Ce matin j'ai testé pour vous : ChatGPT

[JacquesD]

La bombe atomique a même l'avantage de dissuader celui qui la possède, car s'il s'en sert contre ses ennemis il finira par en crever lui-même un jour ou l'autre.
Mais il y a toujours le risque que ce décideur ait une araignée au plafond, je crois qu'en 1962 avec les missiles de Cuba nous étions passés très près du clash.

[Ded31]

[Jano]

Ma mère me la chantait quand j'etais môme

[mimi.lulu]

Alors voila, j'ai testé l'engin.
Rapide à répondre que ça en fait peur !
Amusant, mais intriguant aussi.
La SF est arrivée ?

Quand Marcel Gotlib testait Chatgépété...

FB_IMG_1675150473919.jpg (44.16 Kio) Vu 677 fois

[Redstarr]

C'est de la merde. Recalé direct au test de Turing.

Ben, non. Au contraire !

C'est très bien que cela reste une IA purement fonctionnelle et robotique. Il n'y pas tromperie sur la marchandise. On sait qu'on est face à ordinateur qui compile des bases de données pour produire des réponse de synthèse.

Ce que qui serait dangereux, c'est une IA suffisamment élaborée qui serait programmée pour apprendre à imiter des réactions et émotions humaines. Emotions que bien sûr elle ne ressentiraient pas, mais comme le plus parfait, le plus cynique et le plus hypocrite des acteurs, elle serait capable de reproduire, feignant à la perfection toutes les attitudes humaines possibles, et les réponses les plus appropriées en fonction des angoisses ou des attentes que les questions qui lui seraient posées révèleraient du questionneur.

Un telle IA serait un instrument de manipulation extrêmement efficace, un danger aussi bien pour les individus fragiles et isolés que pour la collectivité.

Le danger n'est pas dans la performance de l'IA, mais dans le but final des performances atteintes.

Si on parle réellement d'intelligence artificielle, je ne crois pas qu'il faille se faire de soucis, puisqu'en étant intelligente justement elle ne fera aucune des conneries que tu cites et dont seuls sont capables les humains. A ce titre elle risque effectivement de nous échapper.
Pour revenir à Chatgpt, je suis très déçu car c'est vendu comme un robot conversationnel.

"We’ve trained a model called ChatGPT which interacts in a conversational way. The dialogue format makes it possible for ChatGPT to answer followup questions, admit its mistakes, challenge incorrect premises, and reject inappropriate requests."

A la décharge du truc qui a oublié de rejeter ma demande inappropriée, quand je lui ai demandé si c'était une bonne idée de parler de millions de mort à un enfant de cinq ans, il a calculé pendant cinq bonnes minutes pour me construire une réponse assez bien argumentée sur ce qu'il vaudrait mieux éviter de dire à un enfant de cinq ans. Je ne sais pas si c'est un temps de calcul réel ou dû à une charge de cet outil public qui est peut-être surchargé par moment vu le buzz autour. Je ne sais pas s'il a appris de son erreur. Ce point serait assez formidable.
Ce qui est naze c'est de dire que c'est un robot conversationnel. Bondir pour étaler sa science sur le moindre mot saisi au vol dans une conversation en ignorant ceux qu'on ne comprends pas, ce n'est pas de l'intelligence. Ça serait même plutôt l'archétype de la connerie. Et pour ça on a déjà mon beau-frère.

[JacquesD]

C'est à dire à peu près ce que l'on peut entendre dans les bistrots mal famés à une heure très avancée de la nuit.

[Taurim]

L'intelligence artificielle est-elle préférable à la connerie naturelle ?

Le terme "Intelligence artificielle" est d'ailleurs trompeur puisque ce n'est même pas ce que cherchent à faire ce genre d'algorithmes et qui du coup fait que le grand public (et la presse !) se font des idées.

Effectivement le terme de "Robot Conversationnel" qui est capable de répondre à des questions en gardant le contexte d'une question à la suivante est plus adapté.

La cible étant de pouvoir faire des requêtes de façon plus naturelle qu'avec Google pour les concurrencer.

Pour ceux qui ont regardé la vidéo explicative que j'avais postée, les algorithmes de diffusion qui génèrent une image à partir d'une phrase sont bien plus étonnants dans leur fonctionnement.

[JicéduVar]

.....Je ne sais pas s'il a appris de son erreur. Ce point serait assez formidable...

