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RASSEMBLEMENT ROYAL ENFIELD ESPAGNOL DE BARCELONE
par Eric86
Article mis en ligne le 5 juillet 2014

Voila déjà quelques semaines que me trottait dans la tête l’envie de me faire une belle virée à l’étranger.

Le 5 ème rassemblement de passionnés de Royal Enfield espagnol va m’en donner l’occasion.

Après deux sorties hivernales chaotiques dû à des soucis de partie cycle sur mon side-car je me devais de conjurer le mauvais sort. Après révision du haut moteur j’ai vite déchanté et la première sortie à Celles sur Belle ne fut pas très convaincante.
Heureusement ma sortie dans les Vosges à notre rassemblement annuel m’a conforté dans mes idées de voyage et les paroles rassurantes de notre ami Yves ont finis de me convaincre.

C’est décidé j’irais en Espagne.

Grâce à Daniel et ma sœur les formalités d’inscription ont vite été réglées.

Jeudi 19 juin 2014-06-24

Voila c’est le grand jour. Heureusement j’ai réussi à avoir mon jeudi après midi ce qui va me laisser une petite marge de temps pour rejoindre LIORET de MAR ou m’attend Francine ma sœur.

Je suis bien content de la rejoindre chez elle et de faire le rassemblement en sa compagnie.
De plus j’ai de la chance car j’aurais mon interprète personnel, le grand luxe.
J’ai bien reçu un léger enseignement d’espagnol, mais c’est très loin et je n’étais pas un brillant élève en langue vivante.
J’avoue qu’aujourd’hui je regrette bien de pas avoir été plus attentif en cour.

Vers 14 heures je prends la route bien décidé à rejoindre rapidement l’Espagne.
Arrivé à Limoges je décide de traverser la ville par l’autoroute histoire de gagner un peu de temps.
Résultat je me retrouve au bout de 5 minutes coincé dans un bouchon, bravo ça m’apprendra.
Après un ravitaillement café sur l’aire d’autoroute je quitte vivement celle-ci afin de retrouver une route bien plus appropriée à la vitesse de mon attelage.

C’est quand même plus sympa que les 4 voies rapides

C’est en soirée que je rejoins enfin Cahors.
En traversant le centre ville j’aperçois un attelage Ural. Je me gare aussitôt et fait connaissance des propriétaires.
Après cinq minutes de discussions (en fait nous avons des amis en commun) nous décidons de dîner ensemble.
Forcement nous discutons attelage, ils sont bien sympas tout les deux et du coup je ne repars que vers 21 heures.

J’adore ce genre de rencontre

A la sortie de Cahors j’entame ma première série d’erreur de navigation :D
Pas très grave car je découvre de nouvelles petites routes.

Minuit trente je décide de faire une première pose dans un petit hameau.
Au bout d’un quart d’heure de sommeil bien calé dans mon sac de couchage, un gars en voiture me réveille et me propose de dormir chez lui à 30 m d’où je suis.
Je le remercie pour l’invitation et je me rendors aussitôt.
(Je sais Tmax, une petite poupée russe ou polonaise et j’aurais reconsidéré la proposition)

Vers 2 h du matin je remballe mes affaires et je reprends la route.
A 5h45 j’arrive enfin à Couiza. J’attend sur place jusqu a 6h15 l’ouverture de la boulangerie mais point de café ouvert.

Après un rapide coup d’œil à ma carte je décide de couper par BUGARACH.
La région est vraiment très belle

Le meilleur reste à venir. Mais un peu plus loin j’ai un gros coup de fatigue et je préfère à la sortie du village jeter l’éponge et je réinstalle mon sac de couchage sur l’herbe, bonne nuit les amis.

Deux heures plus tard je me réveille geler mais heureux. Un petit coup de fil à Valérie et je file vers le paradis.
Les gorges de GALAMUS

C’est vraiment magnifique, un des plus beau endroit que j’ai vu jusqu a maintenant.
Après j’espère pouvoir en découvrir encore pendant quelques années.
Mais à cet instant je savoure mon bonheur

La route n’est vraiment pas très large par endroit et l’on ne peut pas se croiser.
Heureusement je ne vais croiser que 3 autres véhicules.

Par endroit c’est très profond

Une petite chapelle perdu dans le fond du ravin

La sortie avec une vue sur les Pyrénées. A force de traîner il est temps pour moi de reprendre la route.

