Et il faut préciser qu'avant le terrible accident-hécatombe du Mans en 1956, la tôlerie était bourrée de magnésium qui décuplait la force de n'importe quel incendie. Ça a été interdit après. Au boulot, nous nous amusions à foutre des pièces de tronçonneuses dans le feu: de véritables feux de Bengale...
Re: L'ami Jackymoto
Posté : 26 nov. 2019, 17:32
par JacquesD
C'était en 1955, je m'en souviens très bien, 84 morts et 120 blessés. Sans compter les traumatisés.
Re: L'ami Jackymoto
Posté : 26 nov. 2019, 21:06
par Dom
Merci Denis, je ne pensais pas que l'arrière contenait toute cette essence.
Re: L'ami Jackymoto
Posté : 26 nov. 2019, 21:40
par yvesmetz
Jacques te revoilà enfin !
Re: L'ami Jackymoto
Posté : 26 nov. 2019, 22:25
par DT38-84
Un document d'époque exceptionnel pour les amateurs de Formule 1 historique : le Grand Prix de Belgique 1955, couru une semaine avant la tragédie des 24 heures du Mans sur le circuit de Spa-Francorchamps, remporté par Juan Manuel Fangio sur la Mercedes W196.
On voit en action les voitures vues plus haut, Maserati 250F, Lancia D50, plus les Ferrari 553, les VanWall 55, et bien sur les Flèches d'argent, une époque ou toutes les architectures moteur cohabitaient : V8 pour Lancia, 8 en ligne pour Mercedes, 6 en ligne pour Maserati et 4 en ligne pour Ferrari et Vanwall.
Gordini avait déclaré forfait avec ses T16 à six cylindres en ligne, la F1 imposait une cylindrée de 2,5 l atmosphérique ou 750 cm3 suralimenté en 1955.
On peut voir toutes les gloires des paddocks de l'époque : Fangio, Castelloti, Musso, "Petoulet" (Trintignant), Behra, "Pied de plomb" (Hawthorn) et son noeud pap, Farina, Moss, Rosier et Alfred Neubauer et ses chronos!
On peut apprécier la "sécurité" des pilotes et spectateurs de l'époque ainsi que la "qualité" des infrastructures! Epoque insouciante : le week-end suivant, la plus grande tragédie des sports mécaniques va jeter un froid et l'opprobre passagère sur la course automobile, la Suisse l'interdira définitivement.
