Global Position Systeme

[cose]

peut être ouvrir une case pour ceux qui désire partager leurs aventure en GPS.

[vitessecool]

Moi j'en ai une bonne. (Garmin Quest - Mapsource City Select Europe V8 )
Pour aller à notre rassemblement, j'avais préparé un tracé de dieu le père, par plein de petites routes à Enfields, des trucs à voir, des tronçons découverte recommandés par Michelin, etc. Aller-retour. J'y avais passé des heures... La veille du grand jour, j'avais mis le soft à jour et tout et tout...
Enfin, peu avant de partir, je l'allume et puis... RIEN! Il reste bloqué sur l'écran d'accueil le con! Plusieurs resets n'y font rien. Plus le temps de chipoter. Conclusion: back to basics: on a pris les cartes et on est parti sans lui! De toute façon, il a tellement draché pendant le trajet aller que, à part la buée dans les visières ou les lunettes, on n'a rien vu du paysage!

[mimi.lulu]

:D peut être ouvrir une case pour ceux qui désire partager leurs aventure en GPS.

Moi j'ai un tom-tom sur un Palm (un qtek S200) avec une borne réception satellite Holux. Ca fonctionne bien, je sais exactement où je suis perdu avec.

Rien de particulier à dire avec le GPS, ou alors simplement :
il faut absolument en prendre un qui a 2 critères : possibilité d'éteindre la voix et possibilité de jongler entre le 2D et le 3D.

Si tu peux en prendre un qui est étanche et que tu peux manipuler avec les gants de motos, c'est encore mieux.

[JacquesD]

C'est pas pour dire du mal des choses modernes ou électroniques, mais la dernière version de l'accident qui a tué 26 touristes polonais dont le bus a emprunté une route en pente à 12% interdite aux bus non munis de freinage électrique sur la transmission, attribue la cause au fait que le jeune chauffeur a voulu gagner du temps en passant par cette route plus courte et signalée par le GPS, je ne me suis jamais servi de ce truc-là alors je ne sais pas si les pentes sont indiquées (il est vrai qu'il y avait des panneaux multi lingues. Depuis deux jours il y a un gendarme qui vérifie les camions (jusqu'à quand)???

[mimi.lulu]

C'est pas pour dire du mal des choses modernes ou électroniques, mais la dernière version de l'accident qui a tué 26 touristes polonais dont le bus a emprunté une route en pente à 12% interdite aux bus non munis de freinage électrique sur la transmission, attribue la cause au fait que le jeune chauffeur a voulu gagner du temps en passant par cette route plus courte et signalée par le GPS, je ne me suis jamais servi de ce truc-là alors je ne sais pas si les pentes sont indiquées (il est vrai qu'il y avait des panneaux multi lingues. Depuis deux jours il y a un gendarme qui vérifie les camions (jusqu'à quand)???

Bah, c'est comme tout : il faut savoir se servir d'un GPS intelligemment. Visiblement ce chauffeur avait oublié de brancher son cerveau dans la bonne prise : effectivement le GPS lui indiquait de prendre cette route, mais l'entrée de la route était signalé que c'est interdit aux poids lourds et cars.

Il arrive que mon GPS me dise de prendre telle rue dans une ville, mais je n'ai pas fait la mise à jour alors mon GPS ne sait pas que cette rue en question est maintenant en sens interdit. Si je m'obstine à vouloir passer malgré l'interdiction, je suis en faute.

Et puis, si je passe par un autre chemin, mon GPS recalculera automatiquement une autre route à prendre.

[Marco]

J'aime pas tellement les GPS. C'est un truc pour ne plus se perdre…(quoiqu'effectivement, le chauffeur du bus de pèlerins, en plein vol plané au-dessus des rives du Drac a eu le temps de se dire : d'après le GPS, c'est toujours tout droit)
Ne plus vouloir se perdre (attention, c'est de la philosophie à deux balles), c'est rechercher d'avancer dans les certitudes. Et pourtant, quoi de moins certain que de rouler en Bullet, quand avant de se poser la question "suis-je sur la bonne route ?", on se demande déjà "vais-je arriver à l'heure prévue ?"
Se perdre, c'est ce qu'il y a de meilleur ! C'est là qu'on découvre des endroits qu'on ne connaissait pas, que l'on se met à parler à des inconnus…

[gillou11]

j'y ai goutté...pratique dans le désert...en France c'est un peu trop à mon gout...et puis en bullet on est toujours sur la bonne route...

