bern95 a écrit :
Le régulateur d'allure a pour rôle de permettre au navigateur de lâcher la barre le temps de vaquer à d'autres occupations.
Lorsque les voiles sont réglées pour que le voilier soit à l'allure choisie par le barreur (ex : allure du près), la trajectoire n'est jamais parfaitement rectiligne et le barreur doit sans cesse faire de petites corrections. Si la barre est lâchée le voilier va lentement remonter au vent, se retrouver face au vent avec les voiles qui faseyent et finalement va s'arrêter. On dit d'un tel comportement que le voilier est ardent. Par construction les bons voiliers sont plus ou moins ardents.
Le régulateur d'allure est constitué d'une girouette (en jaune) qui va agir soit sur un petit volet immergé (en bleu) soit directement sur lr gouvernail. Le réglage de l'angle de la girouette par rapport au vent apparent va permettre au voilier de conserver la même allure barre lâchée. Si une cause extérieure fait dévier le voilier, l'angle de la girouette va être modifié et le volet va assurer une correction automatique. Sur le voilier de Yann Quenet, la girouette agit sur le gouvernail par un système de ficelles et poulies. Mais le principe est le même. Par contre si le vent tourne pendant le sommeil du barreur, le voilier déviera d'un angle identique à celui de la bascule du vent. Le voilier gardera la même allure mais en faisant un autre cap. Un régulateur d'allure n'est pas un pilote automatique à qui on demande de conserver un cap donné.
Le régulateur d'allure est, en fait, une sorte de pilote automatique mais entièrement mécanique.
A rappeler quand même : pas de "ficelles" sur un voilier
En tous cas, trop forts ces costarmoricains du Légué.