Récit d’un participant à l’intention de ceux qui n’ont pas pu venir.
Cette année, La Royal (Enfield) Association fête ses 10 ans, et le rassemblement se tient à Anduze dans le Gard, pendant de Weekend de l’ascension. Voici mes « cartes postales » de cette virée
Mercredi 24/05
La moto, est chargée depuis la veille au soir, départ prévu le mercredi 24 au matin. J’avais pu négocier un changement d’emploi du temps à cet effet.
Parcours prévu en deux étapes. La première est de 460 km pour un peu moins de 9 heures de route, qui devais me conduire d’Aytré à Pont de Salars (près de Rodez) ou j’avais réservé un hôtel. Le trajet passe par Rochefort/mer, Saintes, Cognac, Périgueux, Cahors, Limogne en Quercy et Villefranche de Rouergue.
PHOTO A1
Même pas mal !
Arrivé à Périgueux je décide de faire le plein. Le Leclerc à l’entrée de la ville ne fait pas de SP98, comme j’ai le temps je décide d’aller en chercher au Carrefour situé à l’autre extrémité.
Brusquement dans une cote, où je pense rouler à 80/90 km/h, l’arrière de la moto cherche à passer devant côte gauche, puis coté droit, la moto se couche et je suis éjecté, je roule , je glisse et fini ma course sur le bas côté. Merde ! Je me relève sans difficulté. Pas de bobo apparent. Je fonce relever la bécane couchée en travers de la route et la gare sur le bas coté.
A première vue, coté moto, pneu AR à plat, repose pied gauche tordu, et sacoche bâbord défoncée. Sinon pas une rayure, le repose pied et la sacoche on servit de protection. Je pense que vu la violence des réactions la moto était déjà bien freinée quand elle s’est couchée. Côté bonhomme, la veste en cuir est râpée au coude gauche (merci les coquilles !) et à la manche droite. Les gants et la veste ont fait leur office. Le jean est déchiré aux genoux, mais je ne ressent aucune douleur.
Je soir je constaterai quelques écorchures à ce niveau. Ma génération née au début des année 50, a passé sa jeunesse en culottes courtes et les croutes aux genoux étaient monnaie courante.
Je tente un démarrage de la moto qui au début ne veut rien savoir. Check List : Contact, point mort, interrupteur d’arrêt, béquille latérale levée… capuchon de bougie. C’était lui ! J’ai encore le modèle d’origine en ferraille qui a tendance à prendre du jeu et glisser, provoquant des coupures d’allumage. J’ai beau le resserrer, ça fini par recommencer. Faut que je passe à un modèle plastique plus fiable. Ouf, le moteur tourne !
PHOTO A2
Solidarité motarde !
Bon, j’ai le sentiment qu’Anduze, ce sera pour une autre fois. Il est midi, et on est la veille d’un jour férié. Je sors mon tel et ma carte verte pour contacter mon assistance. A ce moment un camion orange des services techniques, genre DDE, s’arrête de l’autre coté de la route. Son conducteur (Mathieu) s’enquiert de mon état et me crie « J’ai un copain mécano moto qui habite à côté, bouge pas je l’appelle ». Cinq minutes plus tard je vous s’arrêter un motard ( Hugues) avec son jeune fils comme passager. « On vient de m’appeler, je vais atteler le remorque et reviens vous chercher ». C’est ensuite un autre motard qui s’arrête. Je lui raconte où j’en suis. Il me donne l’adresse du concessionnaire RE situé à l’autre bout de la ville, puis m’écrit son propre n° de tel « Si vous êtes bloqué ici appelez moi, vous pouvez venir dormir à la maison ».
Bien sympa tout ça !
Mathieu et Hugues arrive ave une remorque derrière une petite voiture, on charge la moto et gagnons son atelier, en pleine campagne à Notre-Dame-de-Sanilhac, au sud de Périgueux
J’ai pris la précaution d’emporter une chambre à air. Bien m’en a pris. La roue et déposée par Hugues. C’est la valve qui s’est arrachée. Le pneu n’a rien et la roue réparée est vite remise en place avec ses réglages d’origine.