[JacquesD]

Les GPS sont des machines à qui on peut arriver à faire dire un peu n'importe quoi suivant la façon dont on s'en sert.
Enfin c'est ce que je crois depuis que j'ai vu le gendre de mon voisin qui venait d'acheter une BMW équipée d'un GPS, son beau-père (qui s'en foutait totalement, mais qui a oublié d'être con malgré son grand âge) lui a demandé par politesse l'altitude de l'endroit : 160 mètres au dessus de la mer. Le plot du nivellement général français qui se trouve juste à côté indique 210 mètres ainsi que les cartes d'état major, mais l'autre tordu n'a pas voulu en démordre, comme il ne jure que par BMW, d'après lui les cartes étaient fausses. Personne n'a osé lui demander la position du lieu des fois qu'il nous dise que nous étions à 200 km de chez nous. Je pense qu'il avait dû se planter dans la programation de son bidule. Hier j'ai reçu un Collissimo de pièces Bullet d'occase, le gars est venu sans problème avec son GPS. D'autres équipés de GPS m'appellent pour que j'aille les chercher au village car ils ne s'en sortent pas.

[francis ouaibmastair]

Je suis assez d'accord avec Marco.

Hormis pour les professionnels de la route, ou, dans des cas bien précis, je trouve le GPS assez déplaisant dans le sens ou il vous empêche de vous perdre...

Ainsi, hier, j'empruntais une départementale inconnue pour rejoindre la mer... Me suis perdu

... Et je suis tombé sur une impasse.

Au fond de l'impasse, une barque de pêche, des pêcheurs en train de nettoyer les filets, de les recoudre, on se serait cru revenu au temps où Marcel Pagnol écrivait ses sagas sur le Midi.

Ma femme et moi avons une curieuse façon de prendre nos vacances. Nous ne savons pas ou nous allons.. Nous partons, tels des vagabonds, voir l'un, voir l'autre. Parfois, un panneau indicateur nous montre un lieu, un bâtiment remarquable, nous quittons alors notre route...

Une fois que nous "montions" vers Genève, nous avions tout le temps devant nous..une idée m'est venue....
Faire les 250 derniers kilomètres à la boussole. Et bien nous l'avons fait. Nous connaissions la direction de la ville, l'azimut grâce aux cartes routières, il était donc aisé de se diriger, d'autant que je possède une boussole de grande qualité.
Certes, il nous a fallut plus de temps que si nous avions suivit les fléchages, mais quel souvenir nous avons alors engrangé ! Des paysages sublimes, des impasses aussi... Des petites routes, des chemins à peine carrossables...

Bref, un bon souvenir.

[Marco]

