Le livre que vous venez d'apprécier

[druid]

Je viens d'attaquer le premier des trois tomes consacrés à David Bowie, "Rainbow man" par Jérôme Soligny.
La période 1967 à 1980, 546 pages.

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[jipounet]

Et toujours "Les enfants de la Terre" de Jean M Auel
Tome 5 1ere partie. J'attend que ma femme finisse le tome 5 2eme partie ...
Un grand moment la description de l'accouplement des mammouths

Comme là ?

https://www.youtube.com/watch?v=wxAOzDvhEK4

C'est des éléphants, presque pareil.

Ah non pas du tout ... Les femelles mammouths se pissent dessus pour attirer le mâle et pendant l'accouplement la terre tremble.

Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu ce sketch... La dernière fois, c'était à la télé vers 19h50 sur C+

[pinsole07]

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Le régulateur d'allure a pour rôle de permettre au navigateur de lâcher la barre le temps de vaquer à d'autres occupations.
Lorsque les voiles sont réglées pour que le voilier soit à l'allure choisie par le barreur (ex : allure du près), la trajectoire n'est jamais parfaitement rectiligne et le barreur doit sans cesse faire de petites corrections. Si la barre est lâchée le voilier va lentement remonter au vent, se retrouver face au vent avec les voiles qui faseyent et finalement va s'arrêter. On dit d'un tel comportement que le voilier est ardent. Par construction les bons voiliers sont plus ou moins ardents.
Le régulateur d'allure est constitué d'une girouette (en jaune) qui va agir soit sur un petit volet immergé (en bleu) soit directement sur lr gouvernail. Le réglage de l'angle de la girouette par rapport au vent apparent va permettre au voilier de conserver la même allure barre lâchée. Si une cause extérieure fait dévier le voilier, l'angle de la girouette va être modifié et le volet va assurer une correction automatique. Sur le voilier de Yann Quenet, la girouette agit sur le gouvernail par un système de ficelles et poulies. Mais le principe est le même. Par contre si le vent tourne pendant le sommeil du barreur, le voilier déviera d'un angle identique à celui de la bascule du vent. Le voilier gardera la même allure mais en faisant un autre cap. Un régulateur d'allure n'est pas un pilote automatique à qui on demande de conserver un cap donné.

Je me permets de préciser un peu plus le principe de fonctionnement d'un régulateur d'allure simple.
Les explications de bern95 sont exactes mais pas complètes, à mon humble avis.
Je précise un peu le très bon dessin de bern95.

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Sur ce dessin, ce qu'il faut comprendre dès le début c'est qu'il est possible d'embrayer/débrayer la liaison entre la girouette et le fletner.

Pour le fonctionnement de la barre : en ligne droite le safran (rouge) est dans le prolongement du bateau.

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Pour faire tourner le bateau à gauche :

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En ligne droite, le fletner (bleu comme le dessin de bern95)) est dans le prolongement du safran

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Pour mettre en route le pilote automatique, on laisse la girouette (en jaune comme le dessin de bern95) dans le lit du vent.
Puis on vient embrayer la liaison girouette/fletner
Le fletner est donc complètement lié à la girouette.

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Si par exemple le bateau tourne à droite, le vent devient "plus pointu" sur l'avant du bateau.
Le vent vient donc pousser sur le coté gauche de la girouette

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la girouette fait alors tourner le fletner par rapport au safran
La pression de l'eau agit alors sur le fletner qui "pousse" l'arrière du safran

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Le safran tourne pour faire tourner le bateau à gauche et le remettre sur son axe.

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Pareil si le bateau tourne dans l'autre sens.
Le voilier sous régulateur d'allure navigue donc plus ou moins "en serpent".
Et, comme le dit bern95 si le vent tourne, le voilier suis la direction du vent !
Mais, le gros avantage de ce système c'est qu'il ne consomme aucune énergie.

Voili voilou

[Daniel78]

Merci beaucoup !

C'est encore plus clair.

[bern95]

Merci Philippe pour ce complément d'explications d'une grande clarté. Je dois préciser que le schéma qui accompagnait mon message n'est pas de moi mais du navigateur Roger Morel dont vous pourrez lire le blog ici http://liberty2.e-monsite.com/ .

[JacquesD]

"Le voilier sous régulateur d'allure navigue donc plus ou moins "en serpent".
Et, comme le dit bern95 si le vent tourne, le voilier suis la direction du vent !
Mais, le gros avantage de ce système c'est qu'il ne consomme aucune énergie."

Merci pour ces renseignements.
Je comprends qui si la marche du bateau n'est pas vraiment en ligne droite, il va tout de même dans la direction voulue et ce truc ne consomme rien du tout.