Pendant ce temps Mathieu dépose le bloc repose pied, c’est la platine en tôle qui est tordue et non ce dernier. L’atelier est équipé d’une presse, et la tôle redressée, et le bloc est remis en place. Impec :
Je renforce la sacoche par du gros scotch entoilé et appelle mon assistance pour lui signaler que j’ai été remorqué par un mécano, suite à une crevaison. Hugues m’annonce le prix : je lui fais un chèque de 60€ qui sera pris en charge par l’assistance. Pour les réparation, Hugues me dis « rien pour moi, mais file la pièce à Mathieu ». Je lui donne ce que j’ai sur moi : 30€.. On boit un coup (de l’eau pour moi).
Je m’en tire vraiment bien grâce à ces deux personnages qui m’ont dépanné efficacement sur leur temps de pose de midi. Je suis vraiment touché par tant de gentillesse et d’efficacité. Hugues Demay est connu dans le milieu du championnat de France d’Enduro classic.
Avant de repartir bosser, ils me remettent sur la route, à moto, pour trouver la station convoitée. A 14h, grâce à eux, je suis reparti pour Anduze.
PHOTO A3
Je reprends donc la route, et arrive sans problème à mon Hôtel, vers 18h30. Accueil sympathique, garage pour la moto, chambre confortable. Une bière, une douche avant d’aller diner…
PHOTO A4
Mes souvenirs d'Anduze
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Mes souvenirs d'Anduze
Quand on y a goûté on y RE vient.
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Jeudi 25/05
Après une bonne douche et un copieux petit déjeuner, je règle l’hôtel/restaurant : 62€ tout compris.
Départ vers 9 heures pour une seconde étape plus courte (2h40 pour 155km) mais plus flâneuse, par des petites routes à travers les Cévennes, allant de Pont de Salars à Anduze. Je passe par Compeyre, Rivière sur Tarn, La Muse, Meyrueis, Gatuzières, St André de Valborgne et St Jean du Gard. Il fait vraiment beau.
Un régal, ces petites routes sinueuses dites « routes à Bullet », parcourues à faible vitesse, routes riches en sensations tant visuelles qu’olfactives. Les odeurs de sous bois, d’herbes coupées, d’alternance de chaleur et de fraîcheur bienvenues, de sécheresse d’humidité. Vive la moto !
PHOTOS B1
Arrivée à Anduze au camping « Le Pradal ». Accueil chaleureux de l’équipe d’organisateurs (Papymad, Tit34,…) qui me donnent les instructions, un magnifique teeshirt aux couleur de la RA et la plaque de rallye.
Je vais planter ma tente, avant de rejoindre le groupe déjà constitué qui m’invite gentiment à partager un repas pris en commun. A vrai dire je n’ai pas faim, soif plutôt, mais j’ai plaisir à me joindre à eux.
PHOTOS B2
Quartier libre l’après midi. Je décide de retourner à pied jusqu’à Anduze et visiter la ville, me boire une bière en terrasse en écrivant quelques cartes postales pour des amis rochelais, et faire quelques « achats souvenirs », pour la famille.
PHOTOS B3
Retour au camping ou j’ai le plaisir d ’y retrouver Jean-François, le copain de Rochefort sur Mer, qui a fait la route avec sa Guzzi V7. Retrouvailles fêtées comme il se doit par une bonne bière au bar du camping.
J’ai aussi pu faire la connaissance et mettre des nouveaux visages sur des pseudo comme Bonhomme, Jeep91, Cathy et Rapha, Isawood et Géléon, Pryt, Lord Dominique, Ggayraud et sa famille, Florian et bien d’autres…et retrouver des copains déjà rencontrés à Arcenant.
Douche, puis repas en commun avec la grande tablée Papymad & Co. Ai pu enfin goûter à ces fameux « sucres verts » d’Isa, qui ne fondent que dans la bouche. Eh ben, c’est bon !
Après une bonne douche et un copieux petit déjeuner, je règle l’hôtel/restaurant : 62€ tout compris.
Départ vers 9 heures pour une seconde étape plus courte (2h40 pour 155km) mais plus flâneuse, par des petites routes à travers les Cévennes, allant de Pont de Salars à Anduze. Je passe par Compeyre, Rivière sur Tarn, La Muse, Meyrueis, Gatuzières, St André de Valborgne et St Jean du Gard. Il fait vraiment beau.
