Marco a écrit :Ded31 a écrit :La seule qui m'ait plu...
J'ai essayé une R 69 S...
Ça m'a un peu déçu. Le moteur commence à être marrant et performant quand le reste de la moto atteint ses limites, ce qui est assez contradictoire avec la tradition BMW qui fait que généralement, les parties-cycles sont plus vives que leurs moteurs.
Avec la R 69 S, le moteur est creux à bas et moyens régimes et il se réveille quand on dépasse les 5 000 tr/min... mais là, le passage des vitesses devient trop lent (ça claque, ça regimbe, on a l'impression de pousser les pignons à coups de pied), le freinage est totalement dépassé et la fourche Earles est bien trop lourde dans les enchainements rapides.
En fait, plutôt rapide pour son époque, la R 69 S était une bonne avaleuse de bornes sur autoroute à vitesse soutenue et contrairement à la concurrence anglaise, elle ne cassait pas et face à la concurrence japonaise incarnée par la toute nouvelle CB 750, sa transmission par arbre tenait le coup quand la grosse quatre pattes japonaise usait sa chaîne à toute vitesse.
Selon moi, la meilleure BMW classique, c'est la R 75/6 : grosse allonge, moteur qui accepte aussi bien de rouler à bas et moyens régimes que dans les tours qu'il prend avec une vivacité étonnante, confort royal, économies d'usage, équipement électrique de qualité, boîte à cinq vitesses, fiabilité exceptionnelle (si entretenue), endurance... seul son freinage méritait d'être amélioré, ce qui est aujourd'hui faisable avec la monte d'un double disques en fonte et un maître-cylindre au guidon.
Tu as raison, mais là nous étions en..... 1972.
C'est là que j'ai craqué pour la 4pattes, et que je l'ai préférée (de loin) à la lourde 69s !
4 patte (K2) chaine secondaire duplex, des milliers de km peinard !
Rien a voir avec la Triumph pourrie merdique pénible que j'avais en même temps.
Ici en 71 ou 72 avec JY30 (du forum) encore en train d'essayer de dépanner la trapanelle.
D'ailleurs mon patron (concession Honda) m'interdisait d'arriver ou de garer la Triumph près de magasin
La concession Honda de Caen ou je bossais. Et devant mon patron (Montseil) en train de draguer.