Oui, c'est exactement ça.
Celui-là est un modèle ancien des années 1950/60 il n'a que deux soupapes d'échappement par cylindre, le troisième culbuteur, au centre, actionne l'injecteur pompe.
Les moteurs plus récents ont quatre soupapes d'échappement. L'admission est assurée par des lumières vers le bas des chemises, il n'y a pas de transferts d'admission, l'air pur est "soufflé" par un compresseur "Roots".
Sur les moteurs les plus récents il y a des turbocompresseurs qui envoient l'air dans le compresseur "Roots" à lobes.
Les risques d'emballement sont réels en cas de fuite d'huile d'un compresseur ou de la boîte d'engrenage du compresseur "Roots", aussi il y a une sécurité qui vient plaquer une plaque de métal sur l'entrée d'air du "Roots", cette plaque est visible à 05min 00 sec– et on voit le système de déclenchement à 05 min 10 sec. Les gars ont dû bloquer ces sécurités pour arriver à démarrer le moteur « en force » et sans eau, jusqu’à serrer à 16 min 30, et en faire péter une bielle qui a traversé le carter à 23 min 03.
Vu l’état externe du moteur, il était sans doute rincé et sans valeur, autre que celle de la ferraille.
Personnellement j’ai eu à entretenir des groupes électrogènes à 4 et 6 cyl en ligne et des V8 de 450 ch.
Ce V16 devait développer 800/900 Ch.
Les 6 cyl en ligne équipaient des péniches de débarquement et des chars d’assaut avec de drôles de dispositions de blocs multiples.
Sur les sondes de pétrole j’ai vu des 6 cylindres en ligne accouplés par 4 sur une boîte d’engrenages, mais je ne les ai pas entendus tourner.
Ces moteurs deux temps sont toujours fabriqués.
Une grosse usine de médicaments d’Agen a de tels moteurs pour prendre la relève d’EDF en cas de panne.