Merci, cher Christophe, pour la délicatesse avec laquelle tu me signales ma bévue à propos de cette vidéo qui m'avait effectivement été signalée par le site de
La Vie de la Moto. Je comprends maintenant le peu de réactions à mon post.
Evidemment, il n'y a pas grand mérite à rouler sans GPS ni à parcourir le chemin de la Côte d'Azur à la Bretagne en cinq jours par les petites routes, même quand les bistrots sont fermés, mais c'est autre chose qui a retenu mon attention.
D'abord, la morale de l'histoire :
"N'ayez pas honte à rouler en petite moto". L'expérience démontre d'ailleurs que ce sont les petites motos qui sont taillées pour l'aventure, pas les grosses...
Ensuite, l'absence de publicité pour ladite moto : il faut attendre le générique de fin pour apprendre sa marque et son modèle.
Enfin, la qualité inhabituelle de cette vidéo, qu'il s'agisse des prises de vue (choix et cadrages; il est vrai que l'emploi du drone a révolutionné la vidéo de moto, traditionnellement monotone), la voix off (ton et texte, même si l'on n'échappe pas au poncif du
"spectacle à couper le souffle", heureusement racheté par la réflexion sur la poésie des stations-service la nuit...), et les musiques d'accompagnement qui nous changent du hard rock que les motards apprentis vidéastes se croient obligés d'infliger à leurs spectateurs.
J'ajoute que filmer son propre voyage n'est pas si facile que cela, comme j'ai pu en faire l'expérience avec l'ami Jihel : il faut s'arrêter, poser et régler la caméra, repartir en arrière, passer devant la caméra, retourner la chercher, repartir, bref, faire trois fois le trajet que l'on veut filmer; et je n'ose imaginer les sujétions entrainées maintenant par l'emploi d'un drone... Dans ces conditions il n'est pas étonnant qu'un trajet prévu pour six heures en prenne neuf !
Avouerais-je que cette vidéo m'a donné envie de reprendre la route ?
Bien à toi,
Bertrand