Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
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Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Non Claude, tu ne feras pas ton miel vert d'une découverte qui aurait permis à notre ami Hervé d'aller sans se hâter !
Mais plutôt de ce contretemps (pour moi) qui constitue en fait une découverte réjouissante (pour la nature) et aussi succulente.
Voici l'histoire :
Il était une fois, un terrain pentu et rocheux à débroussailler. Un jardinier courageux et expert, débroussailleur à ses heures (il a été coupeur de canes dans son jeune temps) est requis pour l'affaire.
Vaillamment, en une matinée il s'acquitte de sa tâche pour la moitié du terrain concerné. Puis il me voit et me dit " mi gagn pu fèr, akoze zabeilles y pik a moin ! zot l'a poursuiv a moin juska mon loto !"
Aïe aïe, à cause d'un voisin bagarreur, ce terrain doit être débroussaillé de toute urgence et me voici freiné par un essaim d'abeilles !
Par chance, j'ai rapidement l'adresse d'un jeune apiculteur qui, " vitment " contacté, se rend sur les lieux.
Première difficulté, il ne repère pas immédiatement les butineuses qui se révèlent particulièrement discrètes !
Pourtant, lui dis-je, je suis sur qu'elles sont là, je l'ai bien fait préciser au jardinier et il m'a dit qu'on les verrait facilement.
En effet, je finis par repérer des insectes ayant comme le vol des abeilles au dessus des grandes tiges de fleur.
L'apiculteur avisé confirme et le voici arpentant la pente abrupte pour repérer l'essaim.
Première difficulté, il faut se frayer un chemin au sabre à cane sous les plantes, par une température qui avoisine les 30°
Après un quart d'heure de lutte au bas mot, notre homme parvient au pied de l'essaim. Première surprise, l'essaim s'est déjà constitué en ruche qui a élu domicile dans une cavité sous des roches se trouvant à cet endroit.
Pour continuer son travail, notre apiculteur s'équipe et redescend dans les tréfonds de la verdure. Il m'annonce " il y a une gaufre* comme un sous-marin " (* à la Réunion, on désigne sous le terme de " gaufre " ce que les apiculteurs désignent en France sous le nom de rayonnage).
Seconde difficulté, dégager la " gaufre " en question, laquelle s'avère avoir une jumelle disposée en dessous, puis une troisième, puis une quatrième, puis une cinquième, de la taille chacune environ d'une bouteille de 2 litres.
Au but de cinq heures de boulot, notre jeune professionnel a réussi a extraire à peu près toutes les " gaufres " et à les placer dans sa ruche qui a failli être trop petite.
Tout ça sous les attaques vigoureuses des " soldats " très en forme qui n'hésitent pas à aller s'en prendre à notre jardinier, revenu pour continuer son travail sur la parcelle, pourtant à bonne distance de la colonie. Votre serviteur, qui discutait avec le jardinier en a fait les frais, et tout les deux avons du battre retraite.
De mémoire d'apiculteur et de petit-fils d'apiculteur, il n'avait jamais vu une telle ruche, et au vu des rayons noirs de jais extraits, installée depuis 2 voire 3 ans sur les lieux.
La colonie s'est défendue " bec et ongle " face à son agresseur qui m'a dit qu'il avait rarement rencontré d'abeilles aussi vigoureuses.
Le varroa ayant fait sont apparition à la Réunion alors que l'île en était exempte longtemps, et les ravages associés, j'espère que cet essaim permettra au jeune apiculteur qui l'a récolté de constituer une " souche " d'abeilles résistantes.
Il m'a donné quelques rayons que j'ai partagé autour de moi et que j'ai aussi gardé un petit peu pour déguster un miel fameux.
Mais plutôt de ce contretemps (pour moi) qui constitue en fait une découverte réjouissante (pour la nature) et aussi succulente.
Voici l'histoire :
Il était une fois, un terrain pentu et rocheux à débroussailler. Un jardinier courageux et expert, débroussailleur à ses heures (il a été coupeur de canes dans son jeune temps) est requis pour l'affaire.
Vaillamment, en une matinée il s'acquitte de sa tâche pour la moitié du terrain concerné. Puis il me voit et me dit " mi gagn pu fèr, akoze zabeilles y pik a moin ! zot l'a poursuiv a moin juska mon loto !"
Aïe aïe, à cause d'un voisin bagarreur, ce terrain doit être débroussaillé de toute urgence et me voici freiné par un essaim d'abeilles !
Par chance, j'ai rapidement l'adresse d'un jeune apiculteur qui, " vitment " contacté, se rend sur les lieux.
Première difficulté, il ne repère pas immédiatement les butineuses qui se révèlent particulièrement discrètes !
Pourtant, lui dis-je, je suis sur qu'elles sont là, je l'ai bien fait préciser au jardinier et il m'a dit qu'on les verrait facilement.
En effet, je finis par repérer des insectes ayant comme le vol des abeilles au dessus des grandes tiges de fleur.
L'apiculteur avisé confirme et le voici arpentant la pente abrupte pour repérer l'essaim.