On est bien d'accord, Francis…
Je me souviens, moi aussi, de plusieurs roulages "au cap pifométrique" qui m'ont donné bien du plaisir. Notament celui-ci :
Ça se passait fin août 1994. Avec ma compagne, nous étions descendus jusqu'en Andalousie en Méhari, avec un aller par le chemin des écoliers qui nous a vu passer par la Hte-Savoie visiter un pote (et changer le disque d'embrayage par la même occasion), les grands cols alpins, la côte Varoise, les hauteurs de Gignac, la Montagne Noire et les cols Pyrénéens. Puis, ce fût les sierras espagnoles, la plupart du temps par des pistes oubliées de tous.
Au retour, nous décidons de "tracer" pour retraverser la France au plus court, mais exclusivement sur des routes secondaires (les "blanches", sur la carte Michelin). C'était pendant les "gros retours", ceux qui affollent les prévisions de Bison fûté, les embouteillages monstres, les aires d'autoroutes et les péages surchargés, l'exode obligatoire, l'horreur, quoi… Nous, dans notre "univers parallèle", parfois à seulement quelques kilomètres de ces foules surchauffées, énervées, fatiguées, engluées, on a vu personne. Pas un flic, pas un bouchon… De temps en temps, nous croisions un tracteur, on doublait un camping-car de Hollandais en vadrouille, un camion de lait, mais c'est tout. Le pays semblait vide, paisible… Se fiant la plupart du temps au soleil, on a emprunté des chemins agricoles, des pistes forèstières, avec des chevreuils qui détallaient devant nous. Aux limites de l'Allier et du Berry, on a vu un panneau, un vieux en béton et lettres bleues sur fond émaillé blanc : Centre de la France, 2,5 km. ??? Zou, on suit cette direction, bifurquons encore à quelques croisements déserts. On est arrivé au bord d'une route où se trouvait un banc, un petit massif de fleurs et une borne cimentée flanquée d'une pique sur laquelle était fixée une carte de France en métal découpée et au beau milieu de laquelle, une inscription indiquait le Centre de la France. On a posé l'appareil photo sur le capot de la Méhari, réglé le retardateur, on a pris la pause assis sur le banc, comme les amoureux de Brassens et clic-clac, dans la boîte. Et nous sommes repartis dans notre vagabondage vers notre "Banlieue Nord". J'aurais jamais vu cet endroit sans cette errance.
Des années plus tard, en octobre dernier, pour être précis, j'ai imaginé retrouver deux de mes potes quelque part en France, et pourquoi au Centre de la France, puisque l'un venait de Bretagne (en Harley), l'autre de Hte-Savoie (oui, c'est celui cité plus haut) en side-car Oural, et moi avec la BMW R 100 RS. Un GPS aurait pu m'indiquer à coup sûr le point de rendez-vous. Mais non, je voulais chercher "mon" Centre de la France, celui de 1994, à l'ancienne, sans savoir exactement où il se trouvait. Et bien non seulement, je l'ai retrouvé, mais des "Centre de la France", j'en ai trouvé 4 autres, chacun revendiquant être le bon, selon la méthode de calcul employé.
Tiens, ça pourrait peut-être faite l'objet d'un RV Bulletiste un de ces jours, d'autant plus que l'un des "Centre de…" est situé dans un village, avec un gîte accueillant assorti d'une pelouse où l'on peut mettre des tentes. Vous pouvez chercher sur Internet si le cœur vous en dit…

[Limobull]

J'ai longtemps habité à côté "des centres de la France", au pays du Grand Meaulnes, et comme il n'y avait jamais de géographe qui voulait affirmer "c'est là et pas ailleurs", j'ai toujours vu les guéguerres à la Clochemerle entre ces petits bleds Berrychon du Boischaut qui revendiquaient haut et fort être les seuls détenteurs du lieu idéal. Je pense que encore aujourd'hui cela dure, et c'est bien ainsi.

Toujours est-il que je suis un passionné des atlas, mappemondes, cartes routières de toutes échelles, et j'ai beaucoup plus de plaisir à parcourir une carte des yeux, à m'arrêter en cours de route pour vérifier un itinéraire (et au besoin le modifier), qu'à suivre bêtement les instructions un GPS. En tout cas pour la ballade.
Quand je déplie une carte, invariablement je vadrouille des yeux sur toute la région, à la recherche des noms évocateurs, des ruisseaux et de leurs sources et autres découvertes du genre dolmens, ruines,...
C'est comme lorsque j'ouvre un dictionnaire pour y chercher un mot, une heure après j'ai toujours le nez dedans, j'adore les vielles éditions illustrées de gravures évocatrices et que l'on retrouve dans le même esprit sur les vieux guides verts Michelin des années cinquante soixante.

En 1968 et 1969, nous avons fait à 3 (2 gars une fille) des randonnées à pieds en Auvergne qui nous ont fait parcourir par les plus petites routes possibles plus de 600 kms en un mois. A cette époque, l'Auvergne était encore très très rurale et isolée, les bornes michelin carrées et émaillées bleues chères à Marco étaient partout avec les distances indiquées en mètres, et aussi des plaques en fonte moulées. Les gens étaient agréables à cottoyer. Vulcania n'existait pas, et le parc des volcans était naturellement "naturel"Bref, une aventure humaine exceptionnelle (dont j'ai tiré deux récits pour ceux que ça intéresse) et dans laquelle les cartes routières tenaient une place importante. La même aventure aujourd'hui passerait par Décathlon pour y acquérir tout le matos satellitaire pour être sûr de ne pas se perdre et pouvoir rester en contact téléphonique gréffé dans l'oreille. L'horreur quoi (selon moi).
En Bullet, curieusement, la distance optimale pour rallier un point à un autre n'est jamais la ligne droite. Je ne sais pas comment je me débrouille, mais je trouve toujours un détour sur la route pour rallonger le trajet et profiter encore un peu plus du plaisir d'être en selle. alors le GPS marié à la Bullet, non merci.