Je rêve peut être, mais est qu'on ne pourrait pas monter une telle girouette sur le toit de nos institutions qui (peut-être pas toutes, mais certaines), ne vont pas droit du tout et consomment énormément.

[Fonzie]

Je ne vais pas vous parler littérature, mais un peu de BD car je suis plutôt un gros consommateur avide du genre.
Tellement à dire sur ce sujet, que je pourrais y passer des heures. Mais simplement un petit coup de cœur sur les œuvres d'un auteur à mon avis à découvrir : Pascal Rabaté, dessinateur, scénariste et réalisateur de films.
Un graphisme simple et épuré, une justesse de ton léger et grave à la fois, des histoires de vie touchantes. Moi j'aime beaucoup son style.
Par exemple :

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[ligérien]

Les petits ruisseaux a été adapté au cinéma.
Un bon film tourné dans le maine et loire avec Daniel Prévôt dans le rôle principal.

[Geobricoletout]

Dingue de BD, après la série des Vieux Fourneaux, je viens de terminer le 8eme tome de la Guerre des Lulus. Que du bonheur.

[jbt]

Je suis fan de Pascal Rabaté.
Nul n'a su mieux que lui, pas même Davodeau, croquer cette atmosphère douce des bords de Loire, ces rives en friche où la boutanche de blanc prend le frais dans l'onde le temps d'une petite partie de pêche et suspend une réalité pas si folichonne que ça, le cours inexorable du fleuve rappelant souvent que ses héros sont plus proches de l'estuaire que de la source, et que leur vie coule doucement, souvent ensablée, mais qu'il pourrait encore y avoir un embranchement qui débouche sur un méandre inattendu...
Je n'ai pas vu "Les sans-dents", son dernier film, mais le titre résume bien son univers picaresque, décrit dans "la Marie en plastique" (excellent) ou "Un ver dans le fruit".
A chaque fois que je me balade entre Anjou et Touraine, je ne peux pas me défaire de ses BD qui préparent ma découverte des lieux.
C'est fin et profond, léger et intense, désespéré et drôle, sans équivalent dans le monde de la BD.
Quoique...je trouve à l'oeuvre de Rabaté une certaine ressemblance avec celle de Bruno Heitz (Un privé à la cambrousse), avec cet art de dépeindre avec une tendresse impitoyable ces cabossés d'une ruralité agonisante et désuette...

[corto71]

Je suis fan de Pascal Rabaté.
Nul n'a su mieux que lui, pas même Davodeau, croquer cette atmosphère douce des bords de Loire, ces rives en friche où la boutanche de blanc prend le frais dans l'onde le temps d'une petite partie de pêche et suspend une réalité pas si folichonne que ça, le cours inexorable du fleuve rappelant souvent que ses héros sont plus proches de l'estuaire que de la source, et que leur vie coule doucement, souvent ensablée, mais qu'il pourrait encore y avoir un embranchement qui débouche sur un méandre inattendu...
Je n'ai pas vu "Les sans-dents", son dernier film, mais le titre résume bien son univers picaresque, décrit dans "la Marie en plastique" (excellent) ou "Un ver dans le fruit".
A chaque fois que je me balade entre Anjou et Touraine, je ne peux pas me défaire de ses BD qui préparent ma découverte des lieux.
C'est fin et profond, léger et intense, désespéré et drôle, sans équivalent dans le monde de la BD.
Quoique...je trouve à l'oeuvre de Rabaté une certaine ressemblance avec celle de Bruno Heitz (Un privé à la cambrousse), avec cet art de dépeindre avec une tendresse impitoyable ces cabossés d'une ruralité agonisante et désuette...

Belle prose!
Donne envie de découvrir...

[bart]

le dernier d'Olivier Norek, rafraichissant et glaçant. de la bonne mouture.

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[Ded31]

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[jbt]

Terrible, Alex. Comme tous les romans de Pierre Lemaître, mais celui-ci est particulièrement retors et pas dénué de perversité dans sa construction. Je me suis laissé prendre et je l'ai expédié en une journée...

[minimono]

Dingue de BD, après la série des Vieux Fourneaux, je viens de terminer le 8eme tome de la Guerre des Lulus. Que du bonheur.

Bonjour à tous, Lupano en est le scénariste. Je conseille vivement son univers, on n'en sort pas indemne. Un océan d'amour est un poème sans parole. Après avoir lu Le Singe de Hartlepool, on espère ne pas être comme ça. Avec L'homme qui n'aimait pas les armes à feu et Alim le tanneur, ... à lire absolument. Ce gars là est un génie et il s'associe toujours avec le dessinateur qui met bien en scène son histoire.