Un régal, ces petites routes sinueuses dites « routes à Bullet », parcourues à faible vitesse, routes riches en sensations tant visuelles qu’olfactives. Les odeurs de sous bois, d’herbes coupées, d’alternance de chaleur et de fraîcheur bienvenues, de sécheresse d’humidité. Vive la moto !
PHOTOS B1
Arrivée à Anduze au camping « Le Pradal ». Accueil chaleureux de l’équipe d’organisateurs (Papymad, Tit34,…) qui me donnent les instructions, un magnifique teeshirt aux couleur de la RA et la plaque de rallye.
Je vais planter ma tente, avant de rejoindre le groupe déjà constitué qui m’invite gentiment à partager un repas pris en commun. A vrai dire je n’ai pas faim, soif plutôt, mais j’ai plaisir à me joindre à eux.
PHOTOS B2
Quartier libre l’après midi. Je décide de retourner à pied jusqu’à Anduze et visiter la ville, me boire une bière en terrasse en écrivant quelques cartes postales pour des amis rochelais, et faire quelques « achats souvenirs », pour la famille.
PHOTOS B3
Retour au camping ou j’ai le plaisir d ’y retrouver Jean-François, le copain de Rochefort sur Mer, qui a fait la route avec sa Guzzi V7. Retrouvailles fêtées comme il se doit par une bonne bière au bar du camping.
J’ai aussi pu faire la connaissance et mettre des nouveaux visages sur des pseudo comme Bonhomme, Jeep91, Cathy et Rapha, Isawood et Géléon, Pryt, Lord Dominique, Ggayraud et sa famille, Florian et bien d’autres…et retrouver des copains déjà rencontrés à Arcenant.
Douche, puis repas en commun avec la grande tablée Papymad & Co. Ai pu enfin goûter à ces fameux « sucres verts » d’Isa, qui ne fondent que dans la bouche. Eh ben, c’est bon !
Quand on y a goûté on y RE vient.
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
wahou.... tu as eu de la chance de trouver ces gens sur ta route !
super CR
a bientot dans nos vallées ?
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Merci Isa.
Vendredi 26/05
Après un brin de toilette, un bon café puis un croissant acheté au bar du camping, départ à 8h en convoi mené par Tit34, jusqu’à une manade située 75km plus au sud. Il fait beau et chaud.
PHOTOS C1
Sur place nous montons dans un petit train à la découverte de l’exploitation. La patronne passionnée par son travail, fait office de guide et nous fait découvrir ses rizières, ses chèvres, ses vaches, et ses chevaux camarguais. Nous avons droit à une démonstration de séparation de bêtes du reste du troupeau. Le gardian œuvre à cheval. La monture au bout de quelques années d’entrainement arrive à repérer la bête choisie et anticipe ses réactions en l’isolant du reste du troupeau. Elle sait aussi se déplacer en arrière ou latéralement. Spectaculaire !
Il s’agit de vaches « cocardières », destinées aux courses camarguaises, et non des bêtes destinées à être mises à mort dans les arènes au terme d’un jeu cruel. La vedette n’est pas l’homme comme dans la corrida, mais l’animal. Ouf !
Les raséteurs défient l’animal ( vache ou taureau) afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs.
Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raséteurs doivent les enlever dans la course
La cocarde est un ruban de couleur rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. Elle est attachée à l'aide d'une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
Deux glands, des pompons de laine blanche, sont accrochés par un cordon à la base de chaque corne. Les glands, introduits à partir des années 1920 pour agrémenter le jeu, évoqueraient les organes génitaux perdus du cocardier
La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement de l’animal.
Outre la valeur pécuniaire, les attributs sont classés selon un barème : 1 point pour la cocarde, 1 pour le frontal, 2 points pour les glands, 4 points pour la ficelle. Ces points comptent pour le classement général annuel des raséteurs.
Source WIKIPEDIA
PHOTOS C2
Après plusieurs démonstrations, nous repartons vers un autre lieu, où nous est proposé un buffet de produits locaux, puis au retour un exposé sur le flore locale poussant sur ces sols gavés de sel : Tamaris, Saladelle (ou « lavande de mer), Salicorne (condiments), Soude ( dont la cendre alliée à l’huile d’olive a permis la fabrication des premiers « savons de Marseille), la Sansouire enfin sorte d’herbe de près salés…
PHOTOS C3
Nous repartons vers midi vers Aigues Mortes pour nous retrouver dans les bouchons avant de rejoindre les Salins du Midi, ou nous attendent ceux qui ont opté pour la visite des salins seuls, conduits par Papymad.