Pour ce qui est des RV de travail, où il faut trouver vite le bon coin de banlieue d'une ville qu'on connaît pas, là je suis preneur de la technologie, mais là on est plus dans le domaine du rêve .

[mimi.lulu]

Je crois surtout qu'il faut distinguer 3 choses :

- le GPS utilitaire pour aller dans une grosse ville et rallier un point A à un point B le plus rapidement possible et sans galère notamment sur Paris ou Marseille avec sa banlieue à n'en plus finir et ses échangeurs dans tous les sens (impératifs horaires, rendez-vous, etc.)

- la carte pour flâner et profiter au maximum de "la vie"

- le pif et l'intuition pour prendre telle ou telle route sans contrainte horaire, rien que pour le plaisir de la promenade...

[Marco]

Cher Limobull,
encore une fois, nous sommes sur la même longueur d'onde. J'ai toujours aimé les cartes et un atlas serait sûrement mon dernier livre de chevet s'il ne fallait n'en garder qu'un. Enfant, je les dévorais littéralement, je me fabriquais même des cartes imaginaires avec des grottes au trésors, des montagnes, des rivières, le tout bordé au noir de fumée, comme les vieux portulants de pirates. Pendant ma scolarité, j'étais un vrai cancre et invariablement, mes bulletins notifiaient : doué, mais peut mieux faire, ne pense qu'à s'amuser et à amuser la gallerie, etc… Un directeur d'école m'a même "filé" le BEPC à condition que je m'engage à ne pas rester dans son établissement et que je "dégage" vers un lycée technique. Odieux chantage.
Pourtant, de la 6è à la 3è, j'ai accumulé des moyennes générales de 19 sur 20 en histoire-géo, sans jamais apprendre une leçon. Avant d'avoir atteint la fin du 1er trimestre, je connaissais le bouquin par cœur. Je le dois à mes parents : des prolos curieux et progressistes qui avaient souffert d'un manque d'instruction dans leur jeunesse. Chaque été, nous partions en vacances dans une région différente : on s'installait dans un camping et quand mon père n'était pas en train de rechercher des lecteurs de l'Huma pour s'en faire de nouveaux copains, il préparait de superbes balades, de châteaux en rivières en passant par de hauts cols… (L'Ami 6 familiale était mise à rude épreuve) Il consultait un guide touristique, il étalait les cartes sur la table de camping et il rêvait d'avance à ce que nous allions voir le lendemain. Le côté culturel était parfois un peu chiant, j'aurais préféré trainer et jouer au foot avec les autres gosses, mais ça m'a donné le goût de la découverte et de la rencontre avec les autres. Mon père est mort d'un infarctus, ça fera pile 20 ans le mois prochain. Mais chaque fois que j'ouvre une carte où que je vagabonde sur une route inconnue, je pense à lui très fort.

[JacquesD]

Limobull,
Dans ton boulot il ne faut surtout pas rêver, c'est rare que les retraités de ta profession aient encore leurs dix doigts (toupies, dégo et autres instruments de torture) il est normal que tu récupère ton déficit de rêves à Bullet.

[cose]

l'un dans l'autre je dois donner raison a tout le monde mais en cas de force majeure, j'aurais aimé avoir un E-trex ou map pour me dépanner, quelqu'un a t'il connaissance de ce petit GPS, il a l'avantage d'être imperméable et donc utilisable en moto, petit écran certe mais personne ne vous empèche de s'arrêter en chemin, oui bon on retombe sur la carte mais quand sa tombe du ciel avec l'impression que l'eau remonte vers le haut?