J'étais en Turquie cette semaine et j'ai découvert que le café turc ce buvait aussi avec du sel.
Je pensais à une tradition du genre symbolique, mais en fait non.
C'est juste un reste des temps pas si éloignés où c'était trop cher d'acheter du sucre, alors les turcs y mettaient du sel.
J'ai pas eu trop le temps de visiter, trop de boulot, a peine une soirée à déguster le pinard local (attention aux faux amis: "pinar" c'est une marque d'eau en bouteille là-bas. ), pas dégueu surtout accompagné de tranches de melon d'eau et de fromages locaux.
J'ai aussi passé la matinée du lendemain à déguster une légère gueule de bois, alors que j'étais resté raisonnable, à peine une demi-bouteille, ce qui représente tout de même ma conso annuelle d'alcool ces dernières années.
A mon grand dam, je n'ai pas réussi à comprendre le turc. Hormis quelques mots français et turquisés illico, je me suis trouvé pour la première fois plongé dans une langue dans laquelle je n'avais rien pour me raccrocher, pas une familiarité, que dalle. Un copain (celui qui a bu l'autre demi-bouteille) m'a expliqué que le turc avait la même grammaire que le japonais. J'ai tendance à le croire, le bonhomme fêtait justement son deuxième doctorat, en didactique du turc.
Il y a d'ailleurs une expression turque qui serait l'équivalent ici de "je n'ai rien compris, je suis resté tout con" dont la traduction littérale est "je suis resté français".
C'est pas usurpé...
M'en fous j'y retournerai!