Casse croute avec, entre autres, Cathy et Rapha, Pifou56, et Nirlo, avant la visite qui démarre à 14h30, une fois encore en petit train.
PHOTOS C4
Le site est immense, et constitué de nombreux bassins successifs où le sel se concentre par évaporation de l’eau. C’est une exploitation industrielle avec ramassage du sel entièrement mécanisée. Seule « la fleur de sel » est récoltée à la main. On nous désigne une énorme dune blanche, qui correspond à la production de 2016. Bref, rien à voir avec nos petites exploitations artisanales de l’Ile de Ré.
L’eau est de couleur rose, due à la salinité de cette saumure et a la présence d’une algue qui prend cette teinte, algues dont sont friand de minuscules crevettes dont ce régale des flamands… encore blancs en cette période de l’année.
Un lien vers le site des salins pour plus d’infos :
http://www.visitesalinsdecamargue.com/
PHOTOS C5
Retour en fin d’après midi vers Anduze. Je roule en compagnie de « Lord Dominique » et sa superbe mais capricieuse Bullet. En ligne de mire un charmant GPS en la personne de Boubousoeurette qui nous ouvre la route. Arrêt pour moi au super marché du coin pour quelques provisions pour le lendemain.
PHOTOS C6
En fin d’après midi, amicale proposition de Jean-Do74 de faire étape chez lui (près de Thonon les Bains) lors de ma ballade Alpine estivale projetée pour cet été.
Sympa le bougre !
Douche, bières fraîches, puis repas au restau du Camping, avec une entrecôte -frites.
Soirée sous le signe de la Belgique et de la bonne humeur, car à cette tablée je fais la connaissance De Gilbert son copain Paul, d’UBZ (Jean-Pierre), Cosimo, et Dodomart0.
Une bien agréable soirée.
Vendredi 26/05
Après un brin de toilette, un bon café puis un croissant acheté au bar du camping, départ à 8h en convoi mené par Tit34, jusqu’à une manade située 75km plus au sud. Il fait beau et chaud.
PHOTOS C1
Sur place nous montons dans un petit train à la découverte de l’exploitation. La patronne passionnée par son travail, fait office de guide et nous fait découvrir ses rizières, ses chèvres, ses vaches, et ses chevaux camarguais. Nous avons droit à une démonstration de séparation de bêtes du reste du troupeau. Le gardian œuvre à cheval. La monture au bout de quelques années d’entrainement arrive à repérer la bête choisie et anticipe ses réactions en l’isolant du reste du troupeau. Elle sait aussi se déplacer en arrière ou latéralement. Spectaculaire !
Il s’agit de vaches « cocardières », destinées aux courses camarguaises, et non des bêtes destinées à être mises à mort dans les arènes au terme d’un jeu cruel. La vedette n’est pas l’homme comme dans la corrida, mais l’animal. Ouf !
Les raséteurs défient l’animal ( vache ou taureau) afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs.
Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raséteurs doivent les enlever dans la course
La cocarde est un ruban de couleur rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. Elle est attachée à l'aide d'une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
Deux glands, des pompons de laine blanche, sont accrochés par un cordon à la base de chaque corne. Les glands, introduits à partir des années 1920 pour agrémenter le jeu, évoqueraient les organes génitaux perdus du cocardier
La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement de l’animal.
Outre la valeur pécuniaire, les attributs sont classés selon un barème : 1 point pour la cocarde, 1 pour le frontal, 2 points pour les glands, 4 points pour la ficelle. Ces points comptent pour le classement général annuel des raséteurs.
