 30€ tire un peu long ...

Oui, mais avec une transmission plus longue, ça tourne moins vite, parait-il.

fab le motard a écrit :... et pour charger et voyager, c'est un peu compliqué.
mais ca fait des vélos idéals pour la ville...

Même en roues de 700, tu trouves facilement des porte-bagages avant et arrière sur les sites d'annonces.

mimi.lulu a écrit :

Daniel78 a écrit :Et le délai pour attraper les leviers de freins quand tu as les mains en haut du guidon.

Quand j'étais jeune dans les années 70 il m'est arrivé de rouler sur ce qu'on appelait à l'époque un "routier" avec des pneus de 650 demi-ballon et des freins au guidon, ça ressemblait à ça. Sauf que j'avais double commande, les poignées horizontales et les poignées en bout de guidon.

On en a fait des km... chargés à bloc devant et derrière !

Capture d’écran 2020-06-18 à 09.12.27.png

Salut Jean-Luc,

Yep !
Le mien à la même époque était un Motobecane demi-course. Roues de 700 et leviers de freins uniquement à l'avant.
Alors j'avais retourné vers le haut le guidon de course, pour pouvoir rouler droit.
Le problème c'est que les leviers se retrouvaient à l'envers. Il fallait les pousser pour freiner au lieu de les tirer.
Lors du premier "gros" freinage, le transfert du bonhomme vers l'avant avait fait que plus je ralentissais et plus je poussais sur les freins.
J'avais failli me prendre une pelle monumentale...

Ressemblait à ça :

mimi.lulu a écrit :

Daniel78 a écrit :Et le délai pour attraper les leviers de freins quand tu as les mains en haut du guidon.

Quand j'étais jeune dans les années 70 il m'est arrivé de rouler sur ce qu'on appelait à l'époque un "routier" avec des pneus de 650 demi-ballon et des freins au guidon, ça ressemblait à ça. Sauf que j'avais double commande, les poignées horizontales et les poignées en bout de guidon.

On en a fait des km... chargés à bloc devant et derrière !

Capture d’écran 2020-06-18 à 09.12.27.png

mon père avait le même

ca existe toujours des vélos cadre acier et équipé pour rouler, ca pese 20kg et ca coute 1000 mini zorros

Le 650 demi-ballon/frein en haut du guidon s'appelait une "randonneuse" .
S'appelle toujours d'ailleurs ...

http://mapage.noos.fr/ptis.trucs.sympas/650B.htm

Le gars qui explique que les jantes en alu ça freine mieux...tu parles ça se bouffe et se perce en un rien de temps.
Et c'est vrai que monter un frein à disque n'est pas du luxe, c' est ce que j'ai fait sur mon vélo horizontal.

Vos vieux biclous me font penser à celui que j'utilisais dans les années 80 pour faire du Triathlon.


C'est un vélo qui avait une histoire...
Il m'avait été donné par mon beau père qui le tenait d'un courreur du tour de France (après guerre).
Ce vélo n'avait qu'un dérailleur à 3 vitesses.
Mais, il y avait deux roues libres, une de chaque coté du moyeu.
L'une avait des petits pignons et l'autre des grands.
Avant une montée, il fallait descendre du vélo, retourner la roue et hue patate !
L'inverse en haut du col !
A l'époque j'avais changé la roue et le dérailleur pour avoir un système plus "moderne" et pour avoir des pneus à chambre au lieu des boyaux.

C'était l'époque des triathlons relax où on pouvait participer sans préparation.
Il n'y avait pas de temps limite pour la natation et le vélo.
Avec des copains, c'était vraiment très sympa pour se tirer la bourre

J'espère que tu as conservé ton vélo..

Salut,
pour aller bosser entre Saint-Denis et Montreuil (limite Vincennes), j'utilise ce Motobécane/MBK "routier" depuis trois ans, avec un dérailleur trois vitesses et sélecteur sur la potence.
Le voici tel que je l'ai acheté 60 € à la Bourse de Pontchartrin, totalement par hasard :

Je l'ai trouvé beau, il était propre et presque sans rouille sauf sur une pédale, il m'a plu.

C'est vraiment mon vélo préféré : pas trop lourd, pas fatigant, bonne démultiplication (je reste sur le pignon N°2 quasiment sur tout le trajet), idéal pour mes 35 km quotidiens (17,5 aller et retour à la moyenne de 17,5 km/h)... faut quand même anticiper les freinages d'urgence, ça freine moins bien que les vélos modernes avec les freins V-brake.
J'aime sa belle qualité de fabrication et là-dessus, tout est démontable et réparable.
Dérailleur "Huret", freins à mâchoires dural "Weymann" à molette de réglage de tension de câble, potence en dural "Atax", cadre acier 2040 "High resiliency", manivelles de pédalier "Solida", dynamo "Soubitez", garde-boue en inox... du beau et bon matos !
Avec ses roues de 650 B, il est pile à ma taille pour mon 1,72 m.

J'ai changé les câbles, les chambres à air et les pneus pour mettre des gommards à bande de roulement renforcée.
L'an passé, lassé de casser des têtes de rayons côté pignons à la roue AR, j'ai monté une jante alu. A l'avant, j'ai toujours la jante d'origine "Rigida" en acier chromé.

Bonjour,
Bravo Pinsole07 pour ce bel effort sportif. Ces anciens vélos sont formidables en ce sens où effectivement tout est démontable en particulier les roulements à cônes des moyeux, faciles à nettoyer et à régler. J'ai eu vélo du même type que celui de Marco et l'ai utilisé pendant des années pour aller au travail. Plateau porte-bagage avant, selle cuir sur ressorts, trois vitesses dans le moyeu arrière. Du beau matériel Peugeot. La retraite venue, je décide de revendre ce vélo encore en très bon état à bas prix (40€) espérant ainsi qu'un "d'jeune" en profite. Annonce passée sur "Le bon co(i)n". Dans la soirée une vingtaine de contacts sont enregistrés. Premier arrivé, premier servi, le n°1 de la liste me demande si je peux venir le chercher en voiture à la gare car me dit-il il est un peu handicapé. Effectivement le malheureux étudiant claudique. Il voit le vélo, me le paie, prends le petit acte de vente que je lui avais préparé et repart en poussant le vélo sans même l'avoir essayé. Le lendemain je reçois un message d'un des prétendants acquéreurs me disant "Votre vélo, vous ne l'avez pas vendu assez cher" et un lien vers "Le bon con", vélo revendu au double du prix. il y en a qui ont le sens du commerce .

pinsole07 a écrit :.../...
Mais, il y avait deux roues libres, une de chaque coté du moyeu.
L'une avait des petits pignons et l'autre des grands.
Avant une montée, il fallait descendre du vélo, retourner la roue et hue patate !
.../...

M’enfin...Dans ma tête j’y comprend pas : les roues libres ont un sens. Montées
en général à droite sur un biclou. La même toujours fixée au moyeu : en retournant la roue
la roue libre a son son sens de rotation inversé, nan?