Vers 13 heures je rejoins enfin ma sœur.
Après une bonne douche et un repas je m’en vais faire une sieste réparatrice.
Demain nous nous levons tôt pour rejoindre le Rassemblement.

Samedi 21 juin Enfin le rassemblement

5H30 du matin nous sommes déjà debout. Je suis impatient de rejoindre nos amis Espagnol.

Il nous faudra encore 2 heures de route pour rejoindre notre point de rendez vous dans la banlieue de Barcelone.
D’ailleurs nous arrivons juste au moment du départ et les présentations sont vite faites.

De suite je suis dans le bain puisque nous prenons l’autoroute à vive allure, voir beaucoup trop vite pour moi.
Cela vas être le problème de toute la journée.
Ils ont tous du sang de Marc Marquès ou de Lorenzo dans les veines.
Heureusement j’ai trouvé un saint-bernard Espagnol qui avec sa Goldwing m’attend gentiment et m’aide à rejoindre un autre groupe en ville.

Nous pouvons faire enfin plus ample connaissance

Beaucoup plus EFI à ce rassemblement que de Fontes
Heureusement j’ai repéré celle-ci qui appartient à Pépé

La nouvelle Continentale à déjà ces fan aussi en Espagne

Et non, elle en a la couleur mais ce n’est pas une diesel.

Bon pas le temps de tout voir nous partons déjà pour la ballade. Nous montons de suite sur les hauteurs de Barcelone avec un joli point de vue sur la ville.

Mais bon la ville ce n’est vraiment pas mon trip

Ce que j’ai pris au loin pour un monument n’est en fait qu’un parc d’attraction.

La moto de Marco Aurelio l’organisateur

Ils ont de l’humour ces Espagnols, ils ont prévu un véhicule d’assistance en cas de panne.
Il était peut être la pour porter secours au trois Honda dont faisait partie la 500 CB de Francine

Mais nous repartons déjà sous une chaleur que moi je trouve écrasante.
Autoroute, ville et circulation difficile, chaleur étouffante, je suis bien loin de mes hivernales.

Mais bon je suis content de faire connaissance de ces espagnols qui partagent la même passion que nous.

Un premier arrêt dans un café va permettre de nous rafraîchir ce qui n’est pas un luxe.
Garée devant l’établissement climatisé (gracias) une jolie moto.

Nous repartons rapidement.
Voir toujours trop rapidement à mon goût pour la visite d’une cave célèbre de la région

Nous voici arrivé aux caves FREIXENET
Vin concurrent du champagne français

Cette visite va être doublement intéressante.
Premièrement d’un point de vue technique, moi qui est travaillé dans un bureau d’étude de fabrication de pressoir vinicoles qui avait déposé un brevet de fabrication de pressoir pneumatiques,
Ici ils ont le même genre de matériel et ramassent toujours le raisins à la main, gage de qualité.

Deuxièmement la visite de cette cave tombe à pique, il y fait frais, c’est reposant.

La descente en enfer pour certain, au paradis pour d’autres.

Des centaines de tonneau, des millions de bouteilles, de quoi faire tourner la tête.
Ou tout simplement comme ditmon père il y a de quoi tenir un siège pendant une guerre.

Ma Francine n’a pas trop apprécié ce passage la de quelques mètres, à chacun ces phobies.
Au dessus de 1m75 il faut baisser la tête

Et toujours ces longs couloirs sans fin tapisser de millions de bouteilles pleine.
Et la nous ne sommes que dans l’ancienne cave, impressionnant quand même.

Bienvenue dans les nouveaux entrepôts de chez FREIXENET, plus de 100 000 mètres carré de surface.
Nous continuons la visite guidée en petit train.

Nous sommes tous de vrais gamins dans un parc d’attraction

Si je souviens bien il y a 18 niveaux de cave et d’entrepôt.
Nous sommes descendu à plus de 30 mètres de profondeur et maintenant nous remontons à l’extérieur toujours des étages.

Tout cela pour finir dans la salle de dégustation ou un verre de brut nous est offert

Il est déjà plus de 14 Heures et il est temps de partir manger au relais motard.
Le seul side-car Royal Enfield Espagnol présent au rassemblement de Barcelone.
Comment voyager heureux, ces deux la on tout compris.