Première difficulté, il faut se frayer un chemin au sabre à cane sous les plantes, par une température qui avoisine les 30°
Après un quart d'heure de lutte au bas mot, notre homme parvient au pied de l'essaim. Première surprise, l'essaim s'est déjà constitué en ruche qui a élu domicile dans une cavité sous des roches se trouvant à cet endroit.
Pour continuer son travail, notre apiculteur s'équipe et redescend dans les tréfonds de la verdure. Il m'annonce " il y a une gaufre* comme un sous-marin " (* à la Réunion, on désigne sous le terme de " gaufre " ce que les apiculteurs désignent en France sous le nom de rayonnage).
Seconde difficulté, dégager la " gaufre " en question, laquelle s'avère avoir une jumelle disposée en dessous, puis une troisième, puis une quatrième, puis une cinquième, de la taille chacune environ d'une bouteille de 2 litres.
Au but de cinq heures de boulot, notre jeune professionnel a réussi a extraire à peu près toutes les " gaufres " et à les placer dans sa ruche qui a failli être trop petite.
Tout ça sous les attaques vigoureuses des " soldats " très en forme qui n'hésitent pas à aller s'en prendre à notre jardinier, revenu pour continuer son travail sur la parcelle, pourtant à bonne distance de la colonie. Votre serviteur, qui discutait avec le jardinier en a fait les frais, et tout les deux avons du battre retraite.
De mémoire d'apiculteur et de petit-fils d'apiculteur, il n'avait jamais vu une telle ruche, et au vu des rayons noirs de jais extraits, installée depuis 2 voire 3 ans sur les lieux.
La colonie s'est défendue " bec et ongle " face à son agresseur qui m'a dit qu'il avait rarement rencontré d'abeilles aussi vigoureuses.
Le varroa ayant fait sont apparition à la Réunion alors que l'île en était exempte longtemps, et les ravages associés, j'espère que cet essaim permettra au jeune apiculteur qui l'a récolté de constituer une " souche " d'abeilles résistantes.
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Le dialogue et l'écoute pour s'entendre au delà de nos différences.
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Me demande si tu ne pourrais pas mettre une ruche ou deux sur ce terrain, l'a l'air propice aux z'abeilles.
Voià donc un sauvetage bien mielleux et qui ne sera pas vite oublié, parait même que déjà il y a une légende qui circule à la Réunion.
Voià donc un sauvetage bien mielleux et qui ne sera pas vite oublié, parait même que déjà il y a une légende qui circule à la Réunion.
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Belle écriture Olivier !
Pis,... ton image m'a fait prendre tes morceaux de gaufres pour du poulet frit, trop frit, comme belges et allemands, etc, .. avalent .
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
merci, j'adore ce genre de récit.
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Belle histoire, proche de la nature....
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Succulente découverte
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Merci Olivier pour ce récit. On s'y croirait
FFMC veut aussi dire Fonte Fidèle Mais Capricieuse .
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Je suis rentré trop tôt !!!
Quand on n'aime pas un dessin, on ne tue pas les gens, on en fait un plus joli - (Léa 6 ans).
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C'est avec les vieilles "fontes" qu'on fait les meilleurs trips !!!
http://ded31-royal-blog.blogspot.com/
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
De mon côté, c'est moins poétique, j'ai une ruche excellente qui a dégénéré après l'essaimage (quelques fois on tue la reine en ramassant le miel..)
C'est la nature, je ne rentre pas dans le jeux des élevage de reines etc.
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Jackymoto a écrit :De mon côté, c'est moins poétique, j'ai une ruche excellente qui a dégénéré après l'essaimage (quelques fois on tue la reine en ramassant le miel..)
C'est la nature, je ne rentre pas dans le jeux des élevage de reines etc.
Si tu n'as plus de reine, les autres meurent ?
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
JicéduVar a écrit :
Si tu n'as plus de reine, les autres meurent ?
D'après l'apiculteur qui a ramassé l'essaim sauvage, la reine est une " poule pondeuse " et les abeilles en " fabriquent " une autre facilement si la Reine vient à mourir.
Donc pas d'inquiétude à avoir.
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
es abeilles en " fabriquent " une autre facilement
C'est plus compliqué, car il faut qu'elle soit fécondée (ça se fait en dehors de la ruche pendant le vol nuptial, et elle peut se faire becter par
un frelon ou un oiseau...) Tu as toujours une part de chance et quand ça essaime, quelques fois, il ne reste quasiment rien dans la ruche et même
avec la meilleure reine, ça va s'ébouser quand même. Apiculteur, c'est un boulot, et pas facile.
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Re: Réjouissante découverte (dédié à Vévébehem)
Ah l'amour, on finit toujours par le trouver, enfin c'est ce que sous-entend cette chanson :
" Carry on (persévère)
Love is coming, love is coming, to us all "
Une autre manière de dire " toute boite a son couvercle, chaque chaussure a son pied " etc...
" Carry on (persévère)
Love is coming, love is coming, to us all "
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