Oui le collodion humide, ou l’ambrotype (je ne sais plus au juste cela remonte pour moi à 1963 et je ne l'ai jamais pratiqué).
C'est tout un cirque, il faut un appareil du format de la photo finale car on ne peut agrandir.
Il faut préparer la plaque de verre en lumière rouge avec des produits très spécifiques, introduire la plaque humide dans l'appareil, faire la prise de vue du sujet puis développer la photo avant que la plaque soit sèche.
Les premières photos du Mont Blanc ont été prises avec ce procédé (sans doute le seul à l'époque permettant des temps de pose assez courts), il avait fallu quelques porteurs pour trimballer tout l'attirail en haut, y compris la "guitoune" pliante pour traiter la préparation et le développement à l'abri de la lumière du jour.
Les vieux étaient gonflés.
Il y a toujours des amateurs qui utilisent ce procédé, ils se mettent à deux pour pouvoir accrocher le magasin de la plaque de verre au dos l'appareil de prise de vues.
Il y a 25/30 ans ils se battaient pour avoir des reflex 24 x 36 dont les vitesses allaient du 1/8000 à 30 ou 40 secondes, des tas de fonctions plus ou moins utiles, au mode d'emploi de plus en plus épais.
Cela me rappelle les premières montres digitales vers 1976, avec l'étanchéité garantie jusqu'à 500 ou 1.000 mètres,
qui est-ce qui plonge aussi profond ?
Enfin ceux qui ont plongé pour tester ne sont toujours pas remontés.