Bienvenue à LA CANTERA bar motard

Nos deux jeunes sidecariste n’ont pas assez chaud

Allez pour notre Druid préféré, après la Goldwing et la 500 CB je finis en beauté avec cette HD présente sur le site


Le petit motard en jaune, qui roulait pour l’occasion en sidecar Ural. (A sa droite Pepe)
Bien le monsieur a été champion d’Espagne de tourisme avec 160 000 km en un an.
Quand je pense que la moyenne d’un motard en France est tombée à 3000 km/an

Une dernière petite photo, ma petite mère l’aurait bien aimé

C’est déjà le départ pour certains de nos amis.
Nous repartons par la cote avec Aurélio pour un dernier verre juste avant Barcelone.
Il est déjà tard et je préfère louper le repas du soir de peur de ne pouvoir rentré à Lioret.

Il sont vraiment sympathique ces Royalistes Espagnols, et je les remercie de leur accueil.
Certains on fait de gros efforts pour me parler en Français.

Bon il nous faut rentrer maintenant sur Lioret et ce n’est pas une mince affaire.
Francine ne connaît pas du tout cette partie de la ville et en plus je me trompe de sortie.
Nous sommes condamnés à traverser Barcelone par l’autoroute.
Une succession de tunnel à 4 voie ou j’ai eu vraiment peur de tomber en panne.
Une fois sortie de cet enfer j’ai eu la bonne idée de revenir par la cote.
Encore une énorme connerie et nous arrivons à minuit à destination complètement exténués.

Dimanche matin Le Retour

Après notre difficile soirée j’ai décide de profiter de mon retour pour me faire plaisir
Je quitte ma petite sœur vers 10h direction la frontière.

J’aperçois bien quelques filles sur le bord de la route qui me font des signes, mais vue que notre Tmax n’est pas la pour faire des photos je trace.

Je retrouve enfin des routes sympas.

En revenant de chez Eric l’année dernière j’avais trouvé la route un peu longue au guidon de mon 500CX.

Bizarrement c’est tout le contraire avec la Royal, lancé à 60 Km/h je profite pleinement de la beauté du paysage.

J’en profite tellement que je me trompe encore une fois de parcours.
Je saute sur l’occasion pour passer par le petit col de St Louis à 706 m

Je redescend enfin et arrivé à Limoux je m’octroi une petite pose casse croûte.
La frangine c’est bien occupé de mon panier garni, si j’arrive à repartir sans faire une sieste ce seras un miracle

Passé Castelnaudary, perdu encore une fois dans mes pensée je m’écarte à nouveau de ma route.
Pas très grave et de toute façon je ne suis plus à quelques kilomètres près maintenant.

Donc de nouveau je me retrouve sur de la petite route spécial Bullet ce qui me permet de découvrir ce jolie village.

Peu de temps après je tombe en réserve, sauf que je suis en pleine campagne.
Heureusement je tombe dans un tout petit village sur une pompe automatique.
Pendant que je fait mon plein je vois passé quelques voitures de rallye ancienne et historique.

Visiblement il y avait une grosse manifestation aujourd’hui ici.
Je décide vite fait d’aller voir si il ne reste pas quelques jolies voitures.
Même si le gros de la troupe à désertée, il reste des spécimens qui me rappelle les belles années.

Le temps de prendre quelques photos et discuté 5 mm avec quelques passionnés et je perd encore 40 minutes

Bon il est temps pour moi d’arrêter de faire le touriste, il me reste quand même pas mal de route pour rentrer.
Je repars direction Cahors non sans reprendre une ou deux petites photos.

Passé Cahors la nuit tombe rapidement.

Entre Sarlat et Hautefort ce que je craignais depuis un bon moment arriva.
Alors que je suis dans les bois, d’un seul coup je n’ai plus besoin d’éclairage.
Un violent orage avec des pluies diluvienne va m’obliger à trouver refuge dans l’avancé d’une salle des fêtes.

De toute façon il est une heure du matin et raisonnablement je ne peu plus avancé plus loin sans repos.
J’installe vite fait mon campement entre l’entrée de la salle et mon side car non sans avoir rassuré Valérie.

A 6h30 alors que je dors comme un loir, ma douce me réveille pour savoir ou je suis.

Je repart sous la pluie jusqu a Poitiers et j’arrive forcement trempé

Voila encore un beau week-end de passer.

Ce rassemblement Espagnol auras été pour moi le prétexte à une belle sortie comme je les aime.
Avec un but, arrivé à destinations, mais après un voyage découverte sans contrainte.

J’ai déjà étudié le parcours pour l’année prochaine puisque le rassemblement sera sûrement à Madrid.
Reste à savoir si les ballades se dérouleront en campagne ou en ville.