yvesmetz a écrit :Le dispositif Crit'Air se durcissant chaque année au 1er juillet, d'ici cinq ans, la majorité des véhicules à moteur thermique non hybrides finiront par être interdits d'accès dans la majorité des grandes agglomérations en France.
J'comprends ceux des villes asphyxiés et c'n'est pas d'aujourd'hui ... Quand j'allais rue de Clignancourt à Paris chez mon frangin l'odeur âcre des pots d'échappements gagnait vite les étages, sur son balcon fallait rien toucher tout y était noir de suie ....Pis je comprends ceux de la brousse, j'en suis là maintenant, qui virevoltent sans penser à mal, sans abuser, comme aux beaux jours tous les jours .
Voilà pour dire qu'il y a des places en pagaille dans les campagnes qui se meurent ... Avis aux amateurs .
Normal que ça bouge en ville !... Ça n'pouvait pas durer .
A quelle époque allais-tu chez ton frère Yves ? Je ne vais pas prétendre que l'air des grandes villes est aussi peu pollué que celui du sommet des montagnes, mais habitant la région parisienne depuis mes 7 ans, je peux te dire que des progrès considérables ont été accomplis. Fin du chauffage au charbon (une source extrêmement importante de pollution), disparition des industries (progrès pour l'air, régression sociale), normes anti pollution de plus en plus draconienne chaque année. Bref l'air qu'on respire à Paris est de bien meilleur qualité en ce premier quart de 21ème siècle que dans les années 60/70/80. La nature de la pollution a changé, et maintenant, parce qu'on sait les mesurer et qu'on en connait l'impact, on traque les particules fines.
Comme il est dit par Aergison, en Inde et en Chine, dans les grandes métropoles l'air est vraiment irrespirable, et mettre en avant ces villes pour dénoncer la pollution en France relève à mon sens de la manipulation.
Le but comme le fait remarquer fort justement Marco, c'est d'imposer les véhicules électriques et hybrides...
Tiens, pour finir, un exemple de " vraie " pollution qui a entrainé une prise de conscience, c'est pas vieux, ça se passe dans les années 50, c'est pas loin : à Londres;
Le grand smog de Londres (en anglais, The Great Smog ou Big Smoke : « la grande fumée »)1 de 1952 est le smog particulièrement dense qui recouvrit Londres durant la période allant du vendredi 5 au mardi 9 décembre 1952, considéré comme la pire pollution atmosphérique de toute l'histoire du Royaume-Uni.
Le smog est une brume brunâtre épaisse, provenant d'un mélange de polluants atmosphériques, qui limite la visibilité dans l’atmosphère. Il est constitué surtout de particules fines et d'ozone. Le smog est associé à plusieurs effets néfastes pour la santé et pour l'environnement.
Les premiers comptes rendus avaient laissé penser que 4 000 personnes avaient connu une mort prématurée du fait du smog, qui aurait également rendu malades 100 000 personnes, mais des recherches plus récentes ont montré que le nombre de morts liées au smog était sous-estimé ; il serait nettement plus élevé, de l'ordre de 12 000 morts3.
Le grand smog de Londres de 1952 est reconnu comme étant l'un des épisodes de pollution les plus significatifs de l'histoire en termes d'impact sur la recherche environnementale, sur la règlementation mise en place par le gouvernement, ainsi que sur la sensibilisation du public à la relation entre la santé et la qualité de l'air.
L'origine principale de cette pollution est la conjonction de l'utilisation d'un charbon de qualité médiocre pour le chauffage et la production d'électricité et une météo défavorable (conditions anticycloniques hivernales).
Bref pour ceux qui voudraient en savoir plus, le lien vers l'article :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_smo ... oyaume-Uni.