Source WIKIPEDIA
PHOTOS C2
Après plusieurs démonstrations, nous repartons vers un autre lieu, où nous est proposé un buffet de produits locaux, puis au retour un exposé sur le flore locale poussant sur ces sols gavés de sel : Tamaris, Saladelle (ou « lavande de mer), Salicorne (condiments), Soude ( dont la cendre alliée à l’huile d’olive a permis la fabrication des premiers « savons de Marseille), la Sansouire enfin sorte d’herbe de près salés…
PHOTOS C3
Nous repartons vers midi vers Aigues Mortes pour nous retrouver dans les bouchons avant de rejoindre les Salins du Midi, ou nous attendent ceux qui ont opté pour la visite des salins seuls, conduits par Papymad.
Casse croute avec, entre autres, Cathy et Rapha, Pifou56, et Nirlo, avant la visite qui démarre à 14h30, une fois encore en petit train.
PHOTOS C4
Le site est immense, et constitué de nombreux bassins successifs où le sel se concentre par évaporation de l’eau. C’est une exploitation industrielle avec ramassage du sel entièrement mécanisée. Seule « la fleur de sel » est récoltée à la main. On nous désigne une énorme dune blanche, qui correspond à la production de 2016. Bref, rien à voir avec nos petites exploitations artisanales de l’Ile de Ré.
L’eau est de couleur rose, due à la salinité de cette saumure et a la présence d’une algue qui prend cette teinte, algues dont sont friand de minuscules crevettes dont ce régale des flamands… encore blancs en cette période de l’année.
Un lien vers le site des salins pour plus d’infos :
http://www.visitesalinsdecamargue.com/
PHOTOS C5
Retour en fin d’après midi vers Anduze. Je roule en compagnie de « Lord Dominique » et sa superbe mais capricieuse Bullet. En ligne de mire un charmant GPS en la personne de Boubousoeurette qui nous ouvre la route. Arrêt pour moi au super marché du coin pour quelques provisions pour le lendemain.
PHOTOS C6
En fin d’après midi, amicale proposition de Jean-Do74 de faire étape chez lui (près de Thonon les Bains) lors de ma ballade Alpine estivale projetée pour cet été.
Sympa le bougre !
Douche, bières fraîches, puis repas au restau du Camping, avec une entrecôte -frites.
Soirée sous le signe de la Belgique et de la bonne humeur, car à cette tablée je fais la connaissance De Gilbert son copain Paul, d’UBZ (Jean-Pierre), Cosimo, et Dodomart0.
Une bien agréable soirée.
Modifié en dernier par jpv17 le 05 juin 2017, 15:22, modifié 1 fois.
Quand on y a goûté on y RE vient.
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Samedi 27/05
Après un petit déjeuner constitué de jus de fruit et de brioches, un brin de toilette, puis départ vers 9h pour le mont Aigoual. Nous sommes un groupe de 4 (JF, Cosimo, UBZ et moi,) à emprunter le parcours concocté par nos organisateurs : St Jean du Gard, Peyrolle, L’estrechure, Les Plantiers, le Col du Pas, Valleraugue.
Un régal de petites routes étroites et sinueuses, bien adaptées à nos machines.
PHOTOS D1
Une fois arrivé au mont Aigoual nous montons jusqu’au bâtiment de l’observatoire météorologique pour jouir d’une vue panoramique magnifique. A cette altitude (1565m) il fait frais et venteux. L’observatoire, construit, non sans peine, vues les conditions climatiques, entre 1887 et 1894, est actuellement la dernière station météorologique de montagne, occupée toute l’année.
PHOTOS D2
Après un casse-croute sommaire tirée des sacoches, nous redescendons pour nous arrêter savourer une bière avant de rentrer à Anduze, en passant par Le Vigan, Sumène, Lassalle, et Thoiras , respectant ainsi à la lettre le Road-book.
PHOTOS D3
A Anduze, je fais le plein en vue du départ matinal du lendemain et de retour au camping commence à plier le plus gros de mes bagages afin de gagner du temps, prend une douche et vais siroter des bières avec quelques copains dont une en compagnie de Cose.
PHOTOS D4
Assemblée Général le soir au restau du camping, où Marco nous fait la surprise d’être présent. Election des 7 nouveaux membres du bureau mais je trouve que les 9 prétendants méritent notre estime, à vouloir s’impliquer bénévolement pour l’association. Proclamation des résultats, puis repas servi par les nouveaux élus.
