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Londre 2002 Ace Café
Article mis en ligne le 11 octobre 2007

par Cose

Une Bullet française à l’Ace Café ou Lorsque Pryt part pour Londres... c’était en 2002

Recevant le Gun, organise de liaison des membres du REOC (Royal Enfield Owners Club) ,http://www.royalenfield.org.uk/

je repère que la branche londonienne organise un week-end en avril : le samedi 6 à Brookland et le dimanche 7 à l’Ace Café.

Message de Pryt :" Je vous signale qu’il ya tous les ans, début avril, un dimanche de RDV RE à l’Ace : à vérifier sur le site www.ace-cafe-london.com"

"Je vous donne également un autre site relevé sur le dernier Gun : la municipalité de Redditch réédite la concentration de 2003,

modalités sur le site www.royalenfieldbigdayout.co.uk"

mes 2 compagnes de voyage, Catherine et la Bullet 500 1991

Comme nous avons un copain qui travaille à Londres, nous allons joindre l’amitié à l’agréable. Nous réservons un B&B à Wimbledon et décidons de donner son baptême britannique à la 700 Super Meteor qui est sorti récemment de l’atelier après trois ans de reconstruction.

le plus gros V twin RE, 1140KVX, soupapes latérales, 1930, idéal pour tirer un side ;

Nous partons le vendredi après-midi sous un beau soleil printanier prendre la navette le lendemain matin à Coquelles. L’aventure tourne court aux environs d’Abbeville, circuit de retour d’huile bouché (attention à la pâte à joint !!).

il fait bon poser au soleil devant l’Ace Café ;

Nous sommes rapatriés par l’assistance à la maison et la moto déposée dans un garage local.

Alors que je suis un peu découragé, mon épouse insiste : il fait beau, on a notre fidèle Bullet, tout est réservé, il faut repartir.

une Bullet India en café racer

Arrivé vers 23 heures, le temps de manger un plat de coquillettes, de mettre la batterie en charge, de dormir 3 heures et nous

voilà reparti le samedi matin à 4 h, par 0° avec la Bullet toute heureuse d’aller aspirer le bon air de Londres.

une autre

Ce que j’ai raconté plus tard (cela n’a pas fait rire Catherine), c’est que la Bullet n’avait pas été préparée : si le niveau d’huile était bon, de toute façon elle n’en consomme quasiment pas, en revanche le réservoir d’essence avait bien soif.

J’avais prévu de faire le plein dans une station ouverte 24h/24 sur la 4 voies menant à Cergy : catastrophe, elle est en travaux d’entretien pour la nuit et fermée !!

une Bullet India et son side vert

une Bullet India et son side rouge ;

Que faire, je ne m’en rappelle pas d’autre avant l’autoroute mais bon, je n’avais peut-être pas fait attention.

Je roule, il fait froid et pourtant ça bouillonne sous le casque ! Nous arrivons à l’embranchement fatal : à droite vers la campagne,

à gauche l’entrée de l’autoroute où un panneau menaçant m’avertit : prochaine station 85 km, c’est la panne sèche assurée !

les copains du REOC devant le camion Watsonian

Entre certitude et incertitude, je suis bien obligée de choisir la dernière et, le coeur lourd,

je m’engage dans la sortie vers la campagne, me demandant où et quand nous allions nous arrêter sur le bas-côté et rater notre sortie !

la Bullet Diesel côté pile

Dans la montée qui me mène vers le néant, j’aperçois pourtant une lueur blafarde sur ma gauche, bientôt suivie de l’apparition de grands mats

frappés du drapeau... Carrefour !!!

Une station essence 24h/24, ouverte, et j’ai ma carte bleue, eurêka !merci Saint Christophe !!

Nous enfilons par-dessus nos cuirs nos combinaisons de pluie : elles coupent bien le vent et nous permettent de ne pas geler.

la Bullet Diesel côté face

Nous parvenons à Coquelles vers 9 h 30 et embarquons dans la navette sans difficulté, pareil pour en sortir.

Vers midi nous atteignons les faubourgs de Londres et, après un rapide « lunch » (of course), nous nous rendons directement à Brookland,

le Montlhéry anglais dont il ne reste plus de l’anneau en béton que trois cent mètres de virage relevé.

la première Bullet à démarreur électrique, gréée trial

Ouvert en 1907, Brooklands est le berceau du sport mécanique et de l’aviation britannique.

C’est dans le monde le premier circuit construit pour la course. Au nombre des faits marquants de son histoire figurent

le premier vol britannique d’un aéronef motorisé construit par A.V. ROE en 1908,

le premier homme à avoir dépassé les 100 miles dans l’heure,

la première femme britannique à obtenir sa licence de pilote d’avion et la tenue du premier Grand Prix automobile britannique en 1926.

plutôt qu’une Fury (USA), une Bullet « Big head » 1961

Bien que Royal Enfield n’ait aucun palmarès à Brookland,

une machine équipée de moyeux Enfield détient le record du tour du circuit extérieur et le record de l’ascension de la colline par une motocyclette.

Interceptor Série 2 1970

Le club house, le village mécanique, les stands, le paddock, la course de côte et une partie de la piste existent encore aujourd’hui

et il s’y tient un certain nombre d’exhibitions de sports mécaniques et aéronautiques. Le reste du circuit a été vendu à des promoteurs immobiliers.

700 Meteor 1953 dans son jus

Nous y retrouvons Martin Wyse, l’organisateur du REOC et de nombreux royalistes, amis, comme Les Carter, ou inconnus.

Nous restons à regarder et papoter de carburation de reniflards, de boulons, d’électricité avant de repartir

direction Wimbledon pour poser les sacoches dans notre B&B si « cosy ».

Une soirée dans les rues de Wimbledon, très chic, un dîner dans une pizzéria et au lit.

une super moto, Meteor Minor sporet 1960, roues de 17’’

Le lendemain matin, départ vers 10 h, après un traditionnel déjeuner anglais, sans les « beans »

toutefois puis direction l’Ace Café que nous l’atteignons sans nous perdre.

Le fond de l’air est frais mais il fait beau et la Bullet ronronne à plaisir.

voyager dans la navette (= le shuttle)

Réouvert en 2001 l’Ace café était l’un des plus fameux lieux de réunions des Rockers dans les années 1960.

Depuis son emplacement sur le boulevard circulaire Nord près de Wembley, c’était un point de rassemblement

commode pour tous les Rockers qui voulaient se rendre en groupe dans les stations balnéaires telles que Brighton.

au premier plan une 350 ou une 500 monocylindre à soupapes latérales, années 26/28,

derrière une Bullet 350 1953, au fond un KX Vtwin 1140 cm3, soupapes latérales, 1935.

Il est 11 h et il y a déjà du monde, beaucoup de Royal mais aussi d’autres, modernes, customisées bizarre, anglaises quoi !

Nous y retrouvons les amis de la veille et restons déjeuner dans la plus pure tradition « fish and chips ».

On passe sa commande au bar, on reçoit un ticket avec un numéro et il n’y plus qu’à attendre qu’un

des serveurs(ses) hurle votre numéro pour lui faire signe et qu’il puisse livrer : pas évident avec l’accent !!

Les saucisses et les pommes sous la cendre étaient...roboratives ??

Vers 16 h, nous quittons les royalistes pour retourner à Wimbledon passer la soirée avec notre copain français chez lui.

lendemain matin, chemin du retour, toujours du soleil et un peu de vent frais, une halte sympa dans un bon resto

(ça fait du bien) et à la maison vers 17 h, super week-end, super Bullet !!