Oui, il apprend de ses erreurs, je lui avais posé une question sur les pressions en plongée, il m'avait répondu avec une grossière erreur, en m'indiquant que la pression augmentait de 10 bar tous les 10 mètres (au lieu d'1 bar). Je lui ai dit que c'était faux, Il a m'a répondu "Je suis désolé, vous avez raison. La pression augmente de 1 bar pour chaque 10 mètres de profondeur dans l'eau. Ainsi, à une profondeur de 10 mètres, la pression sera de 1 bar."

Quelque temps après, je lui ai reposé la même question dans une autre discussion et bien il n'a plus fait l'erreur.

[Daniel78]

.....Je ne sais pas s'il a appris de son erreur. Ce point serait assez formidable...

Oui, il apprend de ses erreurs, je lui avais posé une question sur les pressions en plongée, il m'avait répondu avec une grossière erreur, en m'indiquant que la pression augmentait de 10 bar tous les 10 mètres (au lieu d'1 bar). Je lui ai dit que c'était faux, Il a m'a répondu "Je suis désolé, vous avez raison. La pression augmente de 1 bar pour chaque 10 mètres de profondeur dans l'eau. Ainsi, à une profondeur de 10 mètres, la pression sera de 1 bar."

Quelque temps après, je lui ai reposé la même question dans une autre discussion et bien il n'a plus fait l'erreur.

Eh oui.
Encore une fois, tout repose là-dessus. Sur sa grande capacité à apprendre très vite. Beaucoup plus vite qu'un être humain.
Nous ne sommes pas en train d'évaluer un produit terminé. Ses performances évoluent en permanence, et au fil du temps elles n'ont plus rien à voir avec celle du début.

La question n'est pas tant : est-ce que ça va servir à quelque chose ? Mais plutôt : comment allons-nous (bien) vivre avec ?
L'IA est déjà dans les solutions utilisées par les géants de la Tech.
Et dans les 2 à 3 ans qui viennent, couplé au Big Data elle sera dans toutes les services que nous utilisons au quotidien : gestion de la conso électrique, du trafic routier, analyse de l'affluence des clients dans un centre commercial le samedi après-midi, ou dans un quartier du centre ville (existe déjà en se basant sur les antennes relais (smartphone ou pas)), de quelle heure à quelle heure les gens regardent la TV, quelle chaine (un jeu d'enfant derrière une box).
Ce n'est pas le détail au niveau d'un individu qu'une telle analyse présente un intérêt, mais au niveau macro.

Basé sur le mobile :

[JicéduVar]

La question n'est pas tant : est-ce que ça va servir à quelque chose ? Mais plutôt : comment allons-nous (bien) vivre avec ?

Personnellement, je suis très pessimiste sur le futur.

[Jano]

Faux.

Il apprend pas plus vite que moi :

J'ai très vite compris qu'avec 10 pressions, je ne pouvais plus faire 1 mètre.

[Pierric]

Et bé, ça bosse pas des masses sur Marseille...

[Ex-Gromono]

En Sologne non plus, d'après la carte ...

[Speche]

J'ai lu ça ce matin:
"Quelques universitaires se soucient de ChatGPT comme « moyen de triche ». C'est terriblement naïf. Le point central de la question est ailleurs à mon sens: jusqu'ici, on ne pouvait pas avoir de véritable "machinisme intellectuel", au sens où les machines pouvaient bien prendre à leur charge des petits segments extrêmement fastidieux du travail de la pensée, mais pas sérieusement procéder à un travail intellectuel complexe.
Ce n'est d'ores et déjà plus le cas: certes, la machine ne "pense" pas, mais elle est capable de produire des équivalents souvent satisfaisants à ce qui demandait à l'homme un travail de réflexion.
C'est quand même une révolution et quand on voit à quel point le machinisme a fait disparaître certains emplois ouvriers: or, personne ne va payer des gens à faire une tâche que la machine fera aussi bien voire mieux qu'eux. Cela va donc créer une situation d'insécurité professionnelle très grande pour des gens qui ne se sentaient pas menacés jusqu'ici.
Et cela devrait démonétiser totalement certains diplômes.
Par conséquent, la question de la "triche" pour les obtenir devient une question relativement marginale…"

[Pierric]

En Sologne non plus, d'après la carte ...

Agglomération de Bourges : 110 000 Habitants
Agglomération de Marseille : 1 800 000 habitants

Il faut donc comparer le "picounet" d'accroissement de population en période de travail sur Marseille à des agglomérations à peu près équivalentes comme Lyon (1 400 000 habitants), voire même Bordeaux, avec seulement 800 000 habitants...

Y'a pas photo, comme on dit.