Je me retrouve à la même table que Jean-François et mes nouveaux copains : Cosimo, Jean-Pierre (UBZ), Gilbert, et les locaux de l’étape, Brian Wilson, et Muriel, sa charmante compagne. Excellent et copieux buffet froid, arrosé sans excès pour ma part, en vue d’une nuit sereine.
PHOTOS D5
Aller, au dodo!
Après un petit déjeuner constitué de jus de fruit et de brioches, un brin de toilette, puis départ vers 9h pour le mont Aigoual. Nous sommes un groupe de 4 (JF, Cosimo, UBZ et moi,) à emprunter le parcours concocté par nos organisateurs : St Jean du Gard, Peyrolle, L’estrechure, Les Plantiers, le Col du Pas, Valleraugue.
Un régal de petites routes étroites et sinueuses, bien adaptées à nos machines.
PHOTOS D1
Une fois arrivé au mont Aigoual nous montons jusqu’au bâtiment de l’observatoire météorologique pour jouir d’une vue panoramique magnifique. A cette altitude (1565m) il fait frais et venteux. L’observatoire, construit, non sans peine, vues les conditions climatiques, entre 1887 et 1894, est actuellement la dernière station météorologique de montagne, occupée toute l’année.
PHOTOS D2
Après un casse-croute sommaire tirée des sacoches, nous redescendons pour nous arrêter savourer une bière avant de rentrer à Anduze, en passant par Le Vigan, Sumène, Lassalle, et Thoiras , respectant ainsi à la lettre le Road-book.
PHOTOS D3
A Anduze, je fais le plein en vue du départ matinal du lendemain et de retour au camping commence à plier le plus gros de mes bagages afin de gagner du temps, prend une douche et vais siroter des bières avec quelques copains dont une en compagnie de Cose.
PHOTOS D4
Assemblée Général le soir au restau du camping, où Marco nous fait la surprise d’être présent. Election des 7 nouveaux membres du bureau mais je trouve que les 9 prétendants méritent notre estime, à vouloir s’impliquer bénévolement pour l’association. Proclamation des résultats, puis repas servi par les nouveaux élus.
Je me retrouve à la même table que Jean-François et mes nouveaux copains : Cosimo, Jean-Pierre (UBZ), Gilbert, et les locaux de l’étape, Brian Wilson, et Muriel, sa charmante compagne. Excellent et copieux buffet froid, arrosé sans excès pour ma part, en vue d’une nuit sereine.
PHOTOS D5
Aller, au dodo!
Modifié en dernier par jpv17 le 24 sept. 2017, 09:55, modifié 1 fois.
Quand on y a goûté on y RE vient.
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Dimanche 28/05
Lever 6h30. Petit dèj, toilette, rouler matelas et duvet, plier la tente et charger le tout, dire au revoir à autant de copains que possibles, pour prendre la route à 8h tapante avec l’ami JF sur sa Guzzi.
Nous avons décidé de faire route ensemble, mais « au plus rapide » plutôt qu’ « au plus court », pour rentrer d’une seule traite avec pour moi près de 660km et 25km de moins pour Jean-François. Beau temps, chaud.
Ce parcours commence par les mêmes petites routes que mon trajet aller et nous fait remonter vers Florac puis Mende.
Nous cassons la croute à l’Auberge du Clocher, à Arpajon sur Cere (15130). C’est le coup de bourre ce dimanche, le restaurant et bondé. Nous nous installons coté bar pour une salade composée arrosée de limonade et de café. Le service sera rapide grâce à un personnel attentionné.
Direction Limoges ensuite avant de piquer à l’ouest . Nous empruntons donc quelques bout de 4 voies et d’autoroutes, mais sans péages et gagnons un précieux temps. Sur ces voies rapides je suis jamais à plus de 110 km/h compteur pour ne pas fatiguer la mécanique, et JF sur sa Guzzi s’adapte à mon rythme et a la gentillesse de prétendre qu’il lui convient aussi.
Ainsi on restera ensemble malgré mes injonctions à ne pas m’attendre.
Un dernier arrêt un peu avant St Jean-d’Angely à environ 1 heure de l’arrivée pour nous reposer devant une limonade, dans le café-épicerie ouvert d’un village à l’initiative de JF, et je me range à son argument : « Quand on est fatigué, en fin de journée et pressé d’arriver, la vigilance baisse, et c’est là que c’est dangereux… ». Je retiens !
