jbt a écrit :Je ne parle pas du niveau scolaire, qui est assez déconnecté de l'intelligence, et qui, de toute façons, est incomparable ur une durée aussi longue tant le contenu des enseignements a changé. Ta femme savait faire des divisions à deux chiffres à l'époque, mais pas utiliser une tablette tactile...
Je parle d'intelligence, telle qu'elle est appréhendée par des batteries de test standardisées comme le Wisc V actuellement.
Et comme ces épreuves sont standardisées, elles fixent un score de référence, une moyenne qui correspond à la médiane des scores dans la population, pour un QI de 100, et une distribution selon une loi normale autour. A un écart type de ce score (entre 85 et 115), on retrouve 68% de la population, qui a une intelligence moyenne. A deux écarts types (de 70 à 85 et de 115 à 130), on retrouve 37% de la population. Et au delà de deux écarts-type, on a 2,5% de la population dans la catégorie du retard mental ou des "surdoués" (on parle plutôt de haut potentiel aujourd'hui).
L'effet Flynn, dont je parlais, est que depuis l'invention de la psychométrie, on constate que les scores moyens obtenus (pas les théoriques servant à la construction du test) augmentent génération après génération de quelques points, mais que cet effet semble s'être arrêté dans les années 90 et que le score moyen obtenu semble régresser depuis...
Tu as raison, sur l'école. Mais n'ayant pas d'autres référence (et qu'on a découvert ça hier), ça m'est revenu.
Pour l'indicateur dont tu parles je ne le connaissais pas.
Après, je reste persuadé que le cerveau étant comme un muscle (bon, c'est une image), il faut l'entrainer sinon il dévient fainéant... et l'on devient con, même avec un bon potentiel de départ. L'école pourrait donc avoir un rôle. Car quand on est gamin, c'est tout de même là que l'on fait le plus marcher sa caboche.
Quant aux tablettes tactiles et téléphones, j'essaye de tenir mes enfants le plus longtemps possible éloigné de ces engins de l'enfer.