Bouche à oreille, j'ai toujours vendu mes véhicules en 15 minutes en discutant pendant un repas ou une bourse d'échange.
Je choisis l'acheteur capable de rouler avec. La dernière 125 que l'on m'a demandé je ne l'ai pas descendu de la remorque car la dame
demandeuse n'était pas venu la voir pendant la bourse. Une machine pas chère avec un moteur vraiment refait (bobine, bielle neuve , roulements, embrayage chaînes, roulements de roues, pneus ). La dernière sortie pour les 80 ans Monet Goyon chez Gagnaire j'avais fait 400km dans la journée, je n'avais pas envie de la vendre à quelqu'un que ça n' intéressait pas, nous n'avons même pas parlé de pognon.
Les mecs du genre "Tu poses les clefs là, je regarderais demain" je ne peux pas accrocher, même s'il me donnent le double du prix. Je me souviens d'une tête à claque belge qui avait refusé les pièces détachées données
avec une rare 350 IFA: c'était pour la revendre une semaine après avec un gros bénef.
Perso, je l'aurais foutu dehors: mon pote avait fait le boulot, c'est lui qui a ramassé le pognon, sans fournir les pièces à l'acheteur!
Comme les gars qui vendent "le prix" c'est à dire trop cher. Je les retrouve un jour ou l'autre car j'ai beaucoup de pièces introuvables dans mon gourbi.
Certains je les leur montre en leur disant que "malheureusement, ce n'est pas à vendre" car je préfère donner ça gratos à un copain.
La vente la plus drôle: a Romorantin j'ai vendu un rarissime scotère Ardant (un vrai oignon à moteur VAP) rénové de A à Z. Le gars ne voyait que les deux roues qui dépassaient sous une bâche et il m'a donné le seul billet de 500€ que j'ai vu de ma vie!