Nous arrivons enfin à Rochefort/Mer où nos routes se séparent, vers 20h30.
Le voyage pour moi s’achève à Aytré à 20h45, après un périple de 1705 km sur 5 jours.
PHOTOS E
Super rassemblement. Un grand merci aux organisateurs. Vivement l’année prochaine !
jp
Lever 6h30. Petit dèj, toilette, rouler matelas et duvet, plier la tente et charger le tout, dire au revoir à autant de copains que possibles, pour prendre la route à 8h tapante avec l’ami JF sur sa Guzzi.
Nous avons décidé de faire route ensemble, mais « au plus rapide » plutôt qu’ « au plus court », pour rentrer d’une seule traite avec pour moi près de 660km et 25km de moins pour Jean-François. Beau temps, chaud.
Ce parcours commence par les mêmes petites routes que mon trajet aller et nous fait remonter vers Florac puis Mende.
Nous cassons la croute à l’Auberge du Clocher, à Arpajon sur Cere (15130). C’est le coup de bourre ce dimanche, le restaurant et bondé. Nous nous installons coté bar pour une salade composée arrosée de limonade et de café. Le service sera rapide grâce à un personnel attentionné.
Direction Limoges ensuite avant de piquer à l’ouest . Nous empruntons donc quelques bout de 4 voies et d’autoroutes, mais sans péages et gagnons un précieux temps. Sur ces voies rapides je suis jamais à plus de 110 km/h compteur pour ne pas fatiguer la mécanique, et JF sur sa Guzzi s’adapte à mon rythme et a la gentillesse de prétendre qu’il lui convient aussi.
Ainsi on restera ensemble malgré mes injonctions à ne pas m’attendre.
Un dernier arrêt un peu avant St Jean-d’Angely à environ 1 heure de l’arrivée pour nous reposer devant une limonade, dans le café-épicerie ouvert d’un village à l’initiative de JF, et je me range à son argument : « Quand on est fatigué, en fin de journée et pressé d’arriver, la vigilance baisse, et c’est là que c’est dangereux… ». Je retiens !
Nous arrivons enfin à Rochefort/Mer où nos routes se séparent, vers 20h30.
Le voyage pour moi s’achève à Aytré à 20h45, après un périple de 1705 km sur 5 jours.
PHOTOS E
Super rassemblement. Un grand merci aux organisateurs. Vivement l’année prochaine !
jp
Quand on y a goûté on y RE vient.
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- Localisation : Béziers
- Localisation : Béziers
Re: Mes souvenirs d'Anduze
Bravo et merci pour ce super reportage Une belle histoire comme on les aime dans un esprit fraternel de motard Au plaisir de te revoir !
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Super ton reportage jp.
Elle n est pas belle la vie?
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Très très bien ce compte rendu , une amitiée sincère , de belles photos et surtout beaucoup de chance.
Il ne sert à rien de rester à terre lorsque l'on a la force de se relever.
Le ptit élephant Indien est parfois taquin.
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Hum, on aime ces histoires
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C'est avec les vieilles "fontes" qu'on fait les meilleurs trips !!!
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Chouette compte rendu
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Merci Jean-Pierre, on vit ton récit en le lisant. Bien raconté et bien accompagné par les photos. Une vraie aventure.
Mais cette affaire de valve quand même, surprenant, heureusement que cette embardée s' est bien terminée et que tu as trouvé des gens sympathiques. Et tu n' as rien laissé paraître à ANDUZE !
Quels souvenirs que ce voyage.
A bientôt.
Jean-Do.
Mais cette affaire de valve quand même, surprenant, heureusement que cette embardée s' est bien terminée et que tu as trouvé des gens sympathiques. Et tu n' as rien laissé paraître à ANDUZE !
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A bientôt.
Jean-Do.
Pas vite mais bien !
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Merci.
Ton reportage est à l'image de ce rassemblement : réussi.
C.B.
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Re: Mes souvenirs d'Anduze
Chambre à air de médiocre qualité + sous gonflage possible + grosse charge = valve arrachée.Jean-do 74 a écrit :.... Mais cette affaire de valve quand même, surprenant, .....
Voili des causes possib, mais possib aussi d'un gros défaut de chambrasse.
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