Un site à aller voir : http://mcstrock.skyblog.com/
Il m’est conseillé par tatou et est pas mal du tout pour tous ceux qui aiment le monde de la moto !!!
New-Delhi, juin 1977, tout frais descendu, tel la fille du coupeur de joints, de mes montagnes enneigées, je me fraye un chemin , d’un point d’ombre à l’autre, dans PaharGanj, chaude rue commerçante du coté de la gare.La foule y est dense, colorée,inimaginable mélange de saris aux couleurs chatoyantes, de dhotis de mendiants grisâtres, les cris des vendeurs dans leurs magasins-placards à balais.Chaleur infernale, l ‘impression d’avoir la tête dans la gazinière, j’ai un mal de chien à avancer dans cette foule tonitruante, et soudain….
Devant moi , je vois ce mur humain commencer à se disloquer, s’écarter et là ! alors là !....
La vision !!!! (je pensais avoir tout vu avec les 750 laté Harley déguisées en minibus et les scoot-rickshaw !)
Elle est apparue,drivée par un sikh majestueux sous son turban maculé de cambouis, le visage sans sueur mangé de barbe noire , sans klaxon comme l’exigerait la mode de conduite indienne, juste en première, au ralenti, pom-pom-pom-, et la foule s’écartait laissant passer le guerrier sur sa machine. Je me suis écarté aussi, et je l’ai vue passer suant l’huile par toutes les pores de ses joints ! cette façon d’avancer comme ça en première ! sans à coup ! fantastique !
Jamais vu un engin pareil ! Et là sur le réservoir, en lettres d’or sur fond noir de peinture et de chrome graisseux, un nom que je croyais appartenir au passé : Royal-Enfield.
Incroyable, me suis-je pensé , ces foutus indiens trouvent encore le moyen de rouler une de ces bécanes qu’on vouerait au musée de par chez nous !
Eh bien la suite du voyage me prouvât que non, l’Enfield existait bien en Inde et y était fabriquée au même titre que les Tata ,ces camions Mercedes qu’on ne voit plus que là-bas !
Aussitôt, furieux projet : on revient l’année prochaine et on rentre par la route avec une Enfield (nb ; à l’époque la route de l(orient était ouverte de Istanbul à Dehli, on l’avait reconnu en stop jusqu’à Stanbul et seul un budget retour trop maigre nous avait fait rebrousser chemin, mais nous avions eu nombre de propositions pour se faire transporter jusqu’à Bagdad, Téhéran et même jusqu’à Kaboul)
Malheureusement ce projet ne pu jamais aboutir, d’une part trop mauvais mécanicien,il était impensable de traverser tout le moyen Orient et ses pistes infernales sans risquer de se retrouver sur le bord de la route incapable de réparer,pas le temps de me former de plus près à la mécanique, les copains de l’insa ne branchaient pas sur ce coup er puis l’ayatholla fou est venu semer sa merde en Iran, coupant net la belle routr des Indes que nombre de mes amis avaient emprunté en bus à l’aller et au retour pour deux francs et six sous.
Alors je me suis consolé avec une 500sr yamaha, et puis est venu le temps du chomage, j’ai échangé le gros mono fatigué contre une deuche presque neuve et suis devenu caisseux pendant de longus années. Mon nouveau boulot m(obligeant à avoir 4 roues sous le cul pour trimballer mon matos (compresseurs, échafaudages , etc.)
Et le temps a passé……….. ; ; Et puis mon poteToto le roi de la soudure haut de gamme s’et pris 6 mois de vacances là-bas, et il est rentré avec des étoiles dans les yeux : « Nom de Dieu, j’y retourne l’année prochaine et j’achète une Enfield ! c’est trop bien ces chignoles. ! »
Un an plus tard arrivait au port du Havre une 350 machismo avec son chemin de croix pour l’immatriculation
Et par ce biais j’ai su qu’il existait un importateur en France !
Fantastique !
Mais j’étais tjrs. Caisseux, le boulot, quoi !
Et puis j’ai craqué, je suis retombé sur un mono yam, mais équipé façon café-racer, j’aime bien le moulin, mais pas la conduite, moi qui me suis toujours bien plu avec les guidon larges et hauts (en 70 je mettais des guidons de mini velo sur mes 125 motobec culbtées)
Alors internet aidant, j’ai trouvé les coordonnées de l’importateur et enfin the bullet !
Pas de pot il n’y avait pas de modèle de base, alors comme je la voulais illico (tu penses la première moto que j’achetais neuve après 35 ans de permis 2 roues) j’ai pris avec le démarreur et la boite 5 (ça j’y tenais) .
Trop bon au sortir du concessionnaire ! 30 bornes à faire pour rentrer à la maison, le long du canal(hors de question d’emprunter la route express), Première, seconde,3ème,4ème,5ème, 80 à l’heure, t’enroules, tu déroules, pom-pom-pom-pom, le moulin vibre doucement,virage après virage, juste l’épingle bosselée du bois du verne ou j’ai raccroché la 4ème.
Voilà ça c’était l’an dernier en mars, depuis 7000 bornes au compteur avec les petits déboires propres à Enfield :
Démarreur hs à 450 km
Compteur hs à 500km
Câble accélérateur cassé à la maison à 1000 km et qui se déboîte aussi ,mais là faut un ptit bricolage pour y remédier : c’est d’enquiller un stop gaine de jap dans la poigée de gaz
Patte attache garde boue chaîne secondaire cassée ressoudée maison
Et puis devant l’inertie ou l’incapacité flagrante du concessionnaire de saone et loire je monte à Villeneuve découvrir TrophyMotos qui me diagnostique une chaîne primaire hs faute d’entretien (ben oui , l’engin était sous garantie, j’ai confié tout l’entretien au concessionnaire qui semble-t-il bosse comme une chèvre.
Conclusion Merci Trophy motos vous êtes les meilleurs car depuis son passage chez vous ma belle n’a jamais si bien fonctionné , et j’espère que cette année on va encore se taper de nombreux kilomètres tournants ensemble !!!!!
Pour me répondre : narnardbb